3 mai 2024
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Nouveaux membres des Brics : l’Algérie recalée

Brics

L’Algérie ne figure pas parmi les nouveaux membres des Brics. Ce qui constitue un échec mémorable à toute la politique d’influence que Tebboune et ses équipes ont déployé depuis plusieurs mois. Ni Poutine auquel il a tressé des lauriers, ni le président chinois n’ont finalement renvoyé l’ascenseur à Tebboune.

Quel échec pour la diplomatie versus Tebboune ! L’Algérie de Tebboune ne sera pas membre des Brics, contrairement à tous les discours tenus par le chef de l’Etat et ses porte-voix. En tout cas, pas cette fois-ci. Tebboune qui fanfaronnait devant les médias algériens doit manger sa chéchia après cette énième déconvenue diplomatique. N’a-t-il pas déclaré à la télévision que la Russie, le Brésil et la Chine étaient favorables à la candidature de l’Algérie ? Comment est-ce possible ? Ces pays auraient-ils changé d’avis ? Ou Tebboune aurait inventé ce soutien ? Une chose est claire : cet échec marque un moment de rupture de confiance dans les déclarations d’un chef de l’Etat qui promet, parle dans le vent.

En revanche, l’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis rejoignent, à compter du 1er janvier 2024, le groupe des pays émergents, a annoncé ce jeudi le président sud-africain Cyril Ramaphosa durant le 15e sommet des Brics qui se tient actuellement à Johannesburg.

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C’est un jour historique en Afrique du Sud : les leaders des cinq pays des Brics – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – ont tenu un point presse au centre de conférence de Johannesburg, pour faire le bilan de leurs délibérations, après trois jours de sommet.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa vient de l’annoncer : ce sont au total six pays qui ont été acceptés dans ce club jusqu’à présent fermé, dont deux du continent africain. L’Égypte et l’Éthiopie font leur entrée avec l’Argentine, l’Iran, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis. « Avec ce sommet, les Brics entament un nouveau chapitre », s’est félicité Cyril Ramaphosa.

Tebboune ne participera finalement pas aux Brics !!!

Membres dès le 1er janvier 2024

Leur adhésion prendra effet au 1er janvier 2024, comme l’a précisé le président sud-africain.

Les Brics, qui vont devoir se trouver un autre nom, ont donc réussi à trouver un terrain d’entente, autour des critères d’entrée et des candidats à accepter, puisque le choix a dû se faire à l’unanimité.

Cette décision historique va certainement transformer la dynamique au sein du groupe, avec des pays aussi variés en termes d’économies et d’affinités politiques.

Cette décision est « un grand plaisir » pour le président brésilien Lula et a été accueillie comme une preuve du renforcement d’un monde « multipolaire » pour le Premier ministre indien Narendra Modi. Le président russe Vladimir Poutine ainsi que Xi Jinping ont envoyé leurs  félicitations aux nouveaux membres.

L.M/Rfi

55 Commentaires

  1. Non, vous vous trompez. Voici ce qui s’est réellement passé : L’Algérie a été acceptée et même priée de rejoindre les BRICS mais son président a déclaré en paraphrasant Groucho Marx : « Après réflexion, ça ne m’intéresse pas d’adhérer à club qui accepte des pays comme le mien pour membres ».

    • Hein ? L’Ethiopie ? Attendez que je ramasse mes bras pour taper sur mon clavier ! C’est y pas l’un des pays jadis les plus pauvres du monde où sévissait la famine pendant plusieurs années, et jusqu’à aujourd’hui ? Avec un Pib par habitant trois fois inférieur à celui de l’Algérie ?

      Je n’arrive pas à encaisser ce coup bas à ma modeste humilité. L’Arabie Saoudite c’est un pays industriel peut-être? Ayavavaaa ! Nos voisins de l’ouest vont jubiler et nous rendre tout ce q’on leur a prêté lorsqu’eux n’ont pas été invités pour entendre la sentence humiliante qui nous a été infligée par nos meilleurs amis.

      Daghen ,il ne faut peut-être pas trop s’offusquer, nous avons aussi des petites choses à nous reprocher. Est-ce qu’on leur a dit, nous, quand on a pris le train d’Addi seuls pour arriver au fond les premiers rien que pour les ringardiser ? Et même si on voulait qu’ils concourent avec nous , on leur aurait mis les critères d’admission tellement bas qu’ils n’auraient jamais pu les atteindre même en se laissant tomber.

      Je crains qu’avec des amis comme la Chine et la Russie, on aurait du mal à nous trouver des ennemis à leur niveau.

      • Normalement, quand on veut devenir membre d’un club comme les BRICS, on n’annonce pas publiquement qu’on a le désir ardent de le rejoindre et l’intention bien arrêtée de présenter sa candidature avant d’avoir l’assurance qu’on sera accepté. On travaille dans les coulisses d’abord, et si ça ne s’annonce pas bien, on n’a rien dit, ma goulna walou. Tandis que l’annoncer sur tous les toits avec tambour et trompette et puis se voir refuser l’entrée comme ça, c’est plutôt une honte. C’est comme un homme qui annonce à grande pompe qu’il sera bientôt marié à une femme et fait déjà les préparatifs pour la fête et envoie des invitations à tous alors que la femme ne lui a pas encore donné de réponse à sa demande de mariage. En un mot, h’chouma.

    • Je vois d’ici tous ceux qui sont portés sur le dénigrement systématique jubiler. Tu vas voir a Kichi, qu’ils diront que même si on avait candidaté chez les lépreux ils ne nous auraient pas acceptés .

      Alors que c’est juste pour faire attraper les autres et pour rendre service qu’on a candidaté et pas du tout pour notre propre compte.

      On n’avait pas vraiment envie d’entrer chez ces Brics. Il suffit de voir le dossier de candidature qu’on leur a remis. On leur tellement mâché le travail qu’il fallait qu’ils soient complètement idiots pour nous accepter.

      • Blague à part, yerham babak, à part la Chine, quel pays des BRICS est un poids lourds industriel? Un club d’imluẓa. La Russie ne produit rien en dehors de l’armement et du blé, les autres à peine de quoi se nourrir et se vêtir. Le Brésil exporte quelques ustensiles de cuisine, l’Argentine est empêtrée depuis un bon demi-siècle dans des problèmes multiples et inextricables, l’Ethiopie n’en parlons pas, etc. Tous ces pays ont évidemment le potentiel de devenir d’importants joueurs dans l’économie mondiale, mais le potentiel ça ne veut rien dire. Si on s’en tenait au potentiel, l’Algérie serait la deuxième ou troisième économie mondiale.

        • Bonjour
          Je pense que tu es dans l’erreur.
          -L’Ethiopie est un pays très dynamique (il faudrait aller ce documenter sur son potentiel attractif au niveau des investissement étrangers)
          L’Ethiopie fabriques des chaussures de sport L’Anegérie en importe !!!!!
          La Russie produit le plus grand avion transporteur ; « en plus des meilleurs effet Peltier au monde » et sans doute a la plus grande Ecole de pétrole au monde EH oui ce n’est pas l’université de LUMAMBA

          l’Inde vient de déposer un engin sur la lune et ayant une petite connaissance c’est le pays qui a le plus de potentiel ; plus que la chine quand on est dans une réunion internationale on le voit ca saute aux yeux.
          L’Egypte franchement je ne sais pas ou alors c’est parce que ce pays a refusé d’etre dans la MENA
          l’Iran fabrique des 405 Peugeot sans la bénédiction de la France
          L’Iran fait peur à l’arabie saoudite
          Au niveau Nucléaire ils sont presque au niveau de PAKISTAN

