15 avril 2025
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Attaf rencontre Lavrov à Johannesburg : une première depuis l’échec de l’Algérie à rejoindre les BRICS

À l’occasion de la réunion ministérielle du G20 qui s’est tenue les 20 et 21 février à Johannesburg (Afrique du Sud), une rencontre entre le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, et son homologue russe Sergueï Lavrov, a mis en lumière la solidité du partenariat stratégique entre l’Algérie et la Russie, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale résidant à l’étranger.

Toutefois, derrière ces échanges diplomatiques se cachent des défis majeurs qui mettent à l’épreuve cette relation, notamment après l’échec de l’Algérie à intégrer le Club des BRICS en août 2023.

On se souvient de la phrase assassine lâchée à l’époque par le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov. Le chef de la diplomatie russe, cité par l’agence Sputnik, a expliqué que le poids, l’autorité et la position d’un pays candidat sur la scène internationale ont été les principaux facteurs pris en considération. « Il est essentiel que nous agrandissions nos rangs avec ceux qui partagent notre vision commune », a précise le ministre russe des Affaires étrangères.

« Sur ces critères, les six pays dont les noms ont été annoncés aujourd’hui  répondent pleinement », a précisé Sergueï Lavrov dont la récente rencontre avec Ahmed Attaf à Johanesburg est la première avec un responsable algérien depuis  août 2023, date à laquelle Lavrov n’a pas mis les pieds en Algérie. 

 Et ce, malgré la multiplication des échanges de visites de responsables russes de haut niveau en Algérie. 

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Un signe que cette phrase a dû fâcher les autorités algériennes contrariés  qu’elles devraient l’être de n’avoir  pas pu  intégrer  le Club des pays émergents pour renforcer la position du pays sur le plan diplomatique

Un partenariat stratégique à consolider

L’Algérie et la Russie entretiennent des liens historiques, renforcés par des accords de coopération économique et militaire. La réunion du comité mixte algéro-russe  en janvier dernier à Alger a témoigné de cette volonté de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et du commerce.

Néanmoins, l’échec de l’Algérie à intégrer les BRICS,  un groupement qui regroupe les puissances émergentes, a constitué un revers pour la diplomatie algérienne. La Russie avait pourtant soutenu la candidature de l’Algérie, mais celle-ci n’a pas été retenue dans la première vague d’adhésion. Cet échec a ouvert des interrogations sur l’efficacité de la stratégie diplomatique algérienne et sur le véritable niveau d’engagement de ses alliés traditionnels, y compris Moscou.

Les enjeux économiques et la diversification des partenariats

L’Algérie cherche à diversifier ses partenariats économiques, longtemps dominés par la Russie et la Chine. La nécessité de moderniser son économie, de réduire sa dépendance aux hydrocarbures et d’attirer des investissements étrangers demeure une priorité. La Russie, de son côté, est confrontée à des sanctions occidentales qui compliquent ses relations économiques avec ses partenaires, y compris l’Algérie.

L’absence de l’Algérie dans les BRICS  limite également ses perspectives d’intégration dans les circuits économiques alternatifs, ce qui pourrait ralentir certains projets communs avec la Russie. En outre, Alger renforce ses relations avec d’autres acteurs tels que la Turquie, l’Inde, et les pays du Golfe, ce qui pourrait redéfinir les équilibres de ses alliances.

Les tensions géopolitiques et la politique étrangère algérienne

Sur le plan diplomatique, l’Algérie et la Russie partagent une convergence de vues sur plusieurs questions internationales, notamment la cause palestinienne  et la situation au Sahel.  La montée des tensions en Afrique de l’Ouest, avec la présence de groupes terroristes et l’instabilité politique, constitue une préoccupation majeure pour Alger et Moscou.

Cependant, la guerre en Ukraine a compliqué les positions de certains pays du Sud, dont l’Algérie, qui tente de maintenir une posture denon alignement.  Cette approche prudente pourrait affecter ses relations avec Moscou, qui attend un soutien plus marqué de la part de ses partenaires stratégiques.

Vers une nouvelle dynamique algéro-russe ?

Malgré les obstacles, Alger et Moscou semblent déterminés à renforcer leur coopération, notamment dans le domaine énergétique et militaire. L’Algérie continue d’acheter des armements russes et cherche à renforcer sa souveraineté industrielle avec le soutien de Moscou.

Toutefois, pour surmonter les défis actuels, l’Algérie devra repenser sa stratégie d’intégration régionale et internationale, en misant sur une diversification de ses partenariats et en renforçant son attractivité économique.

