Abdelmadjid Tebboune, a ordonné l’augmentation du montant de la bourse des étudiants universitaires à 2000 DA par mois, au lieu de 1300 DA actuellement. Cette décision a été prise lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidé, dimanche 1er octobre.
« La décision du Président entrera en vigueur à partir du mois d’octobre en cours, en attendant l’élaboration d’une nouvelle conception globale sur le système des œuvres universitaires en Algérie », précise un communiqué de la Présidence de la République publié sur Facebook.
Selon la même source, le Président Tebboune a salué « le saut qualitatif dans le secteur de l’enseignement supérieur, notamment en ce qui concerne sa contribution au renforcement de la production nationale. »
Mais comment diable ose-t-on parler de saut qualitatif, à moins que ce soit vers l’arrière, quand on sait que seules deux universités algériennes figurent dans la liste des 2000 meilleures universités dans le monde, selon le classement mondial des universités 2023 établi par The Center of World University Rankings (CUWR) ?
Il s’agit de l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB) d’Alger et de l’Université Djilali Liabès de Sidi Bel Abbes. La première est classée à la 1930ème place mondiale avec un score de 66,2 points, et la deuxième arrive à la 1995ème place avec 66 points.
Parler moi de saut qualitatif avec de tels classements ! Il n’y a pas de quoi fanfaronner Monsieur Tebboune !
Dressons un petit parallèle avec l’Arabie Saoudite : l’université du roi Abdelaziz se classe au 51e rang, gagnant ainsi 125 places depuis 2019. Elle figure désormais parmi les cent meilleures universités dans le domaine de l’ingénierie et de la technologie, à l’échelle mondiale. Elle se classe au 109e en médecine, progressant de 94 places sur la même période, alors qu’elle est classée 104e en sciences sociales et gestion, gagnant 245 places. Enfin, en sciences humaines et en arts, elle a gagné 102 places, se classant en 271e position.
De quoi se mordre les doigts !
Revenons sur cette bourse qui subit un saut quantitatif pour passer à 2000.00 DA mensuels ! Cette somme représente à peine 10% du SMIC actuel. À titre de comparaison, dans les années 1970, la bourse était de 300.00 DA. C’était quasiment l’équivalent d’un SMIC entier ! Nous, les étudiants en sciences exactes, étions carrément gâtés, avec 10% de plus que nos camarades des autres filières !
Ne parlons pas des restaurants universitaires qui ont subi des dégradations à tous les niveaux. Des dizaines d’étudiants font la queue, attendant leur tour d’être servis.
Un étudiant témoigne : « Vous savez, à la longue vous pouvez perdre deux heures de votre journée, et de façon quotidienne, sans vous en rendre compte ».
Trêve de poudre aux yeux monsieur Tebboune ! À l’instar du collège et du lycée, l’université algérienne est sinistrée ! Et, il ne suffit pas de déclarations à l’emporte-pièce pour la tirer du marasme dans lequel elle est embourbée par la grâce d’une incompétence chronique au sommet !
Continuez donc « d’avancer vers l’arrière » ! pour paraphraser nos receveurs de bus d’antan. Et contentez-vous de vous faire applaudir par vos sujets ! Votre « Algérie nouvelle » ne s’en portera que mieux !
Kacem Madani
« Dressons un petit parallèle avec l’Arabie Saoudite : l’université du roi Abdelaziz se classe au 51e rang, gagnant ainsi 125 places depuis 2019. Elle figure désormais parmi les cent meilleures universités dans le domaine de l’ingénierie et de la technologie, à l’échelle mondiale. Elle se classe au 109e en médecine, progressant de 94 places sur la même période, alors qu’elle est classée 104e en sciences sociales et gestion, gagnant 245 places. Enfin, en sciences humaines et en arts, elle a gagné 102 places, se classant en 271e position. »
En arabie l’enseignement scientifique est en ANGLAIS pas en ARABE
Les prof sont bien payés ils ne sont donc pas corrompus ni ne curent derrière une formation ou un stage à l’étranger et quand ils s’équipent le matériel doit fonctionner pas comme en ANEGERIE 50% du matériel ne fonctionne pas
Certains prof ne connaissent pas le sens physique de la dérivée………
dans les universités ANEGERIENNE chaque prof veut avoir son propre labo……
BREF c est de la merde
Pourquoi comparer l’incomparable ? En Algérie les tenants du pouvoir ne sont ni interessés par le peuple qu’ils considerent comme ennemi ni par la pays qui leur appartient. Tout le reste c’est du blabla. Le peuple doit parler de lentilles et de loubya en 2023. C’est tout.