          Pour L’anegérie ca saute aux yeux (c’est dommage je ne souhaite pas écrire des vulgarités ; alors que c’est vraiment l’exemple qui correspond à 100%) ce n’est pas un bon parti
          Demain le pétrole est à 15 $ c’est la ruine et peut etre la guerre civile
          en plus un pays qui a trop de litige politique et économique
          Un pays qui met en demeure une société qui a construit le plus long tunnel au monde pour un tunnel de quelques Km c’est de la foutaise en plus c’est une société Japonaise faut etre un con pour le faire
          Si on ajoute l’instabilité c’est normale qu’elle soit ECONDUIT.
          VOICI CE QU4ON PEUT LIRE SUR ALGERIE 360
          « Dans une interview sur la radio chaine 1, le directeur de la région MENA au ministère sud-africain des Affaires étrangères s’est dit « optimiste quant à la possibilité d’une adhésion de l’Algérie au groupe des Brics, car elle y est qualifiée pour plusieurs considérations ». »
          Cela veut dire que l’algérie n’est meme pas considérée comme un pays souverain ce pays est dans le MENA (MIDLE EAST NORTH AFRICA) ca veut dire le pays est une soumise des CHIKOURS ARABE
          C’est la Nième fois que je l’écris le MENA est une soumission politique et économique

          Le pourquoi des pays producteurs de des hydrocarbures c’est pour imposer la monnaie et faire pression sur comme en 1973

          • @EL-HASSI : C’est bien ce que je disais: Ces pays peuvent tous avoir un « potentiel », un grand « potentiel » mais est-ce le potentiel qui importe ou la réalisation, au moins partielle, et/ou une possibilité distincte de réalisation de ce potentiel dans un futur très proche? L’Algérie aussi a un potentiel énorme, mais quelle est la probabilité qu’il puisse se réaliser ?

            • Il se trouve justement, mon cher ami, que le dynamisme de l’économie éthiopienne est, en grande partie, due au Premier Ministre Abiyi Ahmed Ali, un de trempe que l’Abissynie sait produire. Pourtant militaire, lui aussi, et, en plus, spécialiste du renseignement lui aussi!

          • MENA est un acronyme des Nations-Unies pour désigner la prétendue région Moyen-Orient et Afrique du Nord, appellation imposée par le « groupe arabe » au sein de cette institution internationale. C’est l’un des stigmates de la bataille idéologique gagnée par le nationalisme arabe, qui à réussi, y compris chez nous, à substituer à la désignation historique de notre Région : l’Afrique du Nord, celle de Maghreb, sous entendu arabe! Pour en sortir, c’est bien simple : il suffit d’une demande formelle de notre gouvernement adressée au Secrétaire Général de cette institution pour en sortir, tout comme nous pourrions immédiatement sortir de la Ligue arabe, dont l’unique vertu est d’entretenir une bureaucratie égyptienne oisive et pléthorique. Ce qui n’est, hélas, pas demain la veille.

  2. l’Iran, une immense civilisation, un gouvernement obscurantiste mais réellement nationaliste; au minimum un énorme potentiel énergétique; ça passe.
    L’Argentine, un grand pays puissant. Pays tellement attractifs qu’il a continué à attirer des vagues d’émigrants européens jusqu’aux milieux du 20e siècle. Pays à potentiel immense qui peut se relever rapidement de ses récentes difficultés. Pari sans grand risque sur l’avenir. Ça passe.
    Il y a la Saudie et les Émirats. Quand elle a eu son indépendance, l’Algérie, par rapport à ces pays, avait les infrastructures et le potentiel d’un pays européen de l’époque. Sa proximité avec l’Europe, sa profondeur dans le contiennent africain… Par rapport à l’Algerie, ces pays désertique à l’époque étaient des spectres, des pays des mirages di tlemmast n w azal. Bon, ils sont acceptés car disposant d’énormes réserves financières. Ils adoptent en plus une politique volontariste. Des régimes despotiques qui s’échinent cahin cahin à imiter les despotes éclairés des 18 et 19e siècles européens. Ça mérite l’encouragement. Ça passe.
    Il y a l’Ethiopie; ça ne fait pas 30, 40 ans, la famine y décime des centaines de milliers de personnes chaque année. Enfants gavés aux biens mal acquis que nous étions, culture officielle aidant, on faisait des blague sur le dos des braves Ethiopiens. Ils ont réussi à redresser la barre, non pas avec la parlotte usée jusqu’à la moelle, non pas en s’appuyant sur des incompétents professionnels et un appareil d’état répressif. Ça passe.
    L’Egypte, je ne sais rien. Peut être qu’eux, au moins sont récompensés pour n’avoir pas renié les dividendes matérielles des l’héritage pharaoniques. Je dis peut-être
    Peut-être aussi que l’Algérie aurait dû postuler avant aux BRICS avant la destitution du GPRA. C’était peut-être sa chance.

    • L’Éthiopie est d’abord un pays très peuplé, le deuxième en Afrique après le Nigeria avec 123 millions d’habitants, c’est aussi un pays dynamique avec une croissance proche de 7%, la première compagnie aérienne du continent, le siège de l’UA et SURTOUT c’est la porte d’entrée de la Chine en Afrique et les BRICS c’est d’abord et surtout la Chine. l’Adhésion de l’Égypte c’est encore le choix de la Chine pour éviter un conflit menaçant avec l’Éthiopie sur l’exploitation des eaux du Nil mais aussi contrôler le Moyen Orient et sécuriser son approvisionnement en hydrocarbures avec l’intégration dans l’organisation de gros producteurs disposant de grandes ressources financières (dans la perspective illusoire d’une monnaie alternative au Dollar).

  3. Soyons lucides, detachons nous du nationalisme aveugle qui dopent les algériens. l’Algérie de Teboune vit dans le mensonge. ce type n’a pas le niveau pour diriger une boutique de fruits secs. Il joue sur la chauvinisme extrême qui caractérise le pays, je dirai même la maladie …
    l’Algerie ne répond à aucun critère. son économie est rouillée, corrompue et verrouillée par des mafieux. l’Éthiopie est largement devant en matière de croissance et d’environnement des affaires…ouvrez les yeux
    mais ils trouveront le coupable : le Maroc !

  4. Cher(e)s compatriotes

    Le quitus pour entrer au sein des BRICS a partir du janvier 2024 a donc finalement été donné à l’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis . Malheureusement hélas l’Algérie n’y figure pas. çà sera ..peut-être lors de la prochaine réunion ??!!! Pas si sûr !

    En attendant, Tebboune doit se calmer un peu , arrêter ces délires, ne pas prendre ses désirs pour des réalités. Il devrait plutôt se mettre sérieusement au travail en définissant des stratégies économiques et financières claires, sérieuses et engageantes pour faire accéder le pays d’abord au mois d’abord au seuil des pays émergeants ! On ne doit plus continuer à s’amuser à donner l’illusion de gouvernance économique en s’occupant des pénuries de bananes, de lait, de semoule, etc..etc .. Ce n’est pas bien de faire croire qu’une gestion de la pénurie est une politique économique stratégique.

    Par ailleurs, à chaque sortie dans les régions du pays Chengriha nous claironne qu’on a des équipements militaires performants, des chars et des avions de chasse derniers cris mais est-ce suffisant ? Il faut que le pouvoir et nous-mêmes citoyens prenions, en urgence, conscience qu’un pays ne se dirige par d’une manière hyper centralisée, dirigiste, de manière administrative ou avec une économie de rente !

    Il faut également que le régime arrête sa politique de persécution envers les citoyens, arrête de les emprisonner pour des broutilles, pour une intervention sur les réseaux sociaux, ou parce qu’on critique une politique économique et sociale donnée. C’est une honte pour notre pays. Le pays ne peut pas aller loin avec la peur au ventre ou l’épée de Damoclès au dessus de nos têtes. De plus, cela donne une mauvaise image d’insécurité dans le pays vis à vis des pays étrangers ! Au lieu de chercher la confiance du peuple, de celle son intelligentsia, de sa diaspora, le pouvoir continue de faire peur au peuple avec ses méthodes policières, ses menaces, avec l’esprit de 62 qui continue. Quel gâchis, quel crime, quelle perte de temps y’a dine ezzah !

    Il faudrait que les patriotes insistent en permanence derrière les fesses de ce pouvoir pour imposer une transition démocratique inclusive progressive, et que le pays s’installe dans la confiance, dans la cohésion sociale, l’Etat de droit, de la démocratie, des libertés, de la paix civile et du développement. Il y va de l’avenir du pays et de ses enfants. On ne peut plus avancer sans un minimum d’ouverture du champ politique et médiatique ! Mouhaal oua abadène !

