7 mai 2024
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De l’Indigénat à l’Indigence : la quête éperdue de la dignité

peuple algérien

Pendant la période de la colonisation française en Algérie, qui a duré de 1830 à 1962, les Algériens étaient souvent désignés comme « indigènes ». Ce terme reflétait la perception coloniale de leur statut inférieur par rapport aux colons français.

Les Algériens indigènes étaient soumis à un système de discriminations et d’inégalités imposées par les autorités coloniales. Ils étaient soumis à des lois spéciales, telles que le Code de l’Indigénat, qui limitaient leurs droits civils et politiques et permettaient des traitements différenciés par rapport aux colons français.

Cependant, malgré cette situation difficile, les Algériens indigènes ont résisté à la colonisation de diverses manières. Il y a eu des mouvements de résistance armée, tels que la lutte menée par l’émir Abdelkader dans les années 1830-1840, et plus tard la guerre d’indépendance algérienne, qui a abouti à l’indépendance de l’Algérie en 1962.

En plus de la résistance armée, il y avait aussi des mouvements culturels et intellectuels qui cherchaient à préserver l’identité algérienne et à lutter contre l’assimilation culturelle imposée par les colons. Des figures importantes de la littérature et de la pensée algériennes, telles que Frantz Fanon et Kateb Yacine, ont émergé de cette époque.

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Il est important de noter que l’expérience des Algériens indigènes pendant la colonisation était diverse et complexe, et les réactions à la domination coloniale variaient en fonction de facteurs tels que la classe sociale, la région géographique et les croyances personnelles.

En résumé, les Algériens indigènes pendant la période de la colonisation étaient confrontés à des discriminations et à des inégalités imposées par les autorités coloniales françaises. Malgré cela, ils ont résisté de diverses manières, contribuant ainsi à la lutte pour l’indépendance et à la préservation de leur identité culturelle.

Cependant, je peux vous dire qu’au fil des années, les attitudes et les politiques gouvernementales à l’égard des citoyens algériens ont varié en fonction des gouvernements en place, des priorités politiques et des enjeux socio-économiques. Les termes tels que « indigents » peuvent avoir différentes connotations, mais il est important de noter que l’évolution des politiques gouvernementales peut avoir eu un impact sur la manière dont les citoyens sont traités et considérés.

Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, les Algériens ont obtenu leur souveraineté nationale et ont été gouvernés par leurs propres institutions. Cela a marqué la fin de la période coloniale et a ouvert un nouveau chapitre dans l’histoire du pays. Les gouvernements algériens successifs avaient pour responsabilité de créer et de mettre en œuvre des politiques visant à reconstruire le pays, à promouvoir le développement économique et social, et à répondre aux besoins de la population algérienne.

Après l’indépendance, il y a eu un effort pour affirmer l’identité et la dignité de la population algérienne, et le terme « indigène » utilisé pendant la période coloniale pour décrire une position de soumission a été rejeté. Cependant, la manière dont les gouvernements successifs ont abordé les questions de citoyenneté, d’égalité et de distribution des ressources peut varier en fonction des politiques spécifiques de chaque gouvernement, des contextes économiques et sociaux, ainsi que des défis auxquels le pays a été confronté.

L’industrie pétrolière a joué un rôle crucial dans l’économie du pays, fournissant des revenus en devises substantiels. Cependant, la dépendance excessive aux revenus pétroliers peut présenter des défis économiques, notamment en ce qui concerne la gestion des inégalités et la diversification économique.

Lorsque les économies reposent principalement sur les revenus pétroliers, cela peut créer des déséquilibres en termes de développement. Les secteurs non pétroliers, tels que l’agriculture, l’industrie manufacturière et les services, peuvent être négligés, ce qui limite la diversification économique. Cela peut également conduire à une concentration excessive de richesse dans certaines régions ou parmi certaines élites, tandis que d’autres régions ou groupes de population peuvent être laissés pour compte.

Les inégalités économiques croissantes peuvent avoir des conséquences néfastes pour la stabilité économique et sociale. Elles peuvent entraîner des tensions sociales, un sentiment d’injustice et une instabilité politique. De plus, une économie trop dépendante du pétrole est vulnérable aux fluctuations des prix mondiaux du pétrole, ce qui peut avoir des répercussions importantes sur les revenus nationaux et la capacité à financer les programmes de développement.

