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De Tebboune à Tizi-Ouzou : pour quelques baguettes de plus !

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Tebboune

En ce matin du samedi 5 février 2022, des nouvelles de Tizi-Ouzou font état de chaînes interminables devant les quelques boulangeries restées ouvertes. Les autres étant fermées pour cause de grève.

Voilà la situation dans laquelle patauge le citoyen dans « l’Algérie nouvelle », chère au très démocratique Tebboune ! Entre l’huile et le pain, on a de quoi occuper le petit peuple si jamais l’idée malsaine lui venait de revendiquer un peu plus de liberté !

À deux semaines de l’anniversaire du soulèvement populaire, il ne faudra pas s’étonner que d’autres pénuries apparaissent pour l’occuper davantage et l’empêcher de festoyer à nouveau.  

« La sécurité alimentaire est la première des libertés » avait postulé Jacques Chirac en son temps à l’adresse des pays sous-développés ! Il semble que dorénavant, même cette liberté n’est plus assurée au pays de mille milliards de dollars gaspillés et détournés ! 

Du temps de Boumediene, encore lui, la seule pénurie dont je me souvienne était celle du beurre. Ce qui avait fait dire à la moustache du colonel « h’na ma naklouch zebda » (nous, on ne mange pas de beurre). Le beurre était devenu, du jour au lendemain, un luxe dont nous pouvions nous passer.

Du temps de Chadli, c’étaient la banane et les œufs ! On se souvient d’un croquis de Slim montrant un citoyen, une plaquette d’œufs dans les bras, le sourire béat, et une légende qui en disait long : “un Algérien heureux ! “. Quant à la banane, ceux qui en voulaient n’avaient qu’à faire la chaîne au souk el-fellah !

Entre la crise diplomatique avec le Maroc et les relations qui se dégradent avec la France, les schtroumpfs au pouvoir ont mieux à faire que de s’occuper du ventre du citoyen ! D’où leur silence assourdissant concernant ce produit de première nécessité que représente le pain !

Soixante ans après notre “liberté” retrouvée, nous en sommes réduits à conjuguer le bonheur avec la baguette de pain.

Kacem Madani

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