Surpris par la radicalité et l’ampleur de la grève des étudiants des facultés des sciences médicales, le gouvernement a préféré, dès le départ, jouer la carte de la manipulation sur fond d’un black-out médiatique systématique.
Circulez il n’y a rien à voir. Une chape de plomb inédite est tombée avec la complicité de la presse sur le mouvement de grève des étudiants. L’objectif de cette démarche est de faire avorter un mouvement de protestation autonome et sain car significatif de la vitalité de la société qu’il veut empêcher de se propager aux autres facultés, voire même, à l’ensemble de la société.
Cette mobilisation d’une ampleur inédite car intervenant dans un contexte de fermeture et de répression tous azimut érigée en mode de contrôle de la société a de quoi inquiéter le gouvernement.
C’est pour quoi ce dernier s’est empressé à mobiliser sa presse, ses syndicats maison (Cnes et Snapap) et ses organisations estudiantines satellites pour circonscrire le feu de la protestation qui risque de s’étendre à d’autres sphères socio-économiques.
Fonctionnant comme d’habitude à la consigne,les médias publics et privés se sont abstenus de donner de la voix et le retentissement qu’elle mérite à l’action revendicative estudiantine.
Une brûlante actualité réduite au silence dans les journaux des télévisions et des radios et dans les pages des journaux qui se contentent d’en rendre compte par le biais des communiqués du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Voire parfois pour tomber à bras racourcis sur les grévistes que des journaux, autrefois respecté, comme El Khabar, les accusant d’être manipulés par le Maroc. Rien que ça. En clair, pour ces thuréféraires patentés, tout ce qui ne vient pas des autorités est sujet de manipulation. Lamentable
Pourtant, cette grève a de quoi susciter l’intérêt de ces médias. Tout d’abord, parce que ce mouvement qui mobilise l’ensemble des facultés de médecine du pays n’est pas anodin. Il s’agit d’un phénomène de société qui intéresse l’opinion publique algérienne. Ensuite, ce mouvement social à l’échelle des étudiants est de caractère globale et large. Il porte non seulement sur un ensemble de revendications corporatistes relatives aux conditions socio-pédagogiques des étudiants et de leur avenir professionnel mais plus généralement, sur l’avenir du système sanitaire du pays.
Mais on le sait, depuis, surtout, l’avènement de ce qui est appelé pompeusement la nouvelle Algerie les préoccupations sociales et politiques des Algériens ne font plus partie des hiérarchies éditoriales des médias.
Les moyens d’information dans leur ensemble sont devenus de pitoyables caisses de résonnance relayant les options du pouvoir en place, et les journalistes des « chiens de garde ». Ces derniers s’érigent en agents de surveillance du régime qui, se sachant illégitime et rejeté par l’écrasante majorité des Algériens (à méditer la mascarade présidentielle qui a été une véritable bérézina), redoute tout forme de mobilisation.
Obsédés par leur survie, les tenants de la « nouvelle Algérie » voient en tout mouvement social, quel que soit son ampleur, une porte ouverte au retour du mouvement de dissidence populaire qui peut précipiter leur chute.
Samia Naït Iqbal
Le retour a la dissidence est inevitable, en fait il ne s’agit pas de retour mais de reprise, car rien n’a change’ depuis, ni d’un cote’ ni de l’autre. La guerre en Ukraine, leur(les idiots du regime) a fournit l’opportinite’ de reflechir a une autre direction, avec une hausse et demande des hydrocarbures, helas opportunite’ gache’e.
En ignorant la volonte’ populaire le 7 septembre, ils ont certainnement cru derober les Algeriens de leur volonte’, mais que pour la remettre entre les mains des Americains et pas n’importe laquelle, la classe travailliste 2 mois plutard, c.a.d. le 7 Novembre.
Et il ne faudra pas attendre le mois de janvier pour que les effets resonnent. Les bourses et industries de partout avaient deja des plans d’action, en prevision des resultats. Le 7 Novembre, tout le monde a su qu’et les robinets Russes que ceux d’Amerique allaient s’ouvrir, au maximum.
Cette ide’e de gerer l’econmie de 45 millions de personnes sur un si grand territoire est une veritable delusion, absolument. Les arnaqueurs, car decideurs ils ne sont certainnement pas(voir paragraphe precedent) et auteurs de ce cauchemard land sont absolument soit INCOMPETANTS soit tout simplement plus que des ETRANGERS, des ENNEMIS, de ces Peuples – desoriente’s. C’est tout ce que ce regime a realise’ – desorienter pour piller les populations, et apparaitre ce qu’ils ne sont, n’ont jamais ete’ et ne seront JAMAIS !