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BioNTech booste sa production de vaccin anti-Covid pour l’UE

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BioNTech booste sa production de vaccin anti-Covid pour l’UE

Les critiques se multiplient en France et en Allemagne sur la lenteur de la campagne de vaccination qui a démarré dans l’Union européenne juste après Noël. Pour l’instant, seul le vaccin de Pfizer/BioNTech est autorisé par Bruxelles, alors les dirigeants du laboratoire allemand annoncent qu’ils vont augmenter leur capacité de production.

BioNTech compte faire tourner une nouvelle unité de fabrication à Marburg en Allemagne, dès le mois de février. Ce sera « beaucoup plus tôt que prévu » assure Ugur Sahin, le codirigeant du laboratoire, dans le Spiegel. Cela devrait permettre de produire 250 millions de doses supplémentaires au cours du premier semestre.

Cette usine rachetée à Novartis, le géant suisse de la pharmacie, par le laboratoire allemand viendra donc en appui de celle de Puurs en Belgique. Pour cela, BioNTech a également passé des accords avec cinq fabricants pharmaceutiques en Europe. D’autres pourraient s’ajouter à la liste des efforts de production. Des négociations sont en cours.

Le laboratoire partenaire de l’américain Pfizer aura une idée plus claire du nombre de doses qu’il sera possible de produire fin janvier. Bruxelles a passé commande de 300 millions de doses à Pfizer/BioNtech, mais le contrat a été signé en novembre, plus tard que d’autres pays.

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L’Union européenne a voulu diversifier ses fournisseurs. « Une telle approche est logique », selon Ozlem Tureci, cofondatrice de BioNTech. Mais elle ajoute qu’« à un certain moment, il est devenu clair que beaucoup ne seraient pas capables d’effectuer rapidement des livraisons ». Il faudrait déjà pour cela que l’Union européenne valide d’autres vaccins.

Vers deux vaccins disponibles dans l’Union européenne ?

De leur côté, les vaccins d’Astra Zeneca et de Moderna ont déjà obtenu des autorisations au Royaume-Uni ou encore aux États-Unis. Celui de Moderna devrait bientôt recevoir le feu-vert européen. La réunion d’évaluation de l’agence du médicament aura en effet lieu mercredi 6 janvier. Si une homologation est accordée, les pays de l’UE auront alors accès à un vaccin différent de celui de Pfizer/BioNTech.

En tout cas, ces deux vaccins utilisent une seule et même technologie : l’ARNmessager. Leur efficacité est compensée par une grande fragilité qui nécessite des conditions de stockage lourdes.

C’est pour cette raison qu’il serait intéressant de disposer d’au moins un troisième vaccin qui utilise une technologie différente, plus classique, plus simple en termes logistiques. Celui développé par Astra Zeneca remplit ces critères, mais les résultats de ses essais cliniques ont un peu laissé les instances européennes sur leur faim.

Des informations supplémentaires sont requises avant d’envisager une autorisation qui n’arrivera donc pas avant février, dans le meilleur des cas.

Auteur
RFI

 




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