    A + et mes salutations à tous les algériens patriotes, jaloux de leur pays, ce que ne sont pas nos dirigeants, ceux qui se prennent pour nos chouakers (pardon pour le terme) !!

    • Bien d’accord avec vous. Nul ne peut récolter le bléqu’il n’a pas semé. Il y a un dicton béninois qui dit en sbstance : « si tous les enfants du pays venaient, chacun, mettre son doigt sur un trou de la cruche percée, alors, et alors seulement, notre eau sera sauvée »!

    • Bien d’accord avec vous mon frère. Nul ne peut récolter le blé qu’il n’a pas semé. Il me vent à l’esprit un beau dicton béninois : « si tous les enfants du pays venaient, chacun, mettre son doigt pour boucher un trou de la cruche percée, alors notre eau sera sauvée »!

      • Cet aphorisme est prêté au Roi Béhanzin du Dahomey, héros national du Bénin, qui lutta contre l’agression coloniale française. Déporté à Alger après sa défaite, il y mourut en 1906. Correction : il ne s’agissait pas d’une cruche, mais d’une jarre.

  5. L’espoir n’est pas perdu, ya l’khawa. D’après un certain Algérien Patriotique: « L’Iran, l’Argentine, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis intègrent les BRICS […] à partir de janvier 2024 » tandis que…« 𝑳’𝑨𝒍𝒈é𝒓𝒊𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒓𝒆𝒋𝒐𝒊𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒏𝒏é𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒄𝒉𝒂𝒊𝒏𝒆, 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒂𝒏𝒏𝒐𝒏𝒄é 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝒑𝒓é𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝑻𝒆𝒃𝒃𝒐𝒖𝒏𝒆. » 

  6. Mâ3liche, l’essentiel est que le Maroc n’y figure pas non plus. De plus, un détail important à rappeler: Tebboune a néanmoins réussi l’exploit de faire inviter (imposer serait plus approprié) Benbatouche au sommet des BRICS. L’humiliation devient donc beaucoup moins humiliante. Reconnaissons que l’accueil triomphal réservé à Benbatouche arrivé en grandes pompes à Johannesburg sur Air Force 1 de la RADP est un exploit de la qawa dhariba dont l’importance dépasse de très loin l’adhésion aux BRICS, surtout maintenant que l’Éthiopie en est membre. Aussi, l’honneur est plus que sauf, malgré tout. Ne dit-on pas que faute de grives, on se contente de …?

  7. Ardjaw, bounichète, il ne faut pas croire que j’ai viré ma cuti pour rejoindre la meute des dénigreurs systématiques.

    Ce n’était que pour accuser le coup , que j’ai pris le sujet avec une légère ironie sur l’autre fil. Ce n’est qu’un au revoir. Mais aussi surtout pour suivre le rythme de la joie et la précipitation avec lesquelles cette mauvaise nouvelle nous a été rapportée.

    A vrai dire je ne comprends pas pourquoi l’Algérie serait-elle recalée. On ne peut pas dire que les économies l’Argentine de la Russie ou de l’Ethiopie soient vraiment performantes. Quant à l’Inde 90% de ses habitants vivent en dessous du dessous du seuil de misérabilité. Entre nous comparée, l’Algérie c’est la Suisse. Quant à celles de l’Arabie Saoudite et des Emirats elles ne sont pas moins rentières que la nôtre. Au vu de tout ça je ne vois pas ce qui aura manqué à l’Algérie. Sinon je ne crois pas que l’acceptation de l’Arabie et de Emirats qui ont toujours été dans l’autre camp procède d’une grande prudence ou d’un grand raffinement.

    Je ne vois vraiment pas ce que nous aurions perdu à ne pas rejoindre ce groupe et ce que ous aurions gagné si on en faisait partie.

    C’est pour ces raisons que selon des sources généralement bien informées , l’ Algérie ne tardera pas à rejoindre les Brics, dans un temps relativement pas lointain. Tout vient à point à qui sait attendre. Et si ce , n’était pas le cas, tant pis !

    Ontoulika ,moua, je ne me sens absolument pas concerné par ce rabrouement, je n’ai jamais demandé à rejoindre les Brics , j’étais confortablement assis dans le wagon de tête dans le train de la régression d’Addi. Ce que je dis je ne le dis que pour compatir devant notre orgueil national qui vient de prendre un sacré coup. Mais c’est vrai que collatéralement kamim, je suis vexé.

    Maintenant on sait que quand on a des amis comme la Chine et la Russie, nul besoin de se chercher avec qui se fâcher ailleurs. Moua , s’il me manquait quelques égards ou un chouia de considération ce n’est pas chez ceux-là que j’irai la chercher.

    Il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur , car parfois à quelque chose malheur est bon. Nous allons pouvoir enfin embarquer tous ceux qui hésitaient à monter dans le train de la régression. Et chah fi le qamum des Brics, quand ils viendront nous chercher on sera déjà loin et peut-être même qu’on sera passé de l’autre coté chez Godot pour lui reprocher de ne pas être venu quand on l’avait attendu.

    Putain ! Même pas au niveau de l’Ethiopie ? Non !!!

    • Les dirigeants des BRICS savent ce qu’est la pauvreté et la corruption. Elles sévissent toujours dans leurs propres pays. Ce qui leur importe, c’est se renforcer du dynamisme de nouveaux membres, mais aussi, à l’occasion, de leurs ressources qu’ils soustraient à celles de l’adversaire, pour les adjoindre aux leurs.

  8. Comme tous les observateurs sérieux s’y attendaient, les dirigeants des BRICS ont fait le bon choix pour leur élargissement de leur Groupe à de nouveaux pays membres. Il y manque, certes, l’Indonésie, ainsi que d’autres pays asiatiques qui y ont toute sa place, mais la raison de cette absence tient au seul fait que ces pays n’ont pas introduit de demande formelle d’adhésion. Pour le reste, les six pays cooptés, à savoir, l’Argentine, l’Arabie Saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes Unis, l’Iran, l’Éthiopie, l’ont été sur des critères rationnels clairs : leur capacité d’accroitre à la fois la puissance, la crédibilité et l’audience du groupe et le dynamisme de leurs politiques de développement.
    La rationalité ultime des BRICS, c’est-à-dire la stratégie, c’est de réussir là où le Groupe des Non-alignés avait, en son temps, échoué, faute de capacités suffisantes face à l’écrasante domination des puissances occidentales : substituer un ordre international alternatif équitable, à l’ordre états-unien basé sur le dollar, qui fut imposé au reste du Monde au lendemain de la deuxième guerre mondiale, puis renforcé dans les années 1970, par la décision unilatérale du gouvernement des États-Unis de mettre fin à la convertibilité du dollar en or, ainsi que par son accord avec l’Arabie Saoudite pour libeller le prix du baril de pétrole en dollars US, étendu, arbitrairement, au reste du Monde. La rationalité conséquente, c’est-à-dire la tactique, c’est de doter le Groupe de tout les moyens de puissance économique, financière et monétaire nécessaires pour inverser le rapport des forces. Parmi les nouveaux pays cooptés, figurent des puissances pétrolières, telles que l’Arabie Saoudite, l’Iran et les Émirats arabes Unis, qui, ajoutées à la Russie, permettent au Groupe de réunir en son sein la part la plus importante de la production mondiale de gaz et de pétrole. Atout auquel s’ajoute la puissance financière de l’Arabie et des Émirats qui, jointes à celle de la Chine, offriront une base solide à la future monnaie envisagée pour les transactions commerciales et financières entre les membres du groupe, et avec tout pays qui voudrait s’y associer.
    Une question vient aux lèvres : pourquoi cette préférence de l’Éthiopie à l’Algérie, pourtant mieux dotée en ressources naturelles, au PIB deux fois plus élevé pour une population de 45 millions d’habitants, contre 130 millions pour l’Éthiopie? Les régimes politiques n’y sont pour rien, les régimes éthiopien et algérien sont, l’un et l’autre, des régimes autoritaires, tout comme, du reste, ceux de tous les autres membres du Groupe, anciens et nouveaux, à l’exception du Brésil, de l’Argentine et de l’Afrique du Sud. La différence git ailleurs : les dirigeants des BRICS ont préféré s’adjoindre un pays à économie dynamique, aussi pauvre que l’était la Chine d’il y a quelques décennies, ou que l’Inde aujourd’hui, plutôt qu’un pays dont l’essentiel de la politique économique consiste en une répartition léonine des rentes pétrolière e gazière. L’Éthiopie, en dépit de ses turbulences internes, aligne une croissance annelle de 8%, grâce une politique de développement accéléré, conduite, à marche forcée, par des dirigeants patriotes, qui mettent leur intelligence au service de leurs peuples, afin de faire de leur pays le premier « tigre » africain. En revanche, il faudra bien, chez nous aussi, un jour ou l’autre, faire mieux que les bavardages télévisés intermittents, en guise de politique de mise en valeur de nos importantes ressources naturelles, pour le bien être de tous, grâce à nos ressources humaines qui ne sont pas plus sottes qu’ailleurs. Georges Clemenceau disait que la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires. Il y a tout lieu de penser que, chez nous, il en est de même de la politique. Autre différence de taille : la Banque Centrale d’Éthiopie mène une guerre de tranchées aux marchés parallèles pour protéger le Birr, sa monnaie nationale, tandis que la Banque d’Algérie offre un marché parallèle à ciel ouvert au Square Port-Saïd, qui permet à la marabunta qui squatte l’économie de notre pays de transférer, sans vergogne, le produit de sa rapine à l’étranger.

