On peut dire et davantage penser que la retraite de Belkacem Achite, ex-haut magistrat financier, n’est pas nécessairement de tout repos.
Farouchement passionné par sa propre histoire intimement liée à celle de son Ath Yenni natal, Belkacem Achite, bien loin des sujets légers, a su remarquablement plonger sa plume fouineuse dans la vie des siens pour nous offrir un parfait et authentique récit de sa mémoire vivante.
Convaincu de la nécessité de bien interpréter son histoire pour mieux la transmettre, Belkacem reprend son vécu pour dévoiler les codes sociaux et culturels de cette assez singulière société qui fût et demeure la sienne.
«Sujet, victime ou témoin, on est toujours dépositaire d’une histoire foisonnante pour songer, un jour ou l’autre, à s’emparer de la plume et donner, sans fantaisie et dans le respect de la vérité, libre cours à ses pensées, ses émotions, ses frustrations… », aime souvent souligner ce digne fils de Taourirt Mimoun qui a, sans doute, très tôt prêter l’oreille et ouvert grands les yeux, pour comprendre l’histoire et le mode de pensée des siens.
Sa première publication, Le « Mont des orfèvres », paru en 2017 est ce chef-d’œuvre littéraire qui dépeint magistralement la vie dans ces villages d’Ath Yenni qui furent ceux de son enfance et de sa tendre jeunesse.
Nul doute qu’en parcourant ses lignes, l’histoire des Ayaniwen marquée par son particularisme frappant vous absorbera pour toujours. Une bonne partie de la réponse à votre curiosité débordante se trouve bien là, entre les souvenirs et la mémoire de Belkacem Achite, qu’il faut bien lire et soigneusement relire pour comprendre soi-même
d’abord et les autres juste après.
Yazid Sadat
Belkacem Achite est né en juin 1946 à Ath Yenni, wilaya de Tizi-Ouzou
Il est désormais auteur de trois livres : « Le mont des orfèvres », paru aux éditions Casbah en 2017, « Nous étions l’avenir » et « Les odeurs de myrte » qui vient juste de paraître.