L’universitaire et militante, Mira Moknache, a été présenté, le 1er août, devant le procureur près le tribunal de Béjaïa puis devant le juge d’instruction près le même tribunal.
Mira Mokhnache passe ses journées à devoir répondre de la moindre de ses déclarations, voire action publique. Si ce n’est pas du harcèlement judiciaire… Avant de passer devant juge et procureur, l’universitaire de Bgayet a été convoquée le 31 juillet la veille par la police pour lui remettre la convocation.
Après avoir répondu aux questions du tribunal, elle en est sortie libre.
Agression verbale contre Me Ouali
Voulant se constituer dans ce dossier, l’avocat, Me Sofiane Ouali, a fait l’objet d’une agression verbale de la part du procureur, qui n’a pas hésité de proférer des menaces à son encontre, en violant ainsi les lois et le droit de la défense.
Le nouveau dossier monté contre Mira Moknache est lié à sa participation vendredi 28 juillet, à Toudja aux obsèques des victimes des incendies qui ont ravagé la région.
Elle a été, rappelons-le, en compagnie du journaliste Farid Zeroual qui a été arrêté par la gendarmerie avant qu’il soit relâché sous la pression de la foule.
À la fin de la cérémonie funèbre, la foule a crié des mots d’ordre hostiles aux forces de l’ordre et au régime. Ce qui bien entendu n’a pas plu aux autorités qui ne souffre plus aucune protestation.
L.M./Cnld
Mille bravos à Mira Moknache, digne fille de Kabylie. Solidarité totale.
C’est bizarre, quand je lis la presse vendue dans les kiosques, on ne parle jamais de ces atteintes à la liberté. la plaie en Algérie : les journalistes et les juges.