Depuis quelques heures, un faiseau d’informations rapportent que le Dr Ahmed Dabahi a été enlevé par des individus non identifiés pour l’heure. Serait-ce un moyen de faire peur pour étouffer le mouvement de contestation des étudiants en médecine en Algérie ?
De la théorie du complot à l’enlèvement. Tout est, visiblement, entrepris, pour saborder le mouvement de grève des étudiants des sciences médicales. Ce mouvement de contestation qui paralyse les facultés de médecine depuis plusieurs jours connaît des développements inquiétants, courant de l’après-midi de ce jeudi
En effet, la page « Facultés de médecine en Algérie » a annoncé « l’enlèvement par des parties inconnus » du Dr Ahmed Dabahi, pharmacien qui est l’un des administrateurs de la dite page.
« L’un des administrateurs de la page, Ahmed Dabbahi, (un docteur en pharmacie) a été enlevé il y a quelques instants sur les lieux de son travail à la pharmacie. Les raisons sont inconnues, même ceux qui l’ont arrêté sont inconnus », écrivent les animateurs de la page qui alertent sur la possibilité de subir le même sort que leur camarade.
« Si nous ne publions pas ou si nous sommes absents, sachez que tous les administrateurs de la page sont confrontés à des problèmes ou peut-être font face à des accusations qui n’ont aucune fondement », avertissent les administrateurs de cette page Facebook engagés dans la lutte des étudiants grévistes.
En effet, la page était connue pour suivre l’actualité des étudiants et diffuser des vidéos de la grève organisée par les étudiants en sciences médicales dans un certain nombre de wilayas. Elle était également connue pour publier les derniers développements sur la question et partager des messages de manifestants dans les facultés de médecine du pays.
Dialogue sur fond de théorie du complot
Les services du ministère de l’Enseignement Supérieur et la recherche scientifique ont ouvert un dialogue avec les représentants des grévistes en vue de trouver un terrain d’entente. Cependant, les solutions préconisées par la tutelle sont loin de satisfaire les étudiants qui poursuivent leur mouvement de protestation pour leur quatrième semaine.
Non contentes de faire capoter le mouvement de grève, le régime a actionné ses satellites mélangeant pressions et menaces diverses.
C’est le moment choisi par deux syndicats universitaires (le Snapap et le Cnes) et des organisations estudiantines proches du FLN et du RND pour rentrer en scène. Ces organisations ont été actionnées pour accréditer l’idée relayée par les médias selon laquelle le mouvement des étudiants est infiltré par des parties étrangères. Même certains médias n’ont pas hésité à le faire. Le quotidien arabophone El Khabar a annoncé sur sa une que le Maroc manipule le mouvement. Des trolls sont aussi lancés sur les réseaux sociaux pour saper le moral des grévistes et les faire douter.
L’objectif derrière la propagation de ces accusations fallacieuses est de discréditer le mouvement des étudiants qui seraient le jouet de la manipulation du Makhzen marocain, est de les obliger à reprendre les cours. Jusqu’où iront ces manoeuvres ? Verra-t-on des arrestations massives parmi les étudiants ? Possible quand on connaît la brutalité des autorités.
Sofiane Ayache
Le MALG , n’a jamais été dissou ,mêmes methode mêmes pratiques , ce territoire appelé algerie est gouverné par un conglomerat de brigands , de pirats , de Zouaves , de Couloughlis ,de corsaires , de maltais , de turques .
Pratiques inquiétantes et criminelles. Certains sont prêts à tout pour garder le pouvoir et les avantages qui vont avec: jugements expéditifs, emprisonnements arbitraires, enlèvements, tortures, assassinats, pressions, intimidations, surveillance… Ils éteignent l’Algérie et ce qui en reste