2 mai 2024
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Contrôle au faciès en France : le Conseil d’Etat réagit

Police

Vendredi 29 septembre, la plus haute juridiction administrative française doit se prononcer sur le RIO (Référentiel des identités et de l’organisation), le numéro d’identification que doivent porter les forces de l’ordre, ce qui n’est pas toujours le cas. Le Conseil d’État étudie aussi une plainte de six ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch, qui veulent la fin des contrôles fondés sur l’apparence. Elles ont lancé une action de groupe contre l’État en 2021. Une démarche inédite.

Un jeune perçu comme noir ou arabe a vingt fois plus de probabilités d’être contrôlé par les forces de l’ordre, indiquait en 2017 le Défenseur des droits. Pour Me Antoine Lyon-Caen, avocat des ONG qui ont saisi le Conseil d’État, le problème est profond : « On a laissé s’installer un véritable système qui rend possible les contrôles au faciès. Pour arriver à éradiquer ce mal, c’est un changement de culture policière qu’il faut. »

Contrôles au faciès : «Il faut un système de traçabilité des contrôles d’identité»

Les six associations réclament donc la modification du Code pénal, afin d’interdire explicitement les contrôles au faciès, d’instaurer la remise d’un récépissé, ou bien encore la création d’un organe indépendant où porter plainte. Inutile, répond Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police, qui reproche aux plaignants de faire une généralité à partir de quelques cas isolés :

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« Le Code de procédure pénale prévoit de manière très exhaustive les conditions d’exercice du contrôle d’identité, donc en fait, la loi est claire. Qu’il y ait des individus en son sein qui ne la respectent pas, c’est tout à fait possible, mais de là à saisir le Conseil d’État, je vous dis que c’est une démarche idéologique, avec une volonté de se servir de l’autorité judiciaire comme d’une tribune politique. »

L’État a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des contrôles discriminatoires. Des décisions portant sur des cas individuels qui n’ont pas conduit à faire évoluer la loi.

Rfi

1 COMMENTAIRE

  1. « mais de là à saisir le Conseil d’État, je vous dis que c’est une démarche idéologique, avec une volonté de se servir de l’autorité judiciaire comme d’une tribune politique. » – comme si le travail ou occupation des fonctionnaires du conseil d’etat etait autre chose que du politico!!! Mais vous etes folle Madame, faut que ces gens travaillent, c.a.d. bouffent du papier 26 heures/24 ! Vous voulez les proteger des maladies qu’engendre le « luc-sur-banc a longueur de journee? » vous ??? Faut qu’ils finissent tous et toutes gros lards, tendus avec un risque minimal de macher de grosses retraites des decennies durant.
    Pour une societe’ violente qu’est la france, Libre Port d’Armes est la solution – ca reduirait le nombre de juges, avocats et consorte qu’il faut nourir, habiller, chauffer et meme soigner !!!!? Realisez donc que les avocats etc. est une corporation comme une autre… une industrie du bla bla bla . . . qui a besoin de generer son activite’ – LUCRATIVE –
    Ici, aux USA, les endroits ou il y a le plus de violence sont les Villes gere’es par les Democrates, ou le port d’armes est interdit. A la compagne, c’est une autre histoire… Fille et garcons apprennent l’usage d’une arme avant l’age de 10 ans. C’est simple, on apprend a ses enfants a CHASSER les betes !

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