L’échec de l’adhésion aux BRICS n’est pas une fin en soi, mais il rappelle à l’Algérie que la construction d’un leadership économique et diplomatique exige une approche plus proactive et des alliances plus diversifiées. La relation avec la Russie, bien que stratégique, devra désormais s’inscrire dans une dynamique plus équilibrée pour répondre aux aspirations économiques et politiques d’Alger.

Samia Naït Iqbal

9 Commentaires

  1. Les algériens en ont marre des ambitions diplomatiques égotiques de nos dirigeants. Ils en ont marre de leur bêtise et de leur incompétence diplomatique. Ils n’ont pas compris que tout est plié ? Ils n’ont pas compris que la ligue arabe n’existe plus. Au moyen orient c’est l’Arabie saoudite et les EAU les leaders avec deux partenaires de poids : l’Egypte et la Turquie.. C’est une rapport de force que jamais le régime algérien ne pourra renverser. Les algériens s’en foutent des ambitions diplomatiques du fou furieux que les généraux criminels nous ont imposé. Les algériens veulent un Président qui fera qu’on cessera d’avoir honte d’être algérien. Les algériens veulent un président qui soit apprécié et respecté de ses pairs (ce qui est loin d’être le cas pour Kelboune). Les algériens veulent un Président qui s’occupe du pays et du peuple sans s’occuper des affaires des autres. Les algériens veulent un Président qui sait nouer des relations stratégiques intelligentes avec les autres pays et non pas un fou furieux à la tête d’une secte apocalyptique (l’Etat Major de l’armée) qui mène l’Algérie à l’isolement, à la diabolisation et au final à la destruction. Les algériens ne veulent pas saddam hussein, ils ne veulent pas Yacine Sinouar, ils ne veulent pas Kaddafi, ils ne veulent pas Bachar El Assad, ils ne veulent pas des Ayatollah, ils ne veulent le Hams, le Hezbollah. Les algériens veulent un nouveau Chadli Bendjedid, un nouveau Zeroual, un nouveau Mouloud Hamrouche. Les algériens veulent pouvoir se prononcer sur la politique extérieure dementielle menée par Kelboune le fou

    • ahhhaaaa… Exactement ! Mais, vous oubliez que Michael Langley de l’AfriCom est deja passe’ a Alger – En tenue de COMBAT/Trehi, pas en Costume… a son habitude, quand il va en Italie, Allemagne ou Israel. Il a guagne’ ses etoiles en Iraq et Afganistan. Il sait qu’avec les Momos, c’est inutile de parler. Ils, surtout avec un patron comme Trump, ne voudront enttendre que les Nombres: Combien des Milliards dans le fond souvrain a NY allez-vous CEDER ? Quand aux Americains d’acheter du petrole pour voir leurs Dollars aller en Chine ou Russie . . . comme on dit ici « Wake up and smell the coffee ! »
      Reveille-toi et sens le cafe’ !

  2. Avec un Pib estimé à 380,7 milliards USD (2023) l’Afrique du Sud est membre du G20 Celui de l’Algérie à 247 milliards. Or ce chiffre ne prend pas en compte l’économie informelle qui est de 40% du PIB. Selon certains calcul le PIB réel de L’Algérie serait de 400 milliards.

    • Si le Dinard etait CONVERTIBLE ! S’il fallait convertir tous les Dinards en Dollars, il faudrait vendre toutes les mosque’es, dont personne ne veut !

      Les taux de conversion . . . Le taux de conversion entre Etats(Banques Centrales) est calcule’ sur les Dollars dont dispose la Banque Centrale Algerienne, qui provienne des exportations. Et les Dinards mis en circulation, qui proviennent de la planche a billet ou du trabendo, n’ont aucune valeur a l’INTERNATIONALE. Et la richesse des Bi-nationaux ne peut etre factorise’e non-plus !

      Cette notion meme d’Algeriens a l’Etranger n’a d’interet pour la mafia que cette factorisation… Or ceux qui prenne la nationalite’ du pays d’acceuil disent Makkach Menha !

      La seule maniere de sortir du piege dans lequel ils se sont foutus est la Production, c.a.d. la Transformation Locale de la matiere premiere, en Produits Finis. Cela requiert, helas pour eux et leur victimes(Algeriens ottages), DU SAVOIR-FAIRE.

      Ahh le savoir-faire !!!

      63 ans de saloperie avec les Russes n’a rien donne’, sinon du vis – _ que demontrent les militaires Algeriens a 100%.

      _ Bientot 2 siecles de concubinnage avec fransa, et les Algeriens ne sont meme pas arrive’s a copier la 2Chevaux. Les mecaniciens, plombiers, electriciens et meme les macons… et tous ceux qui font la vie en Algerie… Dependent toujours des transports publiques avec leurs outils dans un Sac-a-dos. Il faut se reveiller tot et arriver au chantier deja fatigue’ !

