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Décrypter Baudelaire autrement : la lecture singulière de Catherine Delons

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Catherine Delons est une chercheuse et écrivaine française dont les travaux ont profondément influencé les études baudelairiennes. Spécialiste des rapports entre Charles Baudelaire et sa mère, Caroline Aupick, elle a su révéler, avec finesse, les tensions affectives et familiales ayant façonné l’univers littéraire du poète.

Membre du groupe « Baudelaire » au sein de l’École normale supérieure (ENS) et du CNRS, elle adopte une approche interdisciplinaire croisant histoire littéraire, psychologie et sociologie.

Parmi ses publications majeures, L’Idée si douce d’une mère – Charles Baudelaire et Caroline Aupick (Les Belles Lettres, 2011) propose une analyse approfondie de la relation complexe entre Baudelaire et sa mère, en soulignant comment cette dynamique familiale a influencé sa sensibilité poétique ainsi que sa perception de la maternité et de la féminité. Ce travail est salué pour sa rigueur académique et sa capacité à offrir une lecture nuancée de ce lien central dans la vie du poète.

Elle a également édité Baudelaire : Lettres à sa mère 1834-1866 (Manucius, 2017), qui rassemble et annote l’intégralité de la correspondance entre le poète et Caroline Aupick. Ce recueil offre un regard intime sur une relation marquée par l’attachement passionné, la dépendance affective et les conflits durables, tout en éclairant la part autobiographique de l’œuvre baudelairienne.

Catherine Delons s’est aussi intéressée à l’entourage de Baudelaire, comme en témoigne Narcisse Ancelle, persécuteur ou protecteur de Baudelaire (2002), une biographie du notaire et confident du poète. L’ouvrage explore la nature ambivalente du rôle joué par Ancelle, partagé entre soutien discret et surveillance contraignante, et a été distingué par le prix de la critique de l’Académie française.

Son tout récent livre, Baudelaire, rêver de Honfleur – Partir pour le bonheur (2025), se penche sur l’importance symbolique et poétique de Honfleur dans l’imaginaire de Baudelaire, perçue comme un lieu de refuge, de création et de rêverie, en rupture avec les désillusions parisiennes.

Au-delà de ces ouvrages, Catherine Delons participe également à l’édition en ligne de la correspondance de Baudelaire et prépare un ouvrage consacré à la réception des Œuvres posthumes éditées par Eugène Crépet en 1887, ce qui témoigne de son investissement dans la redécouverte et la contextualisation du corpus baudelairien.

L’impact de ses recherches est considérable : en mettant en lumière la dimension intime, affective et conflictuelle de la relation entre Baudelaire et sa mère, elle a permis une meilleure compréhension des tensions psychologiques et des influences familiales à l’origine de l’œuvre du poète. 

Elle a également contribué à une relecture plus juste et nuancée de la figure de Caroline Aupick, souvent cantonnée à une représentation simpliste, en la dévoilant comme une femme complexe, déchirée entre ses obligations maternelles et ses aspirations personnelles.

Grâce à la profondeur de ses analyses et à la cohérence de son approche, Catherine Delons s’impose aujourd’hui comme une figure incontournable des études baudelairiennes contemporaines, apportant une lecture renouvelée et humaine de l’univers baudelairien.

Dans cet entretien, elle revient sur les axes majeurs de ses recherches consacrées à Charles Baudelaire, en mettant en lumière les figures qui ont façonné son imaginaire intime et littéraire. Elle s’attarde notamment sur la relation complexe et centrale entre le poète et sa mère, Caroline Aupick, ainsi que sur le rôle ambigu joué par Narcisse Ancelle dans sa vie.

À travers l’analyse de la correspondance, des tensions familiales et des lieux symboliques comme Honfleur, elle propose une lecture renouvelée de l’œuvre baudelairienne, où biographie, affect et création se répondent. Son regard rigoureux et sensible offre une plongée nuancée dans l’univers intérieur du poète, et interroge plus largement la place de l’intime dans la critique littéraire contemporaine.

