Il y a six ans, en février 2019, le peuple algérien s’est levé avec une détermination inédite pour exiger la fin d’un système politique autoritaire et corrompu. Le Hirak, mouvement citoyen pacifique, unitaire et spontané, a incarné l’espoir d’une Algérie libérée de la prédation, de l’injustice et de l’arbitraire. Pendant des mois, des millions d’Algériens ont arpenté les rues du pays dans une ferveur démocratique, traçant un chemin de dignité, de justice et d’émancipation.
Cet engagement, ancré dans l’histoire des luttes citoyennes, portait des revendications claires : la souveraineté populaire, l’État de droit, la fin du diktat militaire sur la vie civile et la garantie des libertés fondamentales.
Si l’élan du Hirak a été freiné par la répression, il a néanmoins marqué une rupture irréversible dans la conscience collective du peuple algérien. En brisant le mur de la peur, il a redonné aux citoyens confiance en leur pouvoir d’action et en leur capacité à façonner l’avenir de leur pays.
Une répression systématique et un pouvoir isolé
Six ans après, le régime en place demeure sourd aux revendications populaires exprimées dans les rues et les places d’Algérie. Loin d’apporter une réponse politique aux aspirations légitimes du peuple, il s’est enfermé dans une logique répressive et autoritaire. Ce durcissement se traduit par un verrouillage absolu du champ politique : criminalisation des opinions dissidentes, instrumentalisation de la justice et intensification de la répression sous couvert de l’article 87 bis.
Les militants, journalistes et intellectuels critiques subissent des persécutions systématiques, tandis que la société civile est marginalisée. Les syndicats indépendants et les associations sont étouffés, toute tentative d’organisation autonome étant perçue comme une menace.
L’élection présidentielle frauduleuse de septembre 2024, marquée par une abstention record, a confirmé le rejet massif du régime et mis en lumière son déficit criant de légitimité populaire. Ce rejet traduit l’échec d’un pouvoir incapable de proposer un projet politique fédérateur et soucieux du bien-être de la population. Multipliant les artifices pour masquer son illégitimité, il se heurte à une défiance accrue du peuple.
Résistance et résilience : un peuple debout face à l’arbitraire
Face à cette oppression, la société algérienne refuse de plier. Malgré les entraves, les Algériens continuent d’exprimer leur opposition à un pouvoir usurpateur. Ils boycottent massivement les simulacres électoraux, rejettent les organisations fantoches contrôlées par le régime et maintiennent un dynamisme dans les luttes sociales. Étudiants, lycéens, médecins, travailleurs et enseignants résistent aux intimidations pour exiger justice et droits sociaux.
L’Algérie ne veut pas se soumettre. L’Algérie ne veut pas s’effacer
Les mobilisations s’expriment sous différentes formes : contestations dans les universités, grèves syndicales, luttes citoyennes pour la préservation des libertés fondamentales. Malgré une répression accrue, la volonté de changement demeure intacte. Les Algériens explorent de nouveaux moyens pour faire entendre leur voix, tandis que la diaspora joue un rôle essentiel en relayant les revendications du Hirak à l’international et en dénonçant les dérives autoritaires du régime
Un régime aveugle aux menaces qui pèsent sur l’Algérie
Alors que le pays affronte des défis historiques, le pouvoir persiste dans une politique de survie aux dépens de l’intérêt national, ignorant les signaux d’alerte émis par une société en quête de réformes profondes et d’un avenir plus serein.
Sur le plan international : L’Algérie est marginalisée, son influence régionale déclinant avec l’enfermement autoritaire du régime. Autrefois acteur clé dans les équilibres géopolitiques africains et méditerranéens, le pays se trouve relégué à un rôle secondaire, affaibli par l’absence d’une diplomatie proactive. Les périls sécuritaires aux frontières et dans le Sahel exigeraient une stratégie réfléchie, mais le pouvoir instrumentalise ces menaces pour justifier un état d’exception permanent. L’isolement diplomatique grandissant s’accompagne d’un recul de la coopération internationale, alors que des opportunités cruciales pour le développement économique et stratégique du pays sont laissées en suspens.
Sur le plan intérieur : l’effondrement économique et social s’aggrave. Inflation, chômage, fuite des cerveaux et crises sectorielles plongent la population dans une précarité croissante, accentuant l’instabilité du pays. Les jeunes diplômés, désillusionnés par l’absence de perspectives, quittent le territoire, aggravant l’hémorragie des compétences.
L’augmentation du coût de la vie, couplée à la stagnation des salaires, entraîne un appauvrissement généralisé des classes moyennes et populaires. Les secteurs névralgiques, comme l’éducation et la santé, subissent une dégradation alarmante des infrastructures et des services, privant les citoyens de droits fondamentaux et alimentant une colère sociale grandissante.