Pour remédier à ces problèmes, de nombreux gouvernements pétroliers cherchent à diversifier leur économie en investissant dans d’autres secteurs et en mettant en place des politiques visant à réduire les inégalités. Cela peut inclure des initiatives visant à stimuler le secteur privé, à promouvoir l’éducation et la formation, à encourager l’entrepreneuriat et à investir dans des infrastructures autres que pétrolières.

Cependant, la mise en œuvre de ces politiques peut être complexe et exigeante. Les intérêts économiques établis, les défis structurels et les contraintes politiques peuvent rendre difficile la réalisation d’une transition vers une économie plus diversifiée et plus équitable.

En fin de compte, la gestion des revenus pétroliers et des inégalités économiques est un défi complexe et multidimensionnel qui nécessite une planification et une mise en œuvre minutieuses de politiques économiques et sociales appropriés

Dr A. Boumezrag

14 Commentaires

  1. Toujours la même rhétorique indigeste. La même amnésie historique.Discrimination durant la colonisation française, certes, mais que dire de la colonisation turque.
    La conclusion relève plus d’un intellectuel hors-sol que d’une personne au contact de la dure réalité des problèmes économiques.

  2. colonialisme français = Colonialisme arabe.
    on est pas sorti de l’auberge, on est encore en 2023;des sujets du monde arabe, des sous citoyens ,des arabes TAIWAN.
    vive la Kabylie libre et indépendante.

    • « Colonialisme arabe » = auto-aliénation des peuples d’Afrique du Nord, majoritairement Berbères, qui se prennent pour des Arabes et méprisés par les vrais Arabes du Moyen-Orient.

  3. ´Indigène´, contraire d’ ´exogène´ n’a rien d’un flamant ni de péjoratif en lui même.
    On peut dire aujourd’hui que les exogènes ´ d’Afrique du Nord, ceux qui ne sont pas berbères, du moins ont oublié qu’ils sont berbères, se sont mis dans un statut infamant. Ça ne change rien au fait que le mot ´exogène´ en lui même n’a rien d’infamant dans le dictionnaire.

  4. Vous aurez raison si le mot indigène à juste était utilisé pour désigner les autochtones. Non ce mot a été utilisé avec toutes les « règles » (je ne dirai pas loi) qui régissaient la vie de tout algérien en ce qui concerne tous ses mouvements et agissements. Savez-vous que le colonisateur avait instauré plusieurs types d’impôts. Les pauvres algériens qui avaient 3 chèvres devaient payer un impôt. Et si vous ne possédez aucun bien vous devez payer l’impôt sur la barbe. Cela veut dire tout adolescent doit un impôt. Quand un Algérien commettait une infraction c’est tout sa tribu qui doit payer.
    Dommage que les nouvelles générations ignorent complètement ce qui leurs parents avaient subi.

    • Encore une fois les Algériens (?) d’avant 1830 étaient sous domination Turque lesquelles ne se privaient pas de prélever de lourds impôts et d’organiser de sauvages expéditions punitives contre les mauvais payeurs.
      Il semble que pour certains, être écrasés par une babouche ottomane est moins douloureux que par une godasse française.

  5. Et pourtant, les nouvelles générations comme le dit Algérien-54 font la queue pour obtenir des visas pour suivre l’ingrat le colonisateur!
    Pas de queue vers le moyen Orient, chine ou Russie.

  6. Non, je ne suis pas d’accord avec ce raisonnement. Oui les turcs ont occupé l’Algérie et prélevé des impôts. Mais il n’y avait pas de massacres comme ceux pratiqués par les généraux français : Bureaux, SaintArnaud etc…. Il n’y avait pas de confiscation de toutes les terres fertiles de tout le nord algérien. Il n’y avait pas 1 million de turcs comme comme les français. Les turcs n’ont pas tué des millions d’algériens comme sous l’occupation française. Il n’y a aucune comparaison. Rien que pendant la guerre d’Algérie, la France coloniale a tué 1,5 millions de personnes, a placé 3 millions de personnes dans des camps de concentration, appelés pudiquement regroupement (voir le rapport de Michel Rocard). Le proverbe de chez moi dit : « Il n’y n’y a que celui qui marche surles braises qui sent la douleur ».