Le Matin d’Algérie : Votre travail explore en profondeur la relation entre Baudelaire et sa mère, Caroline Aupick. Qu’est-ce qui vous a conduite à centrer vos recherches sur cet aspect biographique ?

Catherine Delons : Mon premier livre, consacré à Narcisse Ancelle, qui fut le tuteur financier de Charles Baudelaire, m’avait amenée déjà à explorer ces relations mère-fils, puisqu’Ancelle fait face à la fois aux angoisses maternelles et aux exigences ou demandes du fils, et se tient souvent entre les deux, essayant d’amortir les tensions et d’aplanir les difficultés. 

Beaucoup d’écrivains, de commentateurs ont insisté uniquement sur le rôle négatif de Mme Aupick, stigmatisé son manque de compréhension, d’intelligence, d’empathie. J’ai voulu rendre à cette femme un peu de sa complexité, de son épaisseur. Il fallait rappeler une enfance difficile et une identité problématique puisque, née pendant la Révolution en Angleterre de parents émigrés, la future mère de Baudelaire s’était retrouvée à sept ans orpheline, reniée par sa famille maternelle, inconnue de sa famille paternelle (elle ne sut probablement rien de son père), élevée par charité, dans un milieu très aisé auquel elle n’appartenait pas véritablement, éduquée dans la perspective d’un mariage presque impossible, puisqu’elle n’avait pas de dot. Ces éléments éclairent un peu ses colères et son désarroi lorsque son unique enfant tournera le dos à un avenir brillant, que la carrière et les relations du général Aupick devaient favoriser, pour vivre misérablement, en déclassé. 

J’ai voulu, dans cet essai, montrer, sans prendre parti, les deux protagonistes de cet affrontement. De plus, Caroline Aupick est présente dans l’œuvre de son fils ; deux poèmes des Fleurs du Mal lui sont consacrés ; elle est la mère de l’essai en partie autobiographique Morale du joujou. Elle est nommée dans les fragments qu’on intitulera à tort Journaux intimes. Les témoignages que l’on peut recueillir de contemporains sont contradictoires : si l’ami et éditeur de Baudelaire, Auguste Poulet-Malassis la juge incapable de rien comprendre à son fils, d’autres, comme Banville, vantent sa distinction et son charme. Charles Asselineau, grand ami de Baudelaire, sera très proche d’elle à la fin de sa vie (de sa vie à elle, Mme Aupick survit à son fils).

Le Matin d’Algérie : Dans L’Idée si douce d’une mère, vous décrivez une tension entre idéalisation maternelle et rejet des valeurs bourgeoises. Pensez-vous que cette contradiction est au cœur de l’œuvre baudelairienne ?

Catherine Delons : Je crois que l’essentiel réside dans la tension non résolue entre les deux pôles spleen et idéal, entre l’emprise du Mal et toute forme de déréliction qui dégradent une âme, et les moments d’extase, de plénitude, le goût de la rigueur et de la connaissance, qui l’élèvent. L’idéalisation maternelle et le rejet des valeurs bourgeoises, du matérialisme, paraît en effet l’un des aspects de cette tension fondamentale. 

Le Matin d’Algérie : L’édition des Lettres à sa mère offre une dimension intime et parfois dérangeante du poète. Quels aspects de sa personnalité ou de sa poésie cette correspondance éclaire-t-elle le mieux selon vous ?

Catherine Delons : Bien des aspects, des thèmes de l’œuvre peuvent se superposer à la lecture de ces lettres : le poids de la culpabilité et du remords, la hantise du temps qui passe, la violence de la dépression, l’impact de souffrances morales, l’aspiration à des moments de paix, de réconfort, l’importance du souvenir. En écrivant à sa mère, Baudelaire se livre souvent à une introspection douloureuse, sans concessions, et, véritablement, met son cœur à nu. Des aspects, en effet, dérangeants, de sa personnalité, explosions de colères, expressions d’une misanthropie rageuse, se retrouvent dans les notes laissées pour un ouvrage dans lequel il aurait dévoilé toutes les composantes de sa pensée et de ses humeurs, dit ce qui ne se dit pas, et ne peut se dire, ouvrage intitulé, précisément, Mon cœur mis à nu, titre et projet trouvés chez Edgar Poe. 