En parallèle, le capital national est marginalisé, étouffé par une politique économique qui favorise l’entrée de capitaux internationaux aux origines douteuses, sans réelle stratégie de développement à long terme.
Plutôt que d’encourager l’émergence d’un tissu économique national autonome et viable, le régime privilégie des arrangements opaques qui renforcent la dépendance du pays à des intérêts extérieurs. Au lieu d’adopter des réformes structurelles adaptées, le pouvoir persiste dans des mesures de court terme qui ne font que retarder l’inévitable nécessité d’un changement en profondeur.
Un potentiel intact : la transition démocratique comme seule issue
Si le pouvoir est affaibli et discrédité, le peuple algérien conserve son potentiel de mobilisation et d’émancipation. Une conviction demeure : seule une transition démocratique permettra de sortir de la crise et de reconstruire l’État sur des bases solides. Cette transition ne saurait se limiter à un simple changement de visages au sommet de l’appareil d’État, mais devra s’inscrire dans une transformation profonde des institutions, du mode de gouvernance et du contrat social qui lie les citoyens à leur gouvernement.
La transition nécessite d’abord un démantèlement des dispositifs répressifs et l’abrogation des lois liberticides, ouvrant ainsi la voie à un débat national inclusif. Il ne s’agit pas seulement d’organiser de nouvelles élections, mais de repenser en profondeur le système politique et économique, en favorisant une participation active des forces vives du pays, des mouvements sociaux et des citoyens engagés.
La fin de la mainmise oligarchique sur l’économie, la réhabilitation d’un capital national productif et l’arrêt des politiques favorisant les intérêts étrangers aux dépens du développement local constituent également des impératifs majeurs.
Loin d’être une utopie, cette transition s’inscrit dans un mouvement historique plus large. Le peuple algérien a démontré tout au long de son histoire sa capacité à s’organiser et à relever des défis colossaux. Son aspiration à la justice, à la dignité et à la souveraineté reste intacte.
L’issue de cette lutte dépendra de la mobilisation continue et de la création de structures alternatives capables de porter ce projet d’avenir. C’est ainsi que pourra se concrétiser une Algérie libre, juste et démocratique, digne des sacrifices consentis par les générations passées.
L’Algérie appartient à son peuple, et son avenir ne peut être confisqué.
Vive l’Algérie libre et démocratique !
Diaspora 22 février 2025
Signataires
Riposte Internationale – الإنسان لحقوق شعاع SHOAA for Human Rights – CALM (Coordination des algériens du monde) – Pour une Alternative Démocratique en Algérie (PADA) – Collectif des Familles de Disparu(e)s en Algérie – CGADD ( collectif Groupe Algérie Droit Devant) – Collectif Révolution du Sourire
Ou sont tous ce monde qui sortait dans les rues pendant des semaines pour revendiquer le changement , la justice et les libertés???
Sont ils satisfaits de l’air de teboune?
Ont ils la trouille de sortir à nouveau dans un climat de répression ?
Ou S’agit-il d’un simple phénomène de groupe sans conviction !!!
Le monopole de la parole a seche’ l’algerie de ce que vous appelez « les forces vives » du pays. Quel pays ? De la surface et zombies galants?
Un pays, c’est d’abord et avant une Ide’e. Une ide’e capable de captiver qelconque esprit vivant qui en prend conscience, de pres ou de loin.
Avec la permissions des Ulema Laics qui animent LMA, je vais oser un diagnostique de ce qui s’est passe’ et comment le reproduire, en mieux. Ce que je veux dire par-la est la cristalisation de cette ide’e-la qui a defini l’Algerie pour en faire un pays durant ce bout de temps en question.
A mon sens, Il s’est tout simplement produit Un Momentum, provoque’ par une CAPTIVATION SYNCHRONISE’E de ces Consciences excite’es par une et la meme ide’e d’un pays, l’Algerie.
Cette Synchronicite’, ou convergence dans le temps est provoque’e par la scene theatrale monte’e par les clans du pouvoir – autour de la Presidence de l’appareil d’Etat – ce que vous savez mieux que moi.
Deux variables ont facilite’ cette convergence, semblable a un point, a 3 reperes geometriques.
1. Le Symbole: Pouvoir et securite’.
2. Le gain: L’argent coulait a flots et les affaires a merveille.
3. Localisation: AL-Mouradia, la presidence, un fauteuil.
Soudainnement, le mysticisme qui entourait cette espece de bulle de crystal d’ou jaillissaient tous les miracles, expose une fracture que tout les Algeriens observerent tous au meme moment, au meme endroit et de TOUS LES COTE’S.
Mieux encore, quelque chose s’est avere’ aux Algeriens: Reussir et changer pour le mieux le sort de sa vie – EST A LEUR PORTE’E. Meme les guignoles Ali Haddad et Said Bouteflika ou l’autre Abdelmoumene Khalifa en etaient capables.