    • Ceux qui ont connu les vraies braises préfèrent se taire et laissent aux historiens le soin d’écrire l’histoire.
      Il n’y a pas de hiérarchie dans le colonialisme. Point barre.

    • « Rien que pendant la guerre d’Algérie, la France coloniale a tué 1,5 millions de personnes, a placé 3 millions de personnes dans des camps de concentration, appelés pudiquement regroupement (voir le rapport de Michel Rocard). »
      Merci de ne pas faire dire à Monsieur Rocard (qu’il repose en paix) ce qu’il n a pas dit
      La torture oui
      la déportation à nuancer OK je dis oui
      1,5 million !!!!! Non même depuis 1830 il n y a pas eu 1500000 i »insurgés tués par l’armée française »
      A forcer de forcer le trait on noirci la page

      Pour votre information vos amis les turcs ont transformé Alger en grand bordel vrai sens du mot

  7. @Algérien_54
    Oui, code de l’indigénat en effet. Comme il y a des bonjours qui peuvent passer pour des insultes. C’est l’usage et le contexte qui décident.
    Vos dites « …Mais il n’y avait pas de massacres comme ceux pratiqués par les généraux français : Bureaux, SaintArnaud »; vous rigolez ? Je ne sais pour l’harmonie qui a pu avoir lieu chez vous avec les turcs, mais…
    Les français ont pratiqué toutes sortes de brutalités durant les années d’invasion. Les turcs, eux, l’ont fait plus de trois siècles durant. Demandez aux Kabyles notamment ceux au contact des territoires beyleks. Et les mutilations dignes de Daech; et des expéditions punitives; et les massacres de villages entiers chaque fois que les turcs prennent le dessus !
    C’est là entre autres que le ‘récit national algérien’ ne s’applique pas une seule seconde. Ce qui s’est passé dans une région de l’Algérie actuelle peut, 100km plus loin, n’avoir aucun sens historique, politique, sociologique, culturel ou religieux, ni bon sens d’ailleurs vu qu’on parle d’usurpateurs étrangers.

  8. « Mais il n’y avait pas de massacres comme ceux pratiqués par les généraux français : Bureaux, SaintArnaud etc », disait Algérien_54, pour conclure par « il n’y a que celui qui marche sur la braise … ». En effet, comme on dit dans la langue du pays, « Ag zran d win yutan akk d win ittewten ».
    Les français ont été, à l’poque de l’avancée de leurs armées dans les territoires, d’une brutalité atroce que leurs chroniqueurs eux mêmes reconnaissent. Qu’en est-il des mutilations, des villages passés au yatagan, des expéditions punitives sur les villages des marges de la Kabylie plus de trois siècles durant ?
    Là le mensonge du « récit national » a tellement travaillé les gens à la cervelle. Les victimes sont kabyles, plus paiens que musulmans, et les criminels en la circonstance sont musulmans; d’un coup les braises ne brulent plus.

  9. Documentez-vous un peu mieux avant de répandre des contre-vérités sur ce que les algériens devraient, ou non, penser de telle ou telle occupation de leur pays. Qu’est-ce qui vous autorise à affirmer que les algériens ont adoré cette occupation turque, ou, plus précisément, ottomane ? Vous voulez, manifestation, faire accroire que l’occupation ottomane et l’occupation française, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Eh bien non, votre affirmation est inexacte. Les algériens ont combattus toutes les agressions armées étrangères leur pays fut l’objet, et n’en ont aimés aucune. Ils ont, en revanche, toujours sus faire la part des choses. L’occupation turque ne résultait pas d’une invasion militaire, et se limitait, comme vous devriez le savoir, à une part du territoire national. Elle ne fut pas, non plus, ni la colonisation de peuplement visant la dépossession de notre peuple, ni, encore moins, et je pèse mes mots, l’entreprise génocidaire, culturelle et physique, que fut la colonisation française.

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