Au pays des jugements des copains

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REGARD

Au pays des jugements des copains

Ils étaient dans le cabinet de Bouteflika, ils étaient ministres, ils étaient généraux-majors, ils étaient commandants de régions et les voilà éclaboussés par des affaires de corruption, de haute trahison.

Sauf que ceux qui les ont limogés étaient leurs subalternes ou leurs supérieurs.

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A commencer par Abdelmadjid Tebboune, « président », plusieurs fois chef de daïra, wali, ministre et Premier ministre, Saïd Chenegriha, chef d’État-major, qui était proche collaborateur de Gaïd Salah.

Alors, tout ce beau monde était-il tout gentil et tout généreux avant le 22 février 2019 ? Les responsables jetés en prison pour de si graves délits, qualifiés de crimes et de haute trahison, ont eu à assumer les plus hautes responsabilités dans ce qu’il y a lieu de nommer « État » dans lequel l’actuel chef de l’Etat était, lui aussi, un haut responsable et jurait que le programme de Bouteflika ne s’arrêterait jamais.

Qui nomme qui ?

Qui limoge qui?

Qui juge qui ?

Qui est qui ?

Tout un système qui se sait au banc des accusés et qui a besoin de sacrifier les plus en vue pour survivre.

Des arrangements salvateurs, sauveurs, négociés devrions-nous dire.

Comme l’honneur n’est pas dans la culture de la corruption, alors, on acquiesce et on se fait tout petit.

Au suivant !

Auteur
Achour Boufetta

 




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