Depuis le 19 janvier 2023, Chérif Mellal est privé de liberté.
Sa condamnation à quatre ans de prison ferme, malgré sa contestation des faits qui lui sont reprochés, soulève des interrogations légitimes quant au respect des garanties fondamentales du droit à un procès équitable.
Dans l’épreuve, Chérif Mellal a fait usage de l’un des derniers moyens d’expression à sa disposition : la grève de la faim.
Un recours extrême, qu’il a entamé le 3 mars 2025, et qu’il n’a suspendu qu’en raison d’une intervention médicale urgente.
Par ce geste, il a voulu faire entendre sa voix, affirmer son innocence et alerter l’opinion sur sa situation.
Son combat, mené dans le silence des cellules, est devenu celui de tous ceux qui refusent l’injustice, l’oubli, et la résignation.
Au-delà de son cas personnel, une question centrale s’impose :
Quel espace reste-t-il pour la liberté d’expression, la contestation pacifique, et le respect des droits fondamentaux ?
La détention prolongée de Chérif Mellal interpelle.
Elle appelle à une vigilance citoyenne, à un attachement sincère au droit, et à une exigence de justice.
Liberté pour Chérif Mellal.
Liberté pour tous les détenus d’opinion.
Me Fetta Sadat
Continuons à soutenir Cherif Mellal et à exiger sa libération inconditionnelle.
Le régime algérien, acculé de toutes parts surtout en occident , est plus que jamais vulnérable et doit cesser sa pression et sa persécution contre les kabyles innocents. J’espère que les évènements vont s’accélérer pour que Cherif Mellal et tous les autres détenus retrouvent la liberté au plus vite que ce régime sera classé terroriste devant les instances internationales en particulier dans le viseur de Trump à la chasse de tous les régimes terroriste comme l’Iran.