À l’occasion de la réunion ministérielle du G20 qui s’est tenue les 20 et 21 février à Johannesburg (Afrique du Sud), une rencontre entre le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, et son homologue russe Sergueï Lavrov, a mis en lumière la solidité du partenariat stratégique entre l’Algérie et la Russie, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale résidant à l’étranger.
Toutefois, derrière ces échanges diplomatiques se cachent des défis majeurs qui mettent à l’épreuve cette relation, notamment après l’échec de l’Algérie à intégrer le Club des BRICS en août 2023.
On se souvient de la phrase assassine lâchée à l’époque par le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov. Le chef de la diplomatie russe, cité par l’agence Sputnik, a expliqué que le poids, l’autorité et la position d’un pays candidat sur la scène internationale ont été les principaux facteurs pris en considération. « Il est essentiel que nous agrandissions nos rangs avec ceux qui partagent notre vision commune », a précise le ministre russe des Affaires étrangères.
« Sur ces critères, les six pays dont les noms ont été annoncés aujourd’hui répondent pleinement », a précisé Sergueï Lavrov dont la récente rencontre avec Ahmed Attaf à Johanesburg est la première avec un responsable algérien depuis août 2023, date à laquelle Lavrov n’a pas mis les pieds en Algérie.
Et ce, malgré la multiplication des échanges de visites de responsables russes de haut niveau en Algérie.
Un signe que cette phrase a dû fâcher les autorités algériennes contrariés qu’elles devraient l’être de n’avoir pas pu intégrer le Club des pays émergents pour renforcer la position du pays sur le plan diplomatique
Un partenariat stratégique à consolider
L’Algérie et la Russie entretiennent des liens historiques, renforcés par des accords de coopération économique et militaire. La réunion du comité mixte algéro-russe en janvier dernier à Alger a témoigné de cette volonté de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et du commerce.
Néanmoins, l’échec de l’Algérie à intégrer les BRICS, un groupement qui regroupe les puissances émergentes, a constitué un revers pour la diplomatie algérienne. La Russie avait pourtant soutenu la candidature de l’Algérie, mais celle-ci n’a pas été retenue dans la première vague d’adhésion. Cet échec a ouvert des interrogations sur l’efficacité de la stratégie diplomatique algérienne et sur le véritable niveau d’engagement de ses alliés traditionnels, y compris Moscou.
Les enjeux économiques et la diversification des partenariats
L’Algérie cherche à diversifier ses partenariats économiques, longtemps dominés par la Russie et la Chine. La nécessité de moderniser son économie, de réduire sa dépendance aux hydrocarbures et d’attirer des investissements étrangers demeure une priorité. La Russie, de son côté, est confrontée à des sanctions occidentales qui compliquent ses relations économiques avec ses partenaires, y compris l’Algérie.
L’absence de l’Algérie dans les BRICS limite également ses perspectives d’intégration dans les circuits économiques alternatifs, ce qui pourrait ralentir certains projets communs avec la Russie. En outre, Alger renforce ses relations avec d’autres acteurs tels que la Turquie, l’Inde, et les pays du Golfe, ce qui pourrait redéfinir les équilibres de ses alliances.
Les tensions géopolitiques et la politique étrangère algérienne
Sur le plan diplomatique, l’Algérie et la Russie partagent une convergence de vues sur plusieurs questions internationales, notamment la cause palestinienne et la situation au Sahel. La montée des tensions en Afrique de l’Ouest, avec la présence de groupes terroristes et l’instabilité politique, constitue une préoccupation majeure pour Alger et Moscou.
Cependant, la guerre en Ukraine a compliqué les positions de certains pays du Sud, dont l’Algérie, qui tente de maintenir une posture denon alignement. Cette approche prudente pourrait affecter ses relations avec Moscou, qui attend un soutien plus marqué de la part de ses partenaires stratégiques.
Vers une nouvelle dynamique algéro-russe ?
Malgré les obstacles, Alger et Moscou semblent déterminés à renforcer leur coopération, notamment dans le domaine énergétique et militaire. L’Algérie continue d’acheter des armements russes et cherche à renforcer sa souveraineté industrielle avec le soutien de Moscou.
Toutefois, pour surmonter les défis actuels, l’Algérie devra repenser sa stratégie d’intégration régionale et internationale, en misant sur une diversification de ses partenariats et en renforçant son attractivité économique.
L’échec de l’adhésion aux BRICS n’est pas une fin en soi, mais il rappelle à l’Algérie que la construction d’un leadership économique et diplomatique exige une approche plus proactive et des alliances plus diversifiées. La relation avec la Russie, bien que stratégique, devra désormais s’inscrire dans une dynamique plus équilibrée pour répondre aux aspirations économiques et politiques d’Alger.
Samia Naït Iqbal
Les algériens en ont marre des ambitions diplomatiques égotiques de nos dirigeants. Ils en ont marre de leur bêtise et de leur incompétence diplomatique. Ils n’ont pas compris que tout est plié ? Ils n’ont pas compris que la ligue arabe n’existe plus. Au moyen orient c’est l’Arabie saoudite et les EAU les leaders avec deux partenaires de poids : l’Egypte et la Turquie.. C’est une rapport de force que jamais le régime algérien ne pourra renverser. Les algériens s’en foutent des ambitions diplomatiques du fou furieux que les généraux criminels nous ont imposé. Les algériens veulent un Président qui fera qu’on cessera d’avoir honte d’être algérien. Les algériens veulent un président qui soit apprécié et respecté de ses pairs (ce qui est loin d’être le cas pour Kelboune). Les algériens veulent un Président qui s’occupe du pays et du peuple sans s’occuper des affaires des autres. Les algériens veulent un Président qui sait nouer des relations stratégiques intelligentes avec les autres pays et non pas un fou furieux à la tête d’une secte apocalyptique (l’Etat Major de l’armée) qui mène l’Algérie à l’isolement, à la diabolisation et au final à la destruction. Les algériens ne veulent pas saddam hussein, ils ne veulent pas Yacine Sinouar, ils ne veulent pas Kaddafi, ils ne veulent pas Bachar El Assad, ils ne veulent pas des Ayatollah, ils ne veulent le Hams, le Hezbollah. Les algériens veulent un nouveau Chadli Bendjedid, un nouveau Zeroual, un nouveau Mouloud Hamrouche. Les algériens veulent pouvoir se prononcer sur la politique extérieure dementielle menée par Kelboune le fou
J’ai crû comprendre que les Russes cherchaient un port accueillant pour leur marine de guerre chassée de Syrie.