    • Rationnels ? Je dirais même plus : Sur-rationnels.

      Il me semble que les mêmes arguments pourraient plaider en faveur de l’Algérie d’autres contre ceux qui ont été acceptés. La corruption, la gouvernance, le système bancaire n’est pasplus performant chez les anciens membres et chez ceux qui ont été , acceptés.

      Il me semble que c’est plutôt une question de dosage géostratégique que de performance économique. Il y a plus de gens qui vivent sous le seuil de pauvreté en chine qu’en Algérie, et c’est en Inde.

      Je dirais même qu’il y autre chose que l’argent devant ce choix d’accepter l’Arabie et les Emirats et pas l’Algérie. Ce qui n’exclut pas une dose de rationalité, bien entendu.

      • Je ne parle pas spécifiquement de la corruption, qui est, si je puis dire, monnaie courante dans tous les pays, à la différence près qu’elle est plus sophistiquée chez les uns que les autres, et que, de plus, une part importante du produit de la rapine est réinvestie dans l’économie du pays, sur place, par les uns, tandis qu’elle se réfugie à l’étranger pour les autres. En revanche, je visais la caricature d’outil monétaire qu’est le Dinar.

      • L’Inde, c’est un PIB de 3200 milliards de dollars, un marché de 1 milliard 500 millions de consommateurs, une classe moyenne de 300 millions de personnes, éduquée avec un fort pouvoir d’achat et surtout, c’est une démocratie authentique avec une alternance politique à chaque élection. Comparer l’Inde à l’Algérie, c’est une blague ou quoi ?!

    • Il est possible que les pays membres des BRICS aient eu des consultations préalables sur la liste des pays qui seront cooptés lors de leur Réunion au Sommet de Johanesburg, et que l’un des pays membres (l’Afrique du Sud?), ait été chargé d’informer les autorités algériennes que l’Algérie ne figurerait pas sur la liste, ce qui expliquerait que ni Tebboune, ni son Premier ne se sont déplacés à Johanesburg. Nos dirigeants sont-ils capables de tirer les leçons de cet incontestable échec diplomatique, pour présenter un meilleur dossier, lors du prochain Sommet du bientôt G.11, qui se tiendra en 2024, à Kazan en Russie?

      • Probablement  Mais j’ai du mal à croire que le dossier ait été mal ficelé. Je persiste naïvement à croire qu’il s’agit de question de choix stratégique et de dosage. L’Algérie, elle, est demandeuse , rien ne presse. Nous n’avons tout de même pas à faire à des gens si scrupuleux qui font vraiment attention quand ils grimpent au cocotier.

        • Lisez attentivement mon texte, rédigé directement sur le site, ce qui explique quelques coquilles. Il ne s’agit nullement, ici, d’un quelconque dosage géographique, qui aurait conduit à réduire la sureprésentation de la Région Moyen-Orient, mais bel et bien de réunir tout les argument frappants, les seuls que les occidentaux comprennent. Et puis, quelle aubaine, de chipper l’Arabie Saoudite et les Emirats, au nez et à la barbe de l’Oncle Sam!

    • Yelha woulik ay amdakoul… Une observation concernant l’Ethiopie: Le grand potentiel que je vois en Ethiopie est le même – à mes yeux du moins – que celui qui a permis à la Chine de passer de façon fulgurante d’une pauvreté abjecte à la deuxième et bientôt probablement première économie mondiale: son peuple. Dans la langue chinoise la traduction littérale du chinois « comment allez-vous » est « avez-vous mangé du riz aujourd’hui? » c’est dire à quel point la famine guettait toujours. Le peuple chinois est imbu d’une philosophie millénaire de soumission à l’autorité. Leur religion même est le culte des ancêtres. Comme les japonais, ils ont une grande révérence pour leur gouvernement, qu’ils perçoivent un peu comme représentant de l’autorité morale des ancêtres vénérés. Dans leur culture une remontrance de la part des autorités est une grande honte pour l’individu. Un employé blâmé par son patron se sent coupable et contrit, et il peut aller jusqu’à se suicider pour avoir mérité ce blâme, là où un algérien tirerait un couteau ou un fusil contre ce patron. En un mot, les chinois sont disciplinés. On peut faire quelque chose avec eux. Peut-on imaginer la réaction des algériens si leur gouvernement leur interdisait d’avoir plus d’un enfant, comme l’a fait la Chine? J’ai connu de nombreux chinois aux USA. Une famille a résidé chez moi pendant plus de six mois et nous avons voyagé ensemble partout. Ils avaient un seul enfant à cause de cette interdiction, et je ne les ai jamais entendus critiquer cette politique, ni leur gouvernement. C’est à peine si le mari m’a dit un jour que la Révolution Culturelle de Mao était dure et qu’il fallait l’avoir vécue pour savoir qu’elle était absurde. C’est la seule critique de sa part que j’aie jamais entendue. J’ai rencontré bon nombre de ses concitoyens chez eux et chez moi, et la même observation s’applique à eux tous. Un exemple qui montre leur dévotion: Le père d’un ami chinois est venu visiter pendant quelques semaines dans les années fin 1980-90. Il avait plus de 80 ans et était retraité. Il nous a dit qu’après sa retraite il allait toujours à son ancien boulot pour discuter avec ses camarades et travailler quelques heures sans être payé. Il se sentait mieux dans l’ambiance de l’usine qu’à la maison.
      J’ai aussi connu un grand nombre d’éthiopiens et d’éryhtréens. Ils m’ont donné la même impression que les chinois. Ce sont des gens avec qui « on peut faire quelque chose » que je me dis. Avec les nôtres, et je suis qu’avec les égyptiens aussi, c’est comme le dit le dicton américain: like herding cats, comme garder un troupeau de chats, ammin ikessen imchache, impossible de les faire rester dans le troupeau et suivre le berger.
      Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’algériens disciplinés et dévoués, ni qu’il n’y a pas de chinois et d’éthiopiens réfractaires, mais ils ne sont pas typiques. Du moins c’est aisni qu je vois les choses, il se peut que je me trompe…

      • C’est bien le même jugement que je voulais porter sur l’Ethiopie et les éthiopiens, que je crois connaitre un peu, pour y avoir séjourné au moins vingt fois, pour des raisons professionnelles du temps où j’étais en activité. Un ensemble de peuples apparentés, réunis par une très longue histoire, qui ne fut guère un long fleuve tranquille. Mais qui a forgé des hommes d’acier, fiers et travailleurs, à la mentalité, à bien des égards, très proche de celle du peuple chinois, à la différence près qu’ils n’hésitent pas à critiquer leurs dirigeants, mais sans jamais dénigrer leur pays, comme c’est, hélas, bien trop courant chez nous,

  9. Ci pa grave le brizidan du poulizaghyoul a participé aux Brics, peut être qu’ils seront membre avant l’Ânegerie. De toutes les façons falestine chouhada polisaghioul Chouhada, c’est l’essentiel non?
    Anegrik ayoul.

