Vendredi 3 novembre 2017
Chay se solidarise avec Sadmi et quitte le navire kabyle
Après la démission de Sadmi, c’est maintenant l’entraîneur français Jean Yves Chay qui rend le tablier. C’était prévisible puisqu’on voyait mal le coach poursuivre sa mission sans la présence de celui qui la fait revenir au club.
Et voilà donc la JSK qui se retrouve, une fois de trop, sans président ni entraîneur à la veille d’un important et difficile déplacement à Sétif. Les membres du directoire, à leur tête Azlef continuent de cafouiller et ne savent plus où donner de la tête. Après avoir confié les destinées de la JSK à Hamid Sadmi sur la base de promesses farfelues d’un investisseur italien, les voilà, à nouveau, sur le point d’offrir, sur la foi de bonnes paroles, le club à un trio d’hommes d’affaires.Comme ça été fait avec Sadmi, Medjene et Zaouaoui vont donc intégrer le directoire provisoire et même présider le club sans qu’ils n’achètent aucune action.
Pouvaient-ils d’ailleurs le faire (acheter des actions) sans que le capital ne soit ouvert ? C’est d’ailleurs là le vrai nœud de tous les problèmes du club.Quà cela ne tienne ; les deux hommes ont été accueillis à bras ouverts par Azlef et les autres actionnaires dès lors qu’ils ont fait la promesse d’injecter immédiatement des liquidités dans les caisses vides du club et assurer, au moins, le payement de deux mensualités aux joueurs et salariés.
Hommes d’affaires connus à Tizi Ouzou, Medjene et Zaouaoui voulaient, déjà, racheter la majorité des actions le mois de septembre dernier mais les membres du directoire et ceux du comité de surveillance ont préféré opter pour Sadmi, trouvant, par la même occasion, le projet des deux hommes peu fiable. Comment donc un tel projet a pu trouver « grâce » aux yeux d’Azlef et consorts deux mois plus tard ? Probablement parce que cette fois ci Medjene et Zouaoui ne sont pas revenus, à la charge, seuls.Ils ont fait appel à un homme qui connaît que trop bien la maison et les affaires du football, en l’occurrence Azzedine Ait Djoudi.
Débarqué du club marocain de l’OC Khouribga, l’ex-entraîneur des Canaris promet lui aussi d’injecter de l’argent dans les caisses du club et occupera, à temps plein, le poste de directeur sportif. Pour séduire tout le monde, les nouveaux maîtres de la JSK promettent de convaincre le richissime homme d’affaires, Issad Rebrab d’adouber leur projet. Le patron de Cevital, disent-ils, sera le nouveau grand sponsor des Canaris.
Pour l’heure, tout ça est de l’ordre des promesses car même si les trois hommes vont prendre le pouvoir dans l’immédiat, la concrétisation du projet se fera dans les semaines voire les mois à venir.
Ainsi,l’urgence est d’abord de trouver un remplaçant au coach Jean-Yves Chay. Kherroubi, dit on, pourrait driver l’équipe face à l’Entente ce samedi ou à défaut, c’est Azzedine Ait Djoudi qui assurera l’intérim. L’actuel manager sportif, Karim Doudéne aura-t-il son mot à dire sur ce sujet ou c’est Azzedine Ait Djoudi qui se glissera, déjà, dans ses nouveaux habits de directeur sportif ? C’est sans doute après ce match face au champion d’Algérie en titre, que les choses vont s’accélérer.
On parle d’un probable retour de Moussa Saïb comme entraîneur. C’est du moins le souhait du futur nouveau directeur sportif. Reste a savoir si l’ex-star de l’AJ Auxerre va accepter ce challenge lui qui déclare à chaque fois privilégier ses affaires personnelles plutôt que le métier d’entraîneur. La réponse on l’aura très rapidement.