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mardi 8 juillet 2025
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Crime de lèse-maternité contre la détenue Imène Meddour

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SUR LES RESEAUX SOCIAUX

Crime de lèse-maternité contre la détenue Imène Meddour

A un moment où produire une ISTN n’a plus de sens dans un pays devenu une prison à ciel ouvert, où le premier magistrat du pays ne peut, même s’il le voulait, quitter le territoire national, à quoi cela sert-il de mettre sous mandat de dépôt (faut-il encore rappeler l’article 123 du code pénal qui en fait une exception?) des citoyens accusés de produire de l’opinion, quand bien même celle-ci est assimilée à une «atteinte» à un prétendu et vague intérêt national, devenu concept fourre-tout pour victimes expiatoires d’un système qui se perd…

Imène Meddour a-t-elle fauté ou menti ? qu’on la juge pour diffamation ! Mais y a-t-il vraiment besoin de la mettre en prison? Elle n’a commis aucun crime.

Est-elle si dangereuse que cela au point de la séparer de son bébé de 6 mois ou est-ce pour mieux la punir tant il semble qu’aujourd’hui le mandat de dépôt est la pré-peine avant la peine? Une double punition. La présomption de culpabilité semble primer sur toute autre considération.

La sévérité du traitement infligé à Imène Meddour ne peut s’expliquer que par le désir d’intimider et de faire taire toutes les voix discordantes et toute «information» en dehors des canaux officiels et pré-officiels en ces temps de coronavirus.
Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir semble faire sienne cette sentence: « qui détient l’information détient le pouvoir». Fut-elle parcellaire.

On a annoncé l’arrestation de Imène tel un exploit, mais l’opinion publique en général, retiendra surtout, quand bien même l’information d’Imène serait fausse et grossière, que 260 voyageurs manquent à l’appel…Parce qu’un ingrédient de taille manque à celui qui détient le pouvoir: la confiance de ses administrés. Une lacune difficile à combler faute de légitimité, mais surtout de compassion à l’égard de tout un peuple en ces temps de pandémie.

Rendez Imène à son enfant. A six mois, un bébé à le souvenir pressant d’une maman si elle venait à manquer. Ne devenez pas complice d’un crime contre la maternité.

#Liberez_Imene_meddour

 

(*)Ce texte est tiré de Facebook

 




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