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Bruno Retailleau : « La colonisation c’est aussi des heures qui ont été belles »

Le nouveau ministre de l’Intérieur du gouvernement Barnier, le très droitier Bruno Retailleau, ne cache pas sa nostalgie de la colonisation.

On aura tout entendu sur les bienfaits de la colonisation. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a déclaré à Sud Radio : La colonisation, c’est bien entendu des heures qui ont été noires mais aussi des heures qui ont été belles avec des mains tendues… »

Une seule question : est-ce que l’occupation allemande a été aussi belle pour la France ?Car si la colonisation française en Afrique a été belle, comme le soutient M. Retailleau, ce devrait être aussi le cas pour l’occupation allemande de la France.

Yacine K.

4 Commentaires

  1. Être collabo est un mot qui défini le Français.
    Pétain,Laval et même Mitterand( qui a reçu la francisque des mains même de Pétain)ont maintenu
    la glorification du terme collabo.
    Pour un Vendéen ( tous les noms de famille en France se terminant par eau sont originaires de la Vendée)
    Rotailleau est un traître à la mémoire d’un autre Vendéen,Clémenceau ( le Gaulois réfractaire ).

  2. Quand Georges Clemenceau condamnait Jules Ferry.
    «Races supérieures ! races inférieures ! c’est bientôt dit ! Pour ma part, j’en rabats singulièrement depuis que j’ai vu des savants allemands démontrer scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande parce que le Français est d’une race inférieure à l’Allemand. Depuis ce temps, je l’avoue, j’y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et vers une civilisation, et de prononcer : homme ou civilisation inférieurs. Race inférieure, les Hindous ! avec cette grande civilisation raffinée qui se perd dans la nuit des temps ! avec cette grande religion bouddhiste qui a quitté l’Inde pour la Chine, avec cette grande efflorescence d’art dont nous voyons encore aujourd’hui les magnifiques vestiges ! Race inférieure, les Chinois ! avec cette civilisation dont les origines sont inconnues et qui paraît avoir été poussée tout d’abord jusqu’à ses extrêmes limites. Inférieur, Confucius ! (…)

    Je ne veux pas juger au fond la thèse qui a été apportée ici et qui n’est autre que la proclamation de la primauté de la force sur le droit ; l’histoire de France depuis la Révolution est une vivante protestation contre cette inique prétention. (…)

    Regardez l’histoire de la conquête de ces peuples que vous dites barbares, et vous y verrez la violence, tous les crimes déchaînés, l’oppression, le sang coulant à flots, et le faible opprimé, tyrannisé par le vainqueur. Voilà l’histoire de notre civilisation. Prenez-la où vous voudrez et quand vous voudrez ; soit au Mexique, sous Cortés ou Pizarre, soit aux Indes. (…) Je ne dis rien des vices que l’Européen apporte avec lui : de l’alcool, de l’opium, qu’il répand partout, qu’il impose s’il lui plaît. Et c’est un pareil système que vous essayez de justifier en France, comme le disait M. Jules Maigne, dans la patrie des droits de l’homme ? (…)

    Non, il n’y a pas de droit des nations dites supérieures contre les nations inférieures ; il y a la lutte pour la vie qui est une nécessité fatale, qu’à mesure que nous nous élevons dans la civilisation, nous devons contenir dans les limites de la justice et du droit ; mais n’essayons pas de revêtir la violence du nom hypocrite de civilisation ; ne parlons pas de droit, de devoir ! »

  3. C est une évidence ; la colonisation a été belle voir très belle mais ça dépend pour qui.
    La beauté est subjective et elle est aussi relative.
    La relativité peut se décliner en trois axes : le temps, le lieu et le sujet.
    Je peux vous dire que pour notre lieu elle a était très moche tout le temps.

    Je pense que cette notion est universelle

  4. Je comprends totalement les propos de cet ancien magicien dde son village natif. La colonisation est une oeuvre civilisatrice, version le Comte de Paris et les « souvrainistes » de la littérature d’Henri Bordeaux et autres adorateurs du fascisme intellectuel. Le 1er policier de France et de navarre suit les pas de Laval et consorts. Fera-t-il réactiver le Bureau des affaires indigènes de la rue Lecomte du 17e à Paris.

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