  10. Azul
    « Lqaε-is », pour ne pas dire « taxna-s, deg ubellaε; iṭṭamaε degddelaε »
    Akken ula d iḥṭaṭ ayi : ttawin-d lweqt s iswen(t).

    On ne commence pas par la fin.
    Si la junte militaire au pouvoir en Algérie et sa marionnette Terboune commencent ce mois de septembre avec les choses sérieuses, encore faut-il qu’ils soient légitimes, il faut attendre 86 ans pour avoir un résultat positif. Le jour où l’enfant, qui aura 6 ans en septembre 2023, aura 86, nous écrirons l’an soit l’an 2103. Toute l’Ânegérianité actuelle doit disparaitre et avec elle l’arabisme, l’islamisme…
    Ce n’est qu’à ce moment-là qu’on parlera du Neo-Homo-Algerianus.

    Vous pouvez attendre !

    Toute autre chose : d Laḥruciya n uqelwac : Teččat-id taxna-s, ikemz-itt s ucciw-is. Acciw-is issent-at deg taxna-s, imir iddewwir iyi-man-is.

    Akka i wen-teṭra: tḥercem akkit; acu kan d leḥruciya n uqelwac.

      • La Kabylie libérée ne te demandera pas d’où tu es, mais tout simplement, ce que tu peux faire pour moi.

        Le problème, en effet, ne se pose pas en termes de « … hauts fonctionnaires’ iqvayliyen n zik d tura. », puisque le changement de camp du milieu le moins concentré [faible] vers le milieu le plus concentré [fort], tel le phénomène d’osmose, n’est pas le propre du kabyle, mais de l’opportuniste, du traitre, du musulman (sic !) aliéné qui confond la croyance et ses soubassements culturels (1)… mais en termes de civilisation. Il faut bien savoir faire la différence entre la kabylité, le propre de – Tamurt n leqbayel – et le kabyle lui-même. À Ahmed Ouyahia et Ali Haddad – les exemples sont légion – je leur préfère et de très de loin Mohamed Arkoun et Ccix Lḥesnawi ; deux personnalités non kabyles de naissances « ius sanguinis &ius soli » compris, à double titre : ce que la Kabylité leur a permis d’atteindre dans leurs vies respectives, par ricochet, ce que chacun de son côté a donné à la Kabylie.

        S’il est vrai que « Ddunit tedda akked win ibedden, γas mayella baba-s d aγyul », dixit le chacal, au lion qui s’est fait terrassé d’un coup de sabots mortel par un mulet, la sentence « Anida-t uxxam isker / i ssuli wuccen ? », en revanche, n’est pas non plus fausse.

        « Seg wanisi i aγ-d-tettawiṭ akkit lxir ayi a baba ? » est la question qu’aurait posé le fiston chacal à son papa « Uccen ». « Čč kan a mmi, ass ideg ur-iyi-n-irri umnar n tewwurt γer uxxam, imir teḥṣuṭ seg wanisi i yed-ssenhareγ učči ayi »

        Win i ikren γer wayeṭ ad as-yini : a uccen, kečč am uccen, tiḥerci inek d tin wuccen…

        (1) Combien de gents portent-ils le prénom de Abdellah aujourd’hui sur terre ? Or ce prénom est celui du géniteur de Mahomet, fondateur de l’Islam. Son père [Σabdu-Allah-u] était donc esclave d’Allah, un dieu païen, – je m’y tiens stricto sensu à l’étymologie du lexème – avant le fondement même de l’Islam [avant l’heure]. Mahomet a donc repris [Allah], le dieu païen, vénéré/ craint, adoré… par son géniteur (je m’y tiens stricto sensu à l’étymologie du lexème [bis !]) – que ses grands ou arrières grands-parents lui auraient donnés… et d’un seul revers de main – une nuit passée dans la grotte dite « Kh’ra » [il faut bien sacraliser le nouvel ordre des choses, c’est moi qui souligne] – ce prénom est réhabilité et passe de l’ante-islamisme (Djehl) à la sacralité par l’Islam interposé. Des exemples de ce type sont légion : un trait culturel, sociologique, anthropologique… propre à un cercle humain qui s’universalise par une idiologie, religion…

        • D’où tenez-vous que Mohamed Arkoun et Ccix El Hasnawi ne seraient pas kabyles ? En ce qui concerne le Professeur Arkoun, que j’ai eu l’honneur de bien connaitre, je peux vous rassurer : on ne saurait être plus kabyle que lui, d’origine autant que d’esprit. S’agissant de Ccix El Hasnaoui, c’est bien la première fois que j’entends proférer une telle énormité !

          • J’aimerais bien savoir moi aussi depuis quand Ath Zmenzer et Ath Yenni ne sont pas kabyles.
            J’ai lu que la mère d’El Hesnaoui était de Biskra, mais d’abord ça ne veut rien dire car elle pouvait être berbère aussi, et de toute façon elle est morte quand il avait deux ans, donc ce n’est pas elle qui l’a élevé.

          • Quelle arrogance!

            Primo, je ne vous ai pas forcé de lire un partisan actif de la Kabylie souveraine et sympathisant aguerri de « l’idiot utile », le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabyle (MAK), énormité que vous propagez et partager sur ce site avec vos comparses.

            Secundo, je n’ai pas écrit : « Mohamed Arkoun et Ccix El Hasnawi ne [sont] pas kabyles » mais
            « Mohamed Arkoun et Ccix El Hasnawi ne sont pas kabyles de naissance (ius sanginis & ius soli) compris. La nuance est de taille.

            Celui qui cherche à comprendre pose des questions, l’arrogant et ignorant que vous êtes, excusez du peu, pense détenir La vérité, sinon comment expliquer le fait de traiter, ex-nihilo, le propos d’autrui d’énormités.
            Je persiste et signe : je suis un partisan actif de la Kabylie souveraine et sympathisant aguerri de « l’idiot utile » (sic !), le MAK. Libre à vous de lire ou de laisser « mes énormités », ci-après :

            Je vous cite « En ce qui concerne le Professeur Arkoun, que j’ai eu l’honneur [de bien connaitre : les crochets son de moi], je peux vous rassurer : on ne saurait être plus kabyle que lui, d’origine autant que d’esprit. »

            Sauf si ce n’est pour vous ridiculiser, à un arrogant et ignorant de votre espèce [win iumi i as-sseεwej Rebbi rray-is, irna isεegb-as-t », qui semble faire des émules sur ce site, lesquelles doivent être secouées, je ne vais probablement pas citer mes sources. Je laisse ca ouvert. Cependant ce que je peux vous affirmer, propos qui ne souffre d’aucune ambigüité, c’est que, même si vous prétendiez avoir été le sténographe du professeur Arkoun – ce qui ne m’étonnerait pas outre mesure – vous qui « a eu l’honneur de bien [le] connaitre », assurez-vous que votre prétention est usurpée, et que vous avez loupé tout un pan de sa biographie, un pan existentialiste, pour un natif du pourtour méditerranéen (cf. votre pseudonyme-patronyme », une aire géographique de type d’organisation sociale tribale (cf. Lévi-Straus (C.), Tristes tropiques, Plon, 1955).

            Ci-après suit ce que M. Arkoun écrit en substance à ce propos « une énormité ? », dans son livre, je rends public ma source, que voici: Arkoun (M.), Humanisme et Islam – Combats et propositions, Marsam, Rabat, 2008, pp. 218-219. Je livre ce passage, au risque de me répéter, en tant que partisan actif de la Kabylie souveraine et sympathisant aguerri de « l’idiot utile » (sic ! bis), le MAK.

