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Colère contre les violences policières en Tunisie

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Violences policières en Tunisie

En Tunisie, depuis la mi-octobre, de nombreuses affaires de violences policières suscitent la colère de la jeunesse tunisienne.

Ce jeudi, la justice devrait annoncer le verdict dans l’une d’elles, le cas du jeune supporter de football Omar Laabidi, décédé en 2018. Il s’était noyé dans une rivière en tentant d’échapper à des agents de police après une sortie musclée d’un stade de football. 14 agents de sécurité avaient été arrêtés pour non-assistance à personne en danger.

Le jeudi 20 octobre, des dizaines de jeunes, cagoulés pour la plupart pour éviter d’être ensuite repérés et arrêtés par la police, se sont regroupés devant le tribunal de Ben Arous, en banlieue sud de Tunis. Quatre ans après la mort d’Omar Laabidi, 19 ans, ils attendent encore la décision de la justice. « Le cas d’Omar Laabidi n’est pas isolé, à ce jour, nous savons qu’il y a près de 15 autres cas similaires où des jeunes décèdent dans des circonstances suspectes. Toutes ces affaires en justice ont en commun le fait qu’elles impliquent des agents de police », explique Ayoub Amara, activiste qui fait partie du comité de soutien dans cette affaire.

Mi-octobre, des heurts nocturnes ont eu lieu dans les quartiers populaires de la capitale pendant une semaine après la mort d’un autre jeune, Malek Selimi, décédé le 14 octobre. Il était tombé dans un ravin en tentant d’échapper à une patrouille policière et il a succombé à ses blessures après un mois passé dans le coma.

À Hay Etthadamen, dans son quartier, son oncle Mohamed exprime son désarroi face à l’absence de justice : « Nous n’avons pas un problème avec la police, nous savons qu’il y a des policiers qui commettent des abus et d’autres qui font leur travail correctement. Ce qui est problématique c’est que certains sont au-dessus des lois, la loi ne semble pas s’appliquer pour eux et ça, c’est un problème ».

Mercredi 2 novembre, plusieurs dizaines de militants ont encore manifesté devant le ministère de l’Intérieur contre l’impunité. Et dans le pays, la société civile dénonce régulièrement les problèmes récurrents entre police et jeunes. La ligue tunisienne des droits de l’homme a répertorié près d’une vingtaine de cas de jeunes décédés de façon suspecte après des altercations avec la police. « Le régime actuel utilise encore les mêmes pratiques et politiques de répression, qui ont échoué par le passé », commente Oussama Bouhajila, l’un des représentants de l’Organisation mondiale de lutte contre la torture en Tunisie.

RFI

 

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