22 novembre 2024
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Commémoration du 68e du congrès de la Soummam : arrestations massives à Ifri Ouzellaguen

La célébration du 20 Août, coïncidant avec la tenue du congrès de la Soummam en août 1956, a donné lieu à une campagne d’arrestations par les services de sécurité qui ont empêché les citoyens de célébrer une date marquante de leur histoire, selon des témoignages.

Les mêmes sources affirment que plusieurs militants dont des personnalités conues de l’opposition démocratique, à l’instar du président du RCD, Atmane Mazouz, Ali Laskri et l’ex-député de Bejaia, Khaled Tazaghart ont été arrêtés, ce mardi 20 août, a Ifri Ouzellaguen, à loccasion de la célébration du 68e anniversaire de la tenue du congrès de la Soummam.

Les personnes interpellées ont toutes été conduites au commissariat d’Ighzar Amokrane, a-t-on encore témoigné. 

Tôt le matin, Ifri Ouzellaguene, sis au sud-est de la wilaya de Bejaia a été quadrillée par un impressionnant dispositif sécuritaire avec  empêchement de tout accès au mémorial érigé en souvenir des congressistes de la Soummam. Sous Tebboune-Chanegriha, l’histoire et la révolution est un bien qui appartient au seul pouvoir et ses relais. Donc il est interdit aux Algériens de célébrer cette révolution portée pourtant par le peuple. Depuis 2020, les célébrations du congrès de la Soummam sont systématiquement interdites par le pouvoir.

Il convient de signaler que les autorités civiles et militaires de la walaya de Bejaia à leur tête le wali ont célébré l’événement. 

Dimanche, le meeting organise, sur les lieux, par le FFS,  dans le cadre de la campagne électorale, s’est déroulé normalement, avec, bien entendu, la présence des services de sécurité. Youcef Aouchiche et le FFS ayant rejoint les partis croupion du régime peuvent continuer à faire campagne démocratiquement et fanfaronner sur une Algérie chimérique qu’ils sont les seuls à distinguer.

Samia Naït Iqbal

2 Commentaires

  1. Si on part de la décision prise lors du congrès de la soummam en 1958: « LE CIVIL PRIME SUR LE MILITAIRE », et le la revendication principale du Hirac  » DAWLA MADANIA MACHI ÂASKARIA », qui est le prolongement de la première, on comprend mieux les arrestations qui s’opèrent depuis la création de ‘El Djazair el Djadida’ des responsables militaires, pour essayer de contrer et préserver leurs mal-acquis et leurs positions sociales qui priment sur toute autres considérations. Quitte à mettre le pays complétement à genoux pour sauver leurs têtes.
    Les premiers qui ont fait obstacle aux décisions, furent les dirigeants de l’armée des frontières. Leur seul projet était de s’accaparer de tous les leviers du nouveau pouvoir qui se profiler à l’horizon. Et ils réussiront leur funeste affaire au prix de milliers de morts quand Boumediene et ses troupes sont rentrés de l’extérieur, une fois le cessez le feu signé… Bien sur !
    Mais on est toujours dans l’esprit et la résistance du grand projet du congrès de la Soummam. Et le temps donne toujours raison au peuple.

  2. Si , c’est l’arbitraire qui fait réagir les Kabyles non pas les vertus de la conscience
    que l’injustice continue!
    Le procè du mort par baroude contre celui d’un égorgé est toujours ouvert…
    Le pire reste a venir.

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