            « Les Ath-wârab (ma famille) faisaient partie de « ceux d’en bas (Ath wadda) » parce que vers la fin du XVIIIe début XIXe siècle, ils ont dû quitter la région de Constantine pour demander protection (lânaya) aux Beni-Yenni. La mémoire orale, dans ma famille, a conservé le souvenir précis d’un certain Larbi, qui, exerçant la vengeance selon les règles bien connues dans toute l’aire méditerranéenne, aurait tué sept personnes et, pour échapper au cycle des ripostes, se serait refugié à Béni-Yenni. Ce qui est sur, c’est que l’emplacement de notre maison toute en bas de la colline, traduit très exactement le statut de protégé qui est confirmé par l’ordre de préséance dans la prise de parole dans l’assemblée du village (thâajmaâyth), ordre qui été encore respecté au début des années 1950. » Le Professeur Mohammed Arkoun, himself.

            Pour Ccix El-Hasnaoui, je vous renvoie ainsi que vos brebis galeuses, qui s’y recconaitrons, au riche et très documenté livre, le Livre, sur Ccix El-Hasnaoui, de Mehenna Mahfoufi, un ethnomusicologue, une référence scientifique kabyle de renom, pour ne pas dire plus :
            Mahfoufi, Mehenna, Cheick El-Hasnaoui – chanteur algérien moraliste et libertaire, Ibis Press, Paris, 2008.
            Je livre au lecteur – après avoir réitérer, hélas (sic !), mon propos d’en-haut : Je le fait en tant que partisan actif de la Kabylie souveraine et sympathisant aguerri de « l’idiot utile » (sic ! bis, bis), le MAK. – un passage de la quatrième du livre op-cité.

            « Mehenna Mahfoufi fera trois voyages [en île de La Réunion] pour rencontrer le chanteur, et un quatrième pour assister à ses funérailles… ».
            « Au détour d’une discussion, Cheick El-Hasnaoui dévoile un pan méconnu de sa vie, ignorée même de sa famille adoptive restée en Algérie. » La messe est dite !

            A conseiller aussi

            « El-Hasnaoui, tuffγa n uberriq » un excellent reportage sur El-Hasnaoui, l’auteur compositeur.
            Mokhtari (R.), Cheikh El Hasnaoui, la voix de l’érrance, Chihab Editions, 2002 a consacré un très bel essai au Ccix.

            Dans un concept tribale, villageois, voir nationaliste pour ne pas dire plus, El-Hasnaoui tout comme Mohammed Arkoun sont un dilemme, un dilemme rendu avec justesse et finesse par la kabylité, la civilisation kabyle à travers la sentence suivante :

            «Am tfunast i urwen inisi [am nek 🙂 ]: as-temceḥ iččur d isennanen, ad teğğ-it d mmi-s »

            Le triptyque Taqbaylit (femme, langue et civilisation) est un condensé qui résume en lui seule toute la vision du monde du kabyle, sa civilisation, une civilisation humaine à part entière, qu’il faut réhabiliter. Pour se faire, elle ne peut pas s’en passer du concept d’auto-détermination, auto-gestion, autonomisation… car :

            on ne peut pas construire « Axxam s ddaw n texxamt », une autre très belle expression kabyle, puisque « Axxam » est plus grand que « taxxamt », à fortiori, quand l’existence de « taxxamt » – entendre la junte militaire au pouvoir en Algérie, les Arabo-islamistes, les Arabo-baathistes, les opportunistes de tout genre et appartenance linguistico-culturelle qui constituent les appareils de cette république bananière, « Qeḥba ḍariba b lbanan » – ne peut pas contenir « Axxam », par conséquent, elle se sente menacée dans son existence. L’autodétermination de la Kabylie fera des émules, qui, automatiquement, conduiront à une décentralisation de gestion… La région prendra le relai d’Alger – centre nevralgique de décision de tout – même de distribution d’un sachet de lait au coin le plus reculé de « Ain-Lekha » – ce qui mènerai à la perte du clientélisme, népotisme, oligarchie… ce qui n’est pas du goût de la coalition contrariée de la junte militaire, d’une part avec les Arabo-islamistes, les Arabo-baathistes et tout un ramassis d’opportunistes de tout genre et appartenance linguistico-culturelle, de l’autre.

            Ceci étant dit, revenons à présent à nos moutons, (cf. Boualem Rabia, Florilège de poésies kabyles, Odyssée, 2012 [Ameksa d Sedda [tameksawt]), très beau recueil de poésie. Ce « saut du coq à l’âne » était, bon gré mal gré, nécessaire, car des « énormités » telles celles formulées par cet intrus, sans sourciller un seul instant, ne me laissent pas indifférent.

            L’idée, disais-je, [uγal-ed a yawal-iw ar γuri – Oui « taqbaylit », pourvu qu’elle se prenne en charge dans un projet étatique propre rendra la réalité quotidienne aussi bien par la parole que par écrit, comme n’importe quelle autre langue – pour reprendre le fils de ma discussion d’en haut (cf. jeudi 24 août 2023, 17h37), est de démonter l’idée reçue, que la très grande majorité des, je cite, « hauts fonctionnaires’ iqvayliyen n zik d tura. » sont des kabyles, « derrière l’assassinat d’un kabyle, il y a toujours un kabyle », « Les kabyles sont des identitaires (concept calqué sur les identitaires européens affichés des années écoulées) »… un tapage médiatique bien orchestré à partir de 2010/2011 par les services – se conférer, à cet égard à « http://www.algeriepatriotique.com – notamment par la plume de Youcef Benzatat, un mercenaire, rémunéré rubis sur ongle par phrase cochée, lui comme tous « les contributeurs » à ce choux vert en ligne, et le tour est joué : on commence d’abord par séparer les Kabyles du MAK (les mauvais) du reste des Kabyles (les bons), on met les premiers dans la même catégorie que les islamistes partisans du mouvement fictif Rachad – Le MAK manifeste en son nom en plein Paris. Avez-vous déjà vue une manifestation initiée par Rachad ? Moi non – on les classifie dans la catégorie « Terroriste », à la tuque (voir le dernier papier de S. Chaker sur tamazgha.fr) et le tour est joué…

            La Kabylie libérée ne vous demandera pas l’origine de vos provenances biologique ou territoriale, elle voudra uniquement savoir ce que vous apporter de plus pour elle, ce que vous pouvez faire pour elle, en tant que refugié, immigré… passé citoyen, vous pouvez accéder, par compétences interposées avérées au post d’(T)ASELWAY(T).

            La Kabylie libérée saura punir ses traitres (Kabyles de naissance [par le sang et/ou par le sol]) ou non, selon la loi en vigueur qu’ils ont élaborée par voie participative et pour laquelle ils ont voté.

            Le mal de la Kabylie ne vient pas des KABYLES comme on veut vous le faire croire, non. La Kabylie se bat contre la junte militaire au pouvoir depuis, j’arrête mon compte à, 1962. La Kabylie se bat contre l’islamisme depuis l’assassinat de K. Amzal au début des années 1980, pour ne pas aller plus loin. La Kabylie mène un combat contre l’arabo-baathisme depuis en moins 1949. La Kabylie mène le combat contre les sponsors des Islamistes (ces mosquées qui sortent du sol comme des champignons sur le sol Kabyle), des Arabistes (cette télévision qui émettait en arabe « LENT ET BIEN ARTICULÉ», pour l’enfant que j’étais, par dessin animé interposé : Σabdu-allahi a ṣṣayyad wa zawğatu-hu Faṭima)…
            C’est ma Kabylité qui m’avait sauvé. Pour l’anecdote, dans mon très jeune âge j’apprenais une sourate à haute voix. Soudain, mon oncle paternel poussa le portail d’entrée de la cour [afrag] de notre bâtisse et m’interpella avec un ton narquois, à peu près, de cette ampleur : « Mayella tkemmelṭ-akka, ad tefγeṭ ad tettẓallaṭ γef lmeytin ». « Si tu continues sur cette voie, tu seras meneur de la prière funéraire » ! En deux phrases simples et lapidaires il a su me sauver d’une peste organisée par l’école algérienne. Il faudra souligner aussi le monolinguisme de mon oncle.
            Le seul contact qu’il avait avec la langue arabe de cette teneur sémantique était l’enterrement.