      _ Avant, il y avait les Anes. L’ALN a fait la guerre avec des Saints Anes que le Bon Dieu les recoive dans son vaaaaasssttttt paradis(sans vierges ni bougnoules). Les anes? Les Khawteks de la 3arabia islamia badissia khorotia les ont mange’ !

      Ce que la mafia actuelle cherche a faire c’est reproduire ce qu’a fait Bouteflika, parce que Bouteflika appris ca, apres 20 ans en Arabie. Il a aussi appris quelque chose de plus important: Qu’il n’est et ne sera JAMAIS un Arabe, a genoux ou meme a plat-ventre. Alors il a opte’ de devenir Kabyle, c’est moins fake. Il a aussi compris que toute societe’ a besoin d’etre strate’e, c.a.d. d’avoir au moins 3 classes: L’elite, la classe moyenne est les remplacants des anes. Alors, il s’est entour’e de Kabyles – apres tout, doit-il s’etre dit « ils nous ont libere’ ! et ils ne m’ont pas zigouille’ quand j’etais encore un SNP Marocain. »

      Bref, heureusement qu’il a vide’ les caisses ! Sinon, il n’y aurait RIEN ABSOLUMENT RIEN maintenant !

      La derniere chose a lui reconnaitre, il s’est battu(maigrement soit) et il a vite identifie’ le Teboune qu’il a evicte’ !

      Il a dut se dire: Ce nez-la, c’est pas Algerien, meme pas Africain !!!

  3. Encore une fois (et toujours) je partage les analyses de Magnus quand il se limite à la partie « économie ».
    Effectivement, les Algériens ont horreur d’apprendre et encore plus horreur de fréquenter ceux auprès desquels ils peuvent apprendre (et qui veulent partager leur savoir-faire). Mais ils sont trop fiers pour reconnaitre leur ignorance.
    Dans ces conditions, pas de savoir-faire (qui ne peut pas être acquis par la paresse), on devient tous une « mafia » par la force des choses, chacun à sa façon et selon ses possibilités.
    La détestation du travail (des efforts pour un résultat à long terme) ne permet qu’un seul savoir-faire : celui des combines, des rapines et de l’argent facile, un savoir-faire qui ne construit rien de durable et qui insulte seulement l’avenir !
    C’est pour cela qu’il faut éviter les insultes (elles sont inutiles) et répéter sans cesse les diagnostics en espérant que cela fasse effet.
    En disant cela, je ne suis pas donneur de leçons surtout à ceux qui savent mieux que moi, en particulier Magnus dont je salue la lucidité et les compétences.
    Cordialement.

    • Je cite: « C’est pour cela qu’il faut éviter les insultes (elles sont inutiles) et répéter sans cesse les diagnostics en espérant que cela fasse effet. »

      Merci de me montrer le droit chemin de rasul et allah et omar et ali et khadidja… Avec quelques vierges je m’ameliorerai boucou. Mais, avec 100 Euros ou un bidon de petrole, je me ferais les ongles et meme du rouge-a-levres pour taper beaucoup de choses mliha !

      Cela dit, moi j’ai quitte’ l’afrique et donne’ mes parts a mouh… si seulement c’etait possible de pousser un peu l’afrique vers la france. Rien que la france pas l’europe. et encore vers Paris. Ah les francais… Si c’etait possible je leur deposerais le magreb a St Denis, le moyen orient a st Germain et le reste de l’afrique dans le bois de boulogne. Et tu reguarde le cirque ! Ahhhaaaaa oops j’ai oublie’ elargir le territoire des brobros du 20 eme jusqu’au 13eme arrandissements.

  4. A Magnus, Loin de moi l’idée de tenter de montrer le chemin droit à quiconque (et surtout pas à toi) .
    Et je suis aussi loin des affaires de la religion que tu peux l’être !
    On peut avoir quitté sa patrie (son lieu de naissance) mais jamais complètement et définitivement.
    Il ne faut jamais dire « Fontaine je ne boirais plus de ton eau »
    Justement, mon propos est de suggérer de respecter les opinions (qui peuvent changer) car comme on dit il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
    Si les Algériens se respectaient les uns les autres (moins susceptibles) dans la vie quotidienne, dans les plus petites choses, il y aura certainement un changement.
    Comme on dit, que chacun balaie devant sa porte, plutôt que d’attendre le Grand Changement, la Révolution (une autre), surtout quand on sait comment les révolutions finissent !
    C’est cela (aussi) l’extrémisme qu’on dénonce souvent.
    Nous sommes adeptes du TOUT ou RIEN.
    Et aussi de TAGHENENT TAKHASSART .
    Cordialement (à toi, à toutes et à tous).

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