La scène artistique algérienne, et particulièrement le milieu du malouf constantinois, est en deuil. Le maître incontesté du malouf, le cheikh Ahmed Aouabdia, s’est éteint, laissant derrière lui un patrimoine musical immense et une empreinte indélébile dans l’histoire culturelle du pays.
Figure emblématique du chant andalou et héritier d’une tradition séculaire, Ahmed Aouabdia aura marqué des générations par sa voix chaleureuse, sa maîtrise du répertoire classique et son engagement constant pour la transmission du malouf. Artiste respecté, pédagogue attentif, il incarnait l’élégance musicale et le sens du devoir envers la mémoire culturelle algérienne.
L’annonce de son décès a provoqué une vive émotion à Constantine et dans tout le pays. Artistes, mélomanes, institutions culturelles et anonymes ont exprimé leur tristesse devant la perte d’un pilier du patrimoine musical national.
Nous présentons nos condoléances les plus attristées à sa famille, à ses proches et à toute la communauté artistique.
Djamal Guettala

