Tout le monde a remarqué la simplicité que revêtent les examens version 2019 de la 5ème au baccalauréat, chose qui a acculé la quasi-totalité des citoyens à s’interroger sur les visées de la tutelle à fortiori avec cette situation que vit le pays comme insurrection populaire contre un système qui a trop duré depuis l’indépendance de l’Algérie.

Certains affirment que ce simplisme est carrément intentionnel, c’est-à-dire c’est une manière pour l’État de dévier l’opinion publique sur les vrais problèmes de la nation, pour d’autres c’est une autre façon de semer des joies pompeusement mensongères au sein des candidats admis.

Un enseignant à qui nous avons posé la question a répondu sans détour aucun : «Effectivement, les épreuves étaient trop simples et ce n’est pas innocent comme décision, on ne peut pas avancer avec de tels procédés, l’enseignement algérien peine à sortir de l’ornière puisqu’il est toujours  otage de la politique du régime, comment veut-on former des cadres instruits avec une telle politique d’abrutissement, nos universités forment des étudiants dont le niveau est sérieusement médiocre.»

En effet, cette démarche qui vise à répandre la facilité aura de graves impacts sur l’avenir studieux de chaque enfant eu égard à la difficulté qu’il rencontrera dans les niveaux supérieurs ce qui va créer le phénomène et du décrochage et du redoublement scolaire.  

Seule une réforme approfondie du système éducatif algérien permettra de remédier à toutes ces  lacunes et erreurs dont certaines sont intentionnelles vu le contexte national, l’école doit être épargnée par les idéologies religieuses et politiques, il est urgent qu’il y ait un déclic massif qui va acculer l’algérien à revendiquer une école de qualité surtout avec l’actuelle révolte que mène le peuple dans un climat de pacificité unique.