            « Taqbaylit » ma langue maternelle, ma civilisation, ma vision du monde, cosmogonie… acquises en m’accrochant aux pans de la gente féminine jusqu’à environ l’âge de six ans, pour basculer ensuite dans le monde de la gente masculine m’a sauvé d’une l’idiotie certaine, moi qu’on traite aujourd’hui sur ce site de « l’idiot utile.»

            Ṣaḥa ya Rebbi ṣaḥa : dreγ ur mmuteγ, alammi iyi rran medden γef uṣeṭar ayi n « lematindalgerie.com » d garaguz n taddart ».

            Rebbi immut, ad t-irḥem Rebbi!
            La aussi j’ai quelque chose de kabyle pour toi à Hand uqasi rreqba n tixsi i itessen [on dit sew ddexan] lkif s usebsi.

            La civilisation du verbe, comme aimait le dire Mammeri, nous a laissé ceci comme évocation

            Ad ifsus wakal i iqlen fell-as …
            Ad ifsus wawal-iw fell-as…
            Ad t-ig Rebbi n lğennet…
            D argaz n lεali, a yakal ur tettγeyyir…

            En plus de:

            Ad t-irḥem Rebbi,
            Fell-as yeεfu irḥem…

            Je poste ce papier sans le relire.

            • Ce n’est sans doute pas le contexte, internet, que de parler des vices cultivés par le contexte colonial en Kabylie. C’est le propre du dominateur que faire émerger la lie chez les dominés.
              Ce n’est pas essentialiser les kabyles, nous essentialiser, que de dire que les appareils d’état, de quelque nature et de quelque niveau s’ils soient, fabriquent en Kabylie des kabyles ennemis de Taqvaylit. Ce n’est pas taqvaylit qui les fabrique. Il s’en fait de même ailleurs en Algérie; ça rend pas la pilule douce comme on nous casse les pieds avec les ´on n’est pas les seuls à en souffrir du régime’. Le colonialisme ou la domination fait des individus et des groupes des ennemis d’eux mêmes, de leur être collectif.

              Oui, la destruction de l’écosystème économique kabyle a poussé des gens à se faire fonctionnaires entre autres. Ils deviennent eux mêmes du coup les vigiles conscients ou inconscients du régime. Ce sang eux qui se mettent en premiers de travers de tout effort de renouveau kabyle. Ce n’est pas de l’autoflagellation, ce n’est pas répéter le discours de la propagande, qui fait certes des ravages, que de dire que c’est ce beau monde que l’on retrouvera en première ligne faire la promotion de l’agriculture saharienne en Kabylie et mettre son corps en obstacle à tout renouveau de l’agriculture kabyle. Un exemple juste comme ça, tout simple parmi d’autres. Le régime algérien le sait, il en est l’architecte et on lit les effets tous les jours sur cet espace. Ça ne lui apprend rien qu’il ne connaît pas. Et mettre les mots sur les maux n’a jamais fait de mal.

  11. Quel délire ! pourtant le Tebboune était conscient dès le mois d’avril des faiblesses de l’Algérie ! Il l’a dit à al Jazeera !
    Pour lui, lAlgérie ne visait que le poste d’observateur !
    Concernant le choix géostratégique ! c’est du pipeau, 3 pays du golfe Persique !
    Si c’était l’idée, l’Indonésie aurait dû être admis et un pays d’Amérique centrale !
    l’Éthiopie, ce n’est pas un hasard ! c’est devenu pour la chine un lieu d’investissements très important !
    La Chine a acheté énormément de terres cultivables pour faire une réserve agricole !
    Il y a aussi de nombreuses entreprises chinoises qui ont délocalisé leur production en Éthiopie ! Ce n’est pas l’Algérie, il y a plein d’avantages pour les usines (capitalistes chinoises), des zones franches sans impôts, avec 36 dollars (le salaire mensuel par mois) et des employés disciplinés, c’est le top !
    Par exemple, le fabricant de vêtements huajian, derrière les milliers de machines à coudre des ouvrières éthiopiennes sont dirigées à la chinoise : des contremaîtres chinoises surveillent les ouvrieres et des mots d’ordre sont affichées tels que :# la ponctualité est signe d’intégrité# !
    4 milliards $ de biens sortent de cette immense usine !
    C’est considéré comme un bon deal par les éthiopiens et les entreprises chinoises !
    moins de chômage et de pauvreté pour les éthiopiens, des salaires faibles pour les entrepreneurs Chinois ( les salaires sont devenus plus élevés en Chine !
    En plus, les employés sont logés dans des villages créés à proximité des mega usines !
    Résultat : Plus forte croissance du PIB en Afrique !

    Pour être accepte dans ce groupe extraordinaire, il serait peut être préférable que l’Algérie et surtout les Algériens deviennent de # bons employés# pour les entreprises chinoises ?

  12. Nighak a Kichi,

    il y en qui diront que tu essentialises. Quand je disais que nous avons un problème de culture et de société on m’a lapidé. Quand je splikais ailleurs pourquoi et comment ce n’est pas la démocratie qui a produit le développement mais l’inverse ,on m’avait accusé de blasphème et que  « koulchi bi idni allah. Et que ennssassou la youghyiouna ma idni Allah hetta youghayirouhou wahdahou ».

    A croire que les Chinois et les Ethiopiens ne disent pas : « inchallah ma yevgha rebbi ».

    Chez nous , donc, si on te demande d’arriver à l’heure au boulot, de faire tes huit heures à temps complet, ou tout simplement de faire ton travail comme il t’est demandé, on dira que c’est de la dictature. Même pour 35 dollars par mois ih ! une fortune.

    C’est tout de même triste car nous ne connaîtrons jamais les joies de l’accumulation primitive, à la chinoise. Et à l’éthiopienne. Heureusement que erezq min 3end Allah, ya sidi.

    • Bonjour
      Je me permets cette incursion.
      Tu as totalement raison pour le constat sur le comportement des Anegériens belliqueux, qui ne vont pas travailler mais vont au travail, ingérables, corrompus, CUPIDES, etc…….
      Un ouvrier vole un écrou (qui ne lui servira à rien « pas impérial ») ; la machine est en panne et faut attendre 3 semaines pour en avoir un écrou (du coup j’ai commandé une caisse que j’ai mis en libre service)
      C’est le peuple qui fait un pays et non le contraire et on peut avoir un PIB faible et avoir une démocratie
      Par contre la religion est une affaire personnelle elle n’a rien avoir avec le développement ni la démocratie ni quoi que ce soit
      Et à mon avis le pays se portait mieux dans les années 70-80 quand les religieux (les musulmans) se contenter de la mosquée

    • An3am ay yamdakoul. Dire que la culture importe peu, c’est comme dire que l’air dans un pneu ne sert pas à grand-chose. Booff, ce n’est que de l’air, après tout, non? Que celui qui dit ça aille donc utiliser son tacot sans air dans les pneus, et même avec un seul pneu plat sur quatre.