Ces lettres, qui sont parfois autant de poignants examens de conscience, ont été adressées à une personne visiblement incapable de l’attention qu’elles requièrent, une personne obsédée par des questions matérielles et par sa propre honorabilité. Sachant pertinemment que sa mère ne peut le comprendre, Baudelaire ne peut renoncer à se faire comprendre.

Le Matin d’Algérie : Vous avez également consacré un ouvrage à Narcisse Ancelle. Quelle importance revêt ce personnage secondaire dans la compréhension de Baudelaire ?

Catherine Delons : Narcisse Ancelle joue un rôle non négligeable dans la vie de Baudelaire. Ce notaire de Neuilly-sur-Seine, ami de la famille Baudelaire-Aupick, sera nommé conseil judiciaire du poète, qui se ruinait, en 1844. Concrètement, Baudelaire ne peut plus gérer sa fortune, vendre un bien, par exemple. C’est une immense et durable humiliation. Chargé de gérer le reste de la petite fortune héritée de François Baudelaire (père de Charles), Ancelle fera face à d’incessantes réclamations de son « pupille », et servira d’intermédiaire entre Mme Aupick et son fils durant leurs brouilles, et lors des années que la mère du poète passera à Constantinople ou à Madrid, où son mari était ambassadeur. 

Plein de bonne volonté, amical, s’intéressant sincèrement à Baudelaire, Ancelle est au courant de toute sa vie (dira Baudelaire lui-même). Il conseille, console Mme Aupick effrayée par la vie désastreuse de son fils. Chargée par elle de le surveiller, il insupporte le poète et occasionne de violentes colères. Mais dans la vie si douloureuse du poète, il représente aussi un appui, une amitié, un dévouement que Baudelaire reconnaîtra.

Mieux connaître Narcisse Ancelle, notaire, puis maire de Neuilly durant quasiment tout le Second Empire, cela revenait aussi à mieux cerner les valeurs bourgeoises, et un état d’esprit, des mentalités incompatibles avec l’art, et une vie totalement vouée à un art, tels que Baudelaire les concevait. Même si cela nous paraît évident, il reste intéressant, instructif, de tenter de pénétrer des mentalités que nous croyons connaître, mais qui ne sont plus les nôtres, de mieux cerner une partie de l’entourage et de milieux que Baudelaire dut affronter. 

Le Matin d’Algérie : Dans votre récent ouvrage, Baudelaire, rêver de Honfleur, vous explorez l’importance de Honfleur dans l’imaginaire du poète. En quoi ce lieu représente-t-il pour Baudelaire une échappée ou un idéal, à la fois géographique et intérieur ?

Catherine Delons : Après la mort du général Aupick, survenue en avril 1857, Honfleur cesse d’être une destination interdite (puisque, à partir de 1845, le général avait refusé tout contact avec son beau-fils). Les relations mère-fils, très conflictuelles, s’améliorent. Mère et fils envisagent même une vie en commun, à Honfleur, qui devient l’unique résidence de Mme Aupick.

En proie à de multiples difficultés matérielles, las de Paris, des persécutions de créanciers, aspirant, aussi, à la sécurité affective d’un foyer (dont il n’avait plus bénéficié depuis son enfance), Charles Baudelaire, avant même de connaître les lieux, projette sur Honfleur un espoir de bonheur, d’apaisement des tensions. 

Il pense que, délivré des habituels tracas matériels (il lui arrive souvent de passer d’un logis à l’autre, et même de n’avoir plus de quoi se nourrir et se chauffer), loin de toute préoccupation et de toute distraction aussi, il pourra travailler dans de bonnes conditions, lire à satiété, « refaire son esprit ». Lorsqu’il voit la maison maternelle, cette petite maison perchée sur le Côte de Grâce, avec son étonnant jardin en pente, et une vue magnifique sur l’estuaire de la Seine, il est conquis. Il découvre là un décor qui plaît à son imagination.

