Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique est semble-t-il revenu sur sa décision portant sur le gel de la certification des diplômes de fin d’études des étudiants en sciences médicales. Mesure instituée en 2023 pour empêcher la fuite des médecins vers l’étranger.
C’est ce que laisse entendre la nouvelle instruction du MESRS adressée au directeur général de l’enseignement et de la formation, aux administrateurs universitaires et au président du Conférence nationale des doyens des facultés de médecine pour tenter de désamorçer le mouvement de grève des étudiants en médecine en grève pour la septième semaine consécutive.
Le ministère de l’Enseignement supérieur a contacté ses services centraux pour mettre en œuvre l’instruction visant à authentifier et vérifier les certificats et documents des étudiants en sciences médicales « de manière normale ».
Le texte de l’instruction précise : « Les procédures d’authentification des documents pédagogiques en sciences médicales, certificats, relevés de notes… et de vérification de leur authenticité, sont appliquées de manière normale, que ce soit au au niveau des départements des facultés et des universités ou au niveau des départements de l’administration centrale du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique ».
L’instruction, signée par le secrétaire général du ministère et accompagnée d’une correspondance du ministère des Affaires étrangères en date du 13 novembre 2024, souligne que « les doyens des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire sont habilités à traiter et à répondre directement » aux organismes internationaux qui demandent la vérification de l’authenticité des certificats et des documents pédagogiques en sciences médicales (vérification).
Toutes ces administrations universitaires peuvent désormais répondre et traiter directement avec l’ECFMG et avec d’autres organismes internationaux similaires.
Le document n° 1877, qui portait la mention « pour mise en œuvre », indiquait la nécessité de « respecter le contenu de cette instruction, qui doit être communiquée à tous vos services et assurer sa diffusion la plus large ».
Le ministère souligne dans le procès-verbal ayant sanctionné la réunion, dimanche dernier, du ministre Badari avec les représentants des étudiants qu’il « a ordonné aux doyens des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire de traiter et de répondre directement aux organismes internationaux qui demandent la vérification de l’authenticité des certificats et des documents pédagogiques des étudiants ».
Le procès-verbal indique également que l’instruction envoyée par le ministère est intervenue à la demande des représentants des étudiants en grève afin de clarifier la procédure et confirmer sa mise en œuvre.
Selon un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, « toutes les demandes formulées ont été satisfaites et il a promis de continuer à aborder certains points avec d’autres autorités tutelles ».
La réunion a également été marquée par « l’intervention responsable des étudiants en sciences médicales présents », selon le communiqué du ministère. Cette mesure suffira-t-elle à faire cesser la grève quand on sait que d’autres revendications restent en suspens.
Samia Naït Iqbal
La loi 87 bis n’est qu’une imitation des lois françaises qui ne vous émeut pas ,la loi par exemple pour apologie de terrorisme celui qui dira le HAMAS a eu raison le 7 octobre vous êtes condamné pour apologie de terrorisme alors que le HAMAS n’est pas une organisation terroriste pour ONU.
Une autre loi semblable au 87bis si vous dites que les chambres à gaz n’ont pas existé,vous êtes condamné pour révisionnisme ( jean marie lepen a dit que les chambres à gaz est détail de l’histoire on lui est tombé dessus).
Oui les verbes peuvent parfois tuer plus que les actes en incitant à la haine (regardez ce que fait extrême droite en FRANCE avec les verbes et les fans passent à l’acte,plusieurs faits divers)(un démarcheur maghrébin tué avec un fusil par une personne de 71 ans)
Vous parlez du ministre des affaires étrangères de la France qui n’est pas crédible ,lors d’une de ses interviews n’a pas osé prononcer de façon catégorique « oui arrêterons NETANYAHOU si jamais il venait en FRANCE « alors qu’il a été condamné par CPI!
Ce ministre FRANÇAIS , que vous citez,non crédible ,moi je ne l’ai pas entendu critiqué l’emprisonnement du kanak a Mulhouse depuis 6 mois dans l’attente de son procès comme article 87bis pour complicité de TENTATIVE de meurtre,vol en bande organisée alors qu’il ne réclame que l’indépendance de son pays ,que l’on reconnaît à ONU comme un pays à décoloniser !
Les lois algériennes comme le 87bis ne sont que des copies des lois françaises ! La ruse des français c’est qu’ils n’empoisonnent pas à tour de bras comme le fait algerie !
Je suis déjà intervenu dans le journal le matin ai cité Coluche qui a dit qu’elle est la différence entre une dictature et une démocratie ? Sa réponse est que dans une dictature « tu fermes ta gueule « et dans une démocratie « cause toujours tu m’intéresses « .cette définition est toujours d’actualité !
J’espère que vous n’allez pas me censurer ,c’est ma hantise et il faut être démocrate et accepter les opinions opposées !
Cordialement