3 mai 2024
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L’Algérie hors course du BRICS

Deux raisons indépendantes de l’Alliance Économique. Dans le contexte actuel de reconfiguration géopolitique mondiale, où des coalitions telles que le BRICS gagnent en importance, l’Algérie se trouve confrontée à des défis cruciaux.

Bien que sa non-adhésion au BRICS puisse sembler une décision isolée, deux aspects fondamentaux méritent une réflexion sérieuse : l’influence des conseillers et l’essence du patriotisme.

L’influence des conseillers

Un leadership avisé reconnaît l’importance de s’entourer de conseillers compétents. L’histoire regorge d’exemples où la collaboration entre dirigeants et conseillers a façonné des politiques qui ont transformé des nations.

Des figures telles que Henry Kissinger, Deng Xiaoping, et Thomas Jefferson ont démontré l’impact significatif qu’un conseiller bien choisi peut avoir sur la destinée d’un pays. En Algérie, une approche similaire pourrait ouvrir la voie à des décisions plus éclairées et stratégiques.

L’essence du patriotisme

Le patriotisme authentique va au-delà des discours enflammés. Il se manifeste dans des actions tangibles telles que la confiance en ses propres ressources, l’investissement dans le développement national et le refus de privilégier des intérêts personnels au détriment de l’intérêt collectif. En cultivant cette fibre nationale, les dirigeants en Algérie pourraient renforcer le tissu social et économique de leur pays, tout en consolidant sa position sur la scène internationale.

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Conclusion

La non-adhésion de l’Algérie au BRICS ne peut être analysée indépendamment de ces deux aspects. Bien que l’alliance économique en question puisse exiger des critères spécifiques, l’importance de la gouvernance efficace et du patriotisme sincère transcende les considérations purement économiques.

En adoptant une approche plus professionnelle et en cultivant un sentiment de fierté nationale authentique, l’Algérie pourrait mieux positionner ses aspirations dans un monde en constante évolution. Cette réflexion vise à encourager un dialogue constructif sur les défis et les opportunités auxquels l’Algérie est confrontée dans un paysage géopolitique en mutation rapide.

En dernière analyse, c’est en faisant preuve de vision, de responsabilité et de détermination que l’Algérie pourra réaliser son plein potentiel sur la scène internationale.

Le BRICS est une coalition économique et politique composée du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Fondé en 2006, il vise à renforcer la coopération entre ses membres émergents et à défendre leurs intérêts communs à l’échelle mondiale. Avec un quart de la surface terrestre, près de la moitié de la population mondiale et un quart du PIB mondial, le BRICS représente une force significative dans les discussions économiques mondiales, cherchant à contester l’hégémonie économique occidentale dans un monde multipolaire en évolution.

Ahcène Hédir, ingénieur de formation, chef d’entreprise et romancier.

6 Commentaires

  1. Les observateurs politiques font souvent la même faute en analysant les problèmes de l’Algérie: Ils supposent que le problème qui empêche l’Algérie de décoller est un manque de compétences. Comme si le Pouvoir algérien aimerait bien développer le pays mais ne sait pas trop comment s’y prendre.
    A mon avis, il n’en est rien. Ce Pouvoir ne s’intérese pas du tout au développement économique, et encore moins culturel, du pays. Les hommes du pouvoir veulent une seule chose: avoir la paix pour pleinement profiter de la rente. Le peuple est perçu comme autant de bouches à nourrir, pas comme un potentiel productif. Il peut se permettre ça parce que ce ne sont pas les contributions fiscales qui financent le gouvernement, mais la rente des hydrocarbures. Le Pouvoir n’a donc pas besoin du peuple, et donc pas besoin de le respecter ou lui donner trop de liberté.
    Ce Pouvoir est autoritaire parce qu’il peut se permettre de l’être. C’est comme un père de famille sévère qui ne permet pas à ses enfants de travailler et qui les blâme ensuite et les méprise parce qu’ils ne font rien.

    La Chine a réussi son immense exploit depuis les années 1970 parce que ses dirigeants le voulaient. Et quand on veut, on peut.

    • Azul kichi
      Tout à fait de ton avis
      J’ajoute deux faits
      Le premier c est les Anegeriens (90%) franchement ils be valent pas un radis .
      Le deuxième la junte ne veut pas de développement en dehors de son cercle
      Rabrab à été mis en prison car il s est affranchi de la tutelle
      Imagine des entrepreneurs (même peu nombreux) libres de faire leur boulot de facto ils sont indépendants du pouvoir
      Imagine la libéralisation des exportations tous les anesgeriens s y mettront corps et âmes de de facto ils s affranchissent du pouvoir

      Que devient dieu sans les croyants?

      • Salut, El Hassi. C’est exactement ça. Le jour où il y aura une classe t une induxrie productives en Algérie, ça sera la fin de ce Pouvoir, et ce Pouvoir le sait.

      • Quant au peuple, il est ignare, parce que c’est ce que veut ce Pouvoir. Il n’a que faire d’un peuple éduqué. C’est ça le but de l’arabisation et de l’islamisation du pays.

    • Si juste et bien dit. Rien a rajouter, sinon ettendre ce point subtile: « … Le peuple est perçu comme autant de bouches à nourrir, pas comme un potentiel productif. »
      Cette perception n’est pas une simple tournure d’esprit. C’est un veritable sentiment de non-appartenance. Et pourtant c’est la notion primaire de laquelle emerge la notion de nationalite’ et tout ce qui va avec. Leur rapport aux population, et non une encore moins peuple, est tout simplement LA DISTANCE.
      Ce sentiment-la est visible a travers leur defense acharne’e de cette notion utopique de nation Arabo-Islamique. Une ide’e feerique sans fondement, encore moins une base, dans la realite’. Entre cette clique et les populations, il n’y a qu’une relation: LE MEPRIS TOTAL. En temoigne l’Alienation a laquelle elles(populations) sont soumise de force. En temoigne les lois qu’elle(clique) leur(populations) cuisines et leurs applications aleatoires…

      Au dela ce realite’, il n’y a pas d’economie en Algerie. Le gouvernement Algerien n’est qu’un service de commandes en gros.

      • Une économie est un système de production et de distribution de biens et services. En Algérie il y a seulement un système de distribution…de la rente.

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