Christophe Gleizes, journaliste français spécialiste du football, a été condamné dimanche par le tribunal de Tizi-Ouzou à 7 ans de prison ferme. Il est notamment accusé d' »apologie du terrorisme » pour avoir eu des contacts avec d’anciens membres du MAK.
Le ministère français des Affaires étrangères a exprimé ce lundi son « profond regret» après la condamnation du journaliste Christophe Gleizes à sept ans de prison par la justice algérienne, un jugement rendu dimanche 29 juin 2025, selon l’organisation Reporters sans frontières (RSF).
Soumis à une mesure de contrôle judiciaire pendant treize mois, le journaliste, connu pour ses reportages en Afrique du Nord et au Sahel, a été reconnu coupable pour des faits dont les détails judiciaires restent flous.
Le service minimum
Ce lundi, le ministère des Affaires étrangères français a réagi à cette condamnation au travers d’un communiqué très prudent : « La France regrette vivement la lourde condamnation à une peine de sept ans de prison ferme du journaliste français Christophe Gleizes. Son avocat et ses soutiens ont indiqué sa volonté de faire appel. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères suit de près la situation de notre compatriote depuis son arrestation en Algérie en mai 2024 et lui a assuré aide et protection consulaire tout au long de son contrôle judiciaire. » En clair, le service minimum pour tenter de sauver la face.
« L’ensemble des services demeurent mobilisés pour lui porter assistance et sont en contact régulier avec lui, ses proches et ses conseils, est-il encore précisé. Une demande de permis de visite a été déposée aussitôt la condamnation connue. La France rappelle son attachement à la liberté de la presse partout dans le monde. »
Tout le monde aura remarqué que contrairement au cas Boualem Sansal, le ministère des Affaires étrangères français ne réclame pas la libération de ce journaliste.
Dans un communiqué, Reporters sans frontières a dénoncé, hier dimanche, une décision « injuste » et « dépourvue de fondement légal », appelant les autorités algériennes à respecter les engagements internationaux en matière de liberté de la presse.
Plusieurs organisations de défense des droits humains et médias internationaux ont également fait part de leur vive inquiétude, estimant que cette condamnation s’inscrit dans un contexte plus large de répression des voix critiques dans le pays.
« Cette peine sévère constitue une atteinte directe au droit d’informer et envoie un signal extrêmement préoccupant aux journalistes, en Algérie comme ailleurs », a réagi RSF. L’ONG a annoncé qu’il allait faire appel dès aujourd’hui lundi.
Ce journaliste français a été arrêté en mai 2024. L’affaire de ce journaliste est donc restée secrète depuis un an jusqu’à sa lourde condamnation hier. Elle survient au plus mauvais moment des relations entre l’Algérie et la France.
La rédaction et agences
Cette clique est passe’ a evolue’ du vol a la sauvette, au vol qualifie’, meutres et depuis un certain temps a la prise d’ottages… Il y a une clique aux commandes en Algerie, qui a un dominateur commun guarde’ secret(entre-elles) mais dont la mission est de casser ce pays avant qu’ils ne deguage.