Une trentaine de jeunes militants hirakistes, parmi eux Bilal Ferdjellah, vient de faire l’objet d’une assignation en justice, pour le motif fallacieux d’attroupement non armé, de nature à mettre en danger la vie d’autrui.

C’est par cette formule lapidaire, tirée d’un bréviaire judiciaire revu et corrigé dans un souci de mise au pas de la société, que des dizaines d’Algériens sont embastillés avant d’être déférés devant les tribunaux.

A Béjaïa, la nouvelle année s’annonce sous de sombres auspices. Trente et un braves vont devoir se présenter devant le juge le jeudi 7 janvier 2021, pour répondre de je ne sais quel turpitude. De quel crime sont-ils coupables ?

Certainement, d’œuvrer avec les algériens attachés aux valeurs démocratiques et sociales, à extraire leur pays des mâchoires d’une mafia qui la tient en tenaille depuis l’indépendance à ce jour.

L’Algérie nouvelle promise par Tebboune prend plutôt des allures d’une république bannière où les notions de justice et de liberté sont en passe d’être réduites en une portion congrue.

Pour autant, soyons solidaires avec nos camarades arbitrairement poursuivis et faisant la preuve par notre engagement, qu’il est possible de venir à bout de ce système anachronique, résidu d’une pensée totalitaire révolue. Le combat continue.