  13. Nigh-awen ay atmaten on ne bâtit pas une Nation sur du faux et tenter de fourguer sa substance aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Un régime qui s’efforce de s’adouber et d’inscrire sa légitimité ailleurs que par l’approbation de son peuple, en s’aplatissant dans une affligeante vassalité, bradant en retour des concessions dans un marché de dupes, pour ne récolter au final aucun résultat probant, pour ne pas dire pour de la poussière au vent, ne mérite que ce qu’il a semé.
    Une Nation se construit sur la base de son Histoire, de son patrimoine, de ses traditions de solidarité, de sacrifice et de persévérance. Ensuite, pour évoluer cette Nation doit s’arrimer au monde du progrès et s’ouvrir à l’universel. Or, quelle a été la ligne directrice qui a animé ce régime depuis le coup d’état contre le GPRA ?
    Du faux, rien que du faux. De son parlement, en passant par toutes les institutions, de son barzidane, de ses médias insipides caisses de résonnance, de son système d’injustice, de glorification d’une famille révolutionnaire surréaliste etc. Une Histoire falsifiée, une identité falsifiée, un patrimoine culturel et mémoriel entaillé et frelaté à la sauce orientale, le tout encagé dans des constantes idéologiques dites « nationales’’ etc. Ces constantes nationales qui sont le bâton de la répression, la sève de l’obséquiosité et l’élixir de la bigoterie.
    Aujourd’hui, ne voilà-t-il pas que ce régime de caporaux, devenus colonels, puis généraux depuis et surtout généreux pour eux-mêmes et leurs affidés, un régime qui se succède à lui-même depuis plus de 60 ans qui a échoué à tous les niveaux, qui a sinistré son système éducatif, qui a déglingué son agriculture, rien qu’à voir le saccage inconscient et irréversible des terres agricole fertiles de la mince bande du littoral, la disparition des vergers, des milliers d’hectares de cultures maraîchères et des vignes dévorées par le béton et la rurbanisation pour ne pas dire la gourbisation, auxquelles on ajoute surtout depuis ces 20 dernières années la disparition du couvert végétal des forêts, des mouroirs hospitaliers et j’en passe. Tout le monde connaît le topo.
    Une Nation sinistrée comme telle a réussi son pari convenablement : le train de Addi, souvent évoqué ici, continue son petit bonhomme de chemin, ne me demandez pas quand va-t-il s’arrêter, je ne peux vaticiner. Nous sommes tous passagers indolents qui contemplons depuis les vitres des wagons nous emmenant vers quoi seul le Boundyou sait où. Nous voyons défiler des paysages sous nos yeux qui nous réinventent un désert plus renouvelé à chaque empan franchi.
    Ailleurs, le monde continue à évoluer et à avancer sans nous, mais nous n’en avons cure, sachant que nous sommes autosuffisants dans tout, avec d’énormes gisements de fierté à exporter.
    Si bien quand notre demande d’adhésion aux Brics a été soumise, la question principale qui fut posée était : qu’apportez-vous comme avantage et bénéfice à notre auguste organisation ? Une solide économie diversifiée ? une maîtrise technologique de pointe, une industrie productive, de la recherche scientifique avancée, un système bancaire enviable, un système éducatif exemplaire ? Sachant que nous n’avons pas d’exigence en terme relatif à la démocratie et aux Libertés, ce n’est pas un point d’achoppement, rassurez-vous, vous n’êtes pas seuls.
    La réponse donnée a été : Nous avons tout ça et bien plus rassemblé dans un seul attribut : La Fierté nationale de notre Qowwa edhariba !
    C’est avec ce gros atout de fierté que nous devions accéder aux Brics par la grande porte. Owe ! kifach ya 3adjaba l’Éthiopie passe avant nous, parce qu’ils gagnent beaucoup de médailles en course aux J.O. ?
    Or, cette organisation encroûtée pas encore évoluée n’a pas les capacités d’apprécier les avantages et les bénéfices d’un tel précieux attribut, trop avant-gardistes pour eux, semble-t-il. Ils ne sont pas preneurs pour l’instant. Mais ne perdons pas espoir en attendant Godot.
    Le mot de la fin appartient à cet irréductible à la fierté puisée dans l’incommensurable gisement national, tel que rapporté par Dda Kichi :
    L’espoir n’est pas perdu, ya l’khawa. D’après un certain Algérien Patriotique: « L’Iran, l’Argentine, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis intègrent les BRICS […] à partir de janvier 2024 » tandis que…« 𝑳’𝑨𝒍𝒈é𝒓𝒊𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒓𝒆𝒋𝒐𝒊𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒏𝒏é𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒄𝒉𝒂𝒊𝒏𝒆, 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒂𝒏𝒏𝒐𝒏𝒄é 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝒑𝒓é𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝑻𝒆𝒃𝒃𝒐𝒖𝒏𝒆. » 

    • Salut, Dda Our Nerwi : Notre affable et ineffable dépositaire de la fierté nationale en remet une couche, et une épaisse. Aujourd’hui, il a deux articles à la gloire de nos dirigeants éclairés. Il semblerait que nous l’ayons échappé belle. Ouf, heureusement que la candidature de notre pays a été rejetée !

      M. Abdel… « 𝑪𝒐𝒏𝒄𝒆𝒓𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒑𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒅𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍’𝑨𝒍𝒈é𝒓𝒊𝒆 𝒂𝒖𝒙 𝑩𝑹𝑰𝑪𝑺, 𝒋𝒆 𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒅𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒆𝒏 é𝒕𝒐𝒏𝒏𝒆𝒓 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅’𝒖𝒏, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒆𝒏 𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒑𝒂𝒕𝒓𝒊𝒐𝒕𝒆 𝒂𝒍𝒈é𝒓𝒊𝒆𝒏 𝒆𝒕 𝒔𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒂𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒈𝒂𝒖𝒄𝒉𝒆, 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒅é𝒄𝒊𝒔𝒊𝒐𝒏. »

      Et la Rédaction: « …𝒏’𝒂𝒚𝒂𝒏𝒕 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒆𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒄𝒂𝒏𝒅𝒊𝒅𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒊𝒏𝒐𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕𝒖𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒊𝒍𝒍𝒐𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝒄𝒆 𝒓𝒆𝒋𝒆𝒕 𝒎𝒆 𝒓é𝒋𝒐𝒖𝒊𝒕 é𝒏𝒐𝒓𝒎é𝒎𝒆𝒏𝒕. »

  14. Véto!
    Pour « inchallah ma yevgha rebbi », « ma ibγa Rebbi », j’ai mieux à Hand Uqasi – rreqba n tixsi, ticelγumin inisi, i ikkaten lkif s usebsi.
    La soixantaine pas encore atteinte… j’utilise ce qui suit au quotidien :

    (1)… mayella nedder ur nemmut ara…
    (2) Ar azekka tura, ad immet umcum, ad d-ilal useεdi.
    (3) Ad nhel Rebbi, ad agh-ister.
    (4) Nekni ad as-nsebbeb…
    (5) Ayen illan fell-i ad tsekreγ, ayen n iṭen…

    Des formules entendu toute ma vie.
    J’espère que je ne sois pas le seul.

    En tant que Kabyles, nous avons raté une chance inouïe de développer un islam endogène à la Kabylie autour de la Zaouia Rahmania, avec des prédicateurs comme Ccix Muhend Ulhusin.
    « Ṭεam iγleb taẓallit ».

    Il serait avec certitude, moins ennuyeux, de nous dire ce que tu ne nous as pas encore dit ; ce que tu nous dis, a « Hand u Qasi, rreqba n tixsi », dépasserait de loin le « Ṣaḥiḥ Al Bukhari wa Muslim », si en venait à le transcrire, deux cents ans après ta disparition sur terre. Tu n’es pas loin d’un prophète. 🙂

    Awi talwit sγur Inisi

  15. Votre commentaire est en attente de modération
    Erratum: au lieu de « Ṭεam iγleb taẓallit », Il fallait lire « Ṭεam izwar taẓallit », dixit Ccix Muhend Ulhusin

  16. @_Kichi Duodum, Samedi 26 août 2023, 18h31

    Je cite « A ṭewteḍ agejdur. »

    Kečči ad tutet agejdur ad tutet, ut-it meqqar d asawen !
    Akken i d-qqaren, tiyiti n n ugejdur, fsusi-t s umsaεef.
    Ssarameγ ad ttafet umsaεef ara k-issifsusen taεekkumt.

  17. @_Kichi Duodum, Samedi 26 août 2023, 18h31

    Je cite « A ṭewteḍ agejdur. »

    Kečči ad tuteṭ agejdur ad tuteṭ, ut-it meqqar d asawen !
    Akken i d-qqaren, tiyiti n ugejdur, fsusi-t s lemsaεfa.
    Ssarameγ ad ttafet amsaεef ara k-issifsusen taεekkumt.
    Seqsi Ayt-Dahman mayella ad istif i tiyiti n ugejdur yid-k.

    Ih, amek akka, yiwen am amḥuddu n « umenzug (< amenzug) i inefεen », issew-awen qeṭran s ubuqal ?

    Abbuh a Yayt-Leεraṭ, abbuh!

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