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Condamnations, harcèlements…, les Algériens traqués par le régime

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ARBITRAIRE

Condamnations, harcèlements…, les Algériens traqués par le régime

Les présentations de militantes et militants pacifiques devant les tribunaux se poursuivent avec une cadence d’enfer. A croire que le régime n’a que les prisons pour avenir et projet pour les Algériens.

Fatiha Briki, Elhadi Lassouli, Mohamed Smallah, Massi Rezak, Sara Ladoul, Mahana Abdesselam, Mohamed Yagouni, Nacer Debaghi, Abdou Maghni, Nawel Laib, Zahir Bouguermouh….. seront présentés devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, aujourd’hui jeudi 24 juin 2021, à partir de 9h.

D’autres personnes sont convoquées pour être présentés le même jour devant le procureur du tribunal. 

Bouaziz Aït Chebib, coordinateur du mouvement kabyle AKAL est toujours en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Tizi-Ouzou. Les avocats n’ont pu lui rendre visite depuis son placement en garde à vue dimanche 20 juin. Depuis, aucune nouvelle de ce militant pacifique.

Alors que le pays est paralysé, les tribunaux ne chôment pas. Plus de 280 détenus d’opinion croupissent déjà dans les prisons. 

Des dizaines de jeunes en Kabylie et ailleurs sont convoqués par la gendarmerie et la justice pour activisme sur les réseaux sociaux. A croire que le régime est en train de faire payer le peuple son impertinence et son envie de changement radical.

Journalistes, avocats, universitaires, entrepreneurs, chômeurs, commerçants… tous les Algériens sont suspectés d’être opposants et susceptibles de convocation et d’emprisonnement.

Il y a derrière cette impitoyable machine répressive déployée avec cynisme et détermination une volonté manifeste de briser définitivement les ressorts de la résistance des Algériens. Faire peur, faire taire à jamais la révolte. Car plus que jamais, il craint la colère froide de ce peuple résigné, tout en retenu pour l’heure. La meilleure preuve de l’insondable fossé qui sépare le peuple de ses dirigeants sont les trois scrutins organisés d’autorité depuis 2019. 

La loi d’airain de l’arbitraire règne terriblement sur l’Algérie. Plongé dans une indicible crise économique, le pays retient son souffle. 

Auteur
Yacine K.

 




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