A quelques heures de la tenue de son conseil national, le RCD est toujours dans l’attente de l’autorisation de la wilaya d’Algérie. Un quitus nécessaire pour l’organisation de ce rendez-vous organique prévu ce vendredi 2 décembre au Nadi El Moudjahid d’Alger qui a été dûment réservé par le parti.
Jusqu’à 18h dans la soirée de jeudi 1er décembre, les dirigeants du RCD n’ont reçu aucune réponse à la demande qu’ils ont déposée « il y’a 10 jours » auprès des services concernés de la wilaya d’Alger
« Dix jours après le dépôt de notre demande avec avis favorable de la réservation de la salle, les autorités de la wilaya d’Alger n’arrivent toujours pas à décider de l’octroi ou non de l’autorisation au motif qu’aucune instruction ne leur est parvenue », déplore le RCD dans un communiqué diffusé au courant de la soirée de ce jeudi.
Pour le RCD, il s’agit tout simplement d’un refus déguisé. Tout « en prenant acte de cette fuite en avant et des entraves à l’activité d’un parti légal », le parti dirigé par Atmane Mazouz « informe les membres du Conseil national et la presse qu’en l’absence d’autorisation, la tenue de notre rencontre est maintenue pour demain, 2 décembre 2022 à 09h00 au siège d’El-Biar, Alger ».
Rappelons qu’en l’espace d’un peu plus d’un mois, le RCD a essuyé un deuxième refus de la part de l’administration qui a déjà bloqué la tenue de son université d’été que le parti devait organiser à Azeffoun, à la fin du mois d’octobre dernier.
Des associations comme des partis sont dissouts. D’autres sont réduits à une présence symbolique sans possibilité d’actions. Toutes les manifestations publiques sont systématiquement interdites. La neutralisation de l’espace démocratique participe d’une volonté autoritaire de prise en main de la société toute entière.
Depuis au moins deux ans, le régime a fermé les derniers espaces d’expression pour les partis, les associations et partant les citoyens. Le pays entier est placé sous cloche avec une surveillance de toute activité qui ne rentre pas dans la ligne de conduite du pouvoir en place. L’heure de l’Algérie démocratique qui faisait pâlir de jalousie bien des pays du sud de la Méditerranée est enterrée par Tebboune-Chanegriha.
Samia Naït Iqbal
La dictature algérienne est pleinement assumée par la junte. Avec un procès de 2 jours donnant 49 condamnations à mort, fait inédit dans l’histoire de l’Humanité, que voulez-vous encore en attendre ?
Vous écrivez « l’Algérie démocratique qui faisait pâlir de jalousie bien des pays du sud de la Méditerranée ». C’était avant ou après la fin des dinosaures ?
La dictature militaire est allergique a toute forme d’opposition. La dictature ne voudrait jamais que ses manigances soient questionnees ou controllees. Elle doit disposer du pays et de ses richesses en abusant le peuple a sa guise.Tant que cette dictature militaire prend en otage le pays et le peuple, aucun brin d’espoir ne naitra dans ce pays.
Le RCD ( qui je précise n’arrive pas à s’encré en dehors de la Kabylie, il est même rejeté ) comme tous les Kabyles doivent se rendre à l’évidence, seule l’indépendance de la Kabylie permettra une activité politique libre avec un plan choc pour débarrasser la société de tous le système idéologique avec ses pratiques obscures et sales, autant dire que c’est déjà bcp pour réveiller la conscience citoyenne en Kabylie qui dans la majorité est consciente des enjeux. Je suis même certain que ça va faire du bien pour le reste de l’Algérie où il faut le reconnaitre la population dans sa majorité s’accomode de ce pouvoir ( encore au stade de la confusion entre laïcité et athlétisme ) va peut être se réveiller et chasser cette vermine de régime.
Le RCD a joué avec la junte et il a perdu.
Ce parti doit s’auto dissoudre.
Il a réussi l’échec.