Soudainnement ce dicton « Si tu peux l’imaginer, tu peux le realiser » est devenu presque palpable. Ce n’est ni peche’, ni honteux, ni interdit ou impossible. Il ne suffit que d’imaginer, etre poli et gentile et demander ! Bouteflika finance ! Au meme moment, pendant que Bush faisait la guerre aux Iraquiens, sa fille dansait a nice avec les Algeriens.
Meme Depardieux a quitte’ la Russie et toutes ses danceuses pour des brunettes. Et bien oui, a Moscow il faut s’habiller boire pour se rechauffer etc. En Mediterannee, c’est magnifique ! Meme les Jouifs de France ont oublie’ Jerusalem – c’est trop loin, c’est plus pres et plus cool a Alger ! Meme les Barbars ont recu leurs parts. Allez vive le barbar national, et officiel ! L’essentiel Barbrez a fond la caisse ! Ils ne vous echappera pas que ce fut la meme chose pour les khawteks. Il leur etale une mosque’e plus grande que l’aeroport !
Ainsi, si la boule en crytal dit pouvoir a ete’ craque’ devant la force de l’argent, a quoi serait celle-ci fragile. Ou est la breche qui peut initier la fracture?
Biensur, il est tres anormal qu’il faille chercher une breche plutot qu’un point d’elevation qui inspirerait les Algeriens pour elever leur pays. Non, ce n’est pas un choix ni une manipulation. C’est la reaction la plus normale a l’Etat des choses, c.a.d. a ce zombieland qu’est devenue l’Algerie. La question est donc a poser aux responsables.
La question qui serait legitime entre observateurs eloigne’s est: Cet etat est-il une reussite ou un echeque de ses auteurs? Etait-il(etat comateux) voulu et realise’ ou n’est-il que la demonstration de l’incompetance avere’e de ses auteurs?
De mon point de vue, il y a lieu de comptabiliser les 2. De la mauvaise volonte’ et de l’incompetance. La raison principale est la main-mise des militaires dans le politique qui finit par vider la vie publique de Politique. La politique est reduite a un enjeu de pouvoir dans le sens bras-de-fer. La preuve de ca est que les Algeriens ne divergent plus, comme ce fut un certain temps entre Laics et Islamistes ou entre capitalistes et communistes.
La partie est entre civils et militaires. Et cela fait 63 ans que ca dure.
Prolonger la guerre… c’est la pire chose que nous ait imposé et que nous impose encore l’armée algérienne. On nous a confisqué l’indépendance, on nous a confisqué notre pays et surtout on nous a confisqué la paix, confisqué le droit de nous dire en paix avec la France, confisqué le droit à une réconciliation sincère (qui était pourtant voulue dés 62 par la France, peuple et dirigeants). Mais pour faire la paix, il faut avoir fait la guerre. Depuis 62, ceux qui sont dans cette stratégie de prolongement de la guerre sont pour la plupart des imposteurs et des ennemis de la Nation. Les seuls batailles qu’ils ont mené sont des batailles contre le peuple algérien. Ceux qui ne vivent que d’exaltations belliqueuses veulent cacher la lâcheté qui a été la leur mais tant va la cruche à l’eau qu’elle finit par casser. Les auteurs des discours belliqueux et les algériens qui y adhèrent ne savent rien des affres d’une vraie guerre, ne savent rien des conséquences irréparables d’une guerre. Les algériens doivent prendre conscience que le Président et son ministre de la défense sont des fous, des illuminés. Le Président, le ministre de la défense et les généraux de l’Etat Major sont une secte sataniste, une secte apocalyptique comme le Hamas et le Hezbollah. Nous devons trouver le courage d’envahir à nouveau les rues et forcer ce régime à tomber. Ce sera toujours infiniment moins dangereux d’affronter notre armée que d’affronter des bombardements et des embargos
No, personne n’a le moindre interet dans la cote nord. Les frontieres west, bechar, tiguentourines et quelques hassi-par ci par-la. quelques no-fly zones et toutes les culottes elles tombent. C’est le moment d’etre tranquile de se preparer a l’apres show. Preparer les cartes de nouveau-moujahid a teboune, chengroKhra et toutes les generalettes et les promouvoir a marechal du polisario. et leur chanter tahia chengriha, et leur faire les salates du vaaaaaaste paradis a cote’ du rasul, ali, omar et meme khedija !
Plus serieusement, ce qu’il y a de faire c’est d’ARTICULER UNE IDEE SIMPLE et CAPTIVANTE, sur laquelle assoir une Conscience Nationale.
Cette ide’e-la n’est meme pas a inventer, les anciens l’ont fait !
Celle des Heros de l’ALN: « RADP » –
_ Republique
_ Algerienne
_ Democratique et
_ Populaire.