Le débit d’internet en Algérie est des plus médiocres. Les Algériens souffrent des coupures intempestives et d’abonnements excessifs.

Le problème n’est pas nouveau. Et lamentable. Tant et si bien qu’il a fallu que ce soit le chef de l’Etat qui intervienne. Le Président Tebboune a ordonné, dimanche, au ministre de la Poste de venir, immédiatement, à bout du problème de faiblesse du débit Internet et d’élaborer un rapport détaillé sur cette question, indique un communiqué du Conseil des ministres.

Le Président Tebboune qui présidait la réunion périodique du Conseil des ministres, tenue par visioconférence, a instruit le ministre en charge du secteur à l’effet de « trouver une solution définitive au problème de faiblesse du débit internet, définir les facteurs nuisibles et soumettre le dossier au Conseil des ministres si le besoin se fait sentir ».

« Le débit internet étant une condition essentielle pour l’aboutissement du processus de Numérisation et des Statistiques », le Président de la République a instruit le ministre de la Poste et des Télécommunications à l’effet de « venir à bout, immédiatement, du problème de faiblesse de débit internet et élaborer un rapport détaillé sur ce dossier », ajoute la même source.

L’Algérie a, rappelle-t-on, connu des perturbations de la connexion Internet, imputées par Algérie-Telecom à « une perturbation du réseau internet international  enregistrée dans certains pays du monde, dont l’Algérie ».

Mais pourquoi faut-il que ce soit le chef de l’Etat qui intervienne en personne pour une question aussi secondaire que la gestion du débit d’internet ? Que fait le ministre de tutelle ?