Cette « maison-joujou », comme il la nomme, semble la sœur d’une autre petite maison, dans le Neuilly de 1827 (il avait alors six ans), où il avait vécu, seul avec sa mère, après la mort de François Baudelaire, son père ; à ce moment-là, sa mère, lui écrira-t-il, avait été toute à lui, rien qu’à lui ; il avait eu donc l’impression de vivre un amour fusionnel dont il conservait une forte nostalgie. 

Le Matin d’Algérie : Quels obstacles, intimes ou concrets, ont retenu Baudelaire de faire de Honfleur ce refuge rêvé qu’il semblait tant désirer ?

Catherine Delons : Que Baudelaire ait passionnément aimé sa mère ne fait pas de doute ; qu’une vie en commun lui parût rapidement insupportable, est également indubitable. Arrivé à Honfleur, au début de1859, il est d’abord très satisfait : « la muse de la mer » lui convient, dit-il. De fait, il connaîtra à Honfleur sa dernière grande période créatrice. Très vite cependant, Paris, ses amis lui manquent. Des tensions surgissent entre la mère et le fils. Reste que, de retour, il ne cessera d’affirmer le désir, le besoin de retourner à Honfleur, de s’y installer complètement.  Honfleur devient un mirage. Il entretient l’espoir compensateur d’un bonheur toujours remis au lendemain, en fait irréalisable. Il y a en lui bien des contradictions qui contribuent à la richesse de cette œuvre si intense. Sa biographie reflète ces tensions, ces contradictions profondes. 

Au lieu de s’installer à Honfleur, Baudelaire, en avril1864, part pour Bruxelles. Malade, affaibli, il s’obstine à y rester pour préparer un livre sur la Belgique, espérant trouver un éditeur pour l’ensemble de son œuvre avant de rentrer à Paris. Jusqu’à la fin, il projette sur Honfleur un désir de repos, de bonheur ; n’a-t-il pas noté, trois semaines avant de perdre l’usage de la parole (et de l’écriture, et de la lecture), que son installation à Honfleur avait toujours été « le plus cher de ses rêves » ? Mais, tant à Bruxelles qu’à Paris, les médecins remarqueront que le malade ne s’emporte qu’en présence de sa mère, et conseilleront à Mme Aupick de s’éloigner de son fils.

Le Matin d’Algérie : Avec le recul sur votre parcours, quel regard portez-vous sur l’évolution des études baudelairiennes, et quelle place y occupe aujourd’hui la dimension biographique ? 

Catherine Delons : Les études baudelairiennes reposent sur un socle biographique et documentaire : l’ouvrage d’Eugène Crépet, Charles Baudelaire, Œuvres posthumes et correspondances inédites précédées une étude biographique, ouvrage publié vingt ans après la mort de Baudelaire, en 1887. C’est le noyau, considérablement et inlassablement élargi, précisé, augmenté, par ses successeurs, en premier lieu par son fils, Jacques Crépet, qui a réalisé une œuvre colossale en éditant, durant la première moitié du XXe siècle, toute l’œuvre de Baudelaire, traductions de Poe incluses, ainsi que sa correspondance. 

Claude Pichois a pris la relève, et ses éditions de l’œuvre et de la correspondance ont dominé l’espace baudelairien entre les années 1970 et 2024. Il est aussi l’auteur de la biographie de référence de Baudelaire et d’innombrables études. Ces trois noms sont les phares de l’histoire et de la critique baudelairienne, par ailleurs extrêmement riche et diverse.

D’un point de vue biographique, les chercheurs continueront sans nul doute d’apporter des pierres à l’édifice, creusant des aspects spécifiques. Le public est parfois surpris qu’après tant d’années et de travaux « il y ait encore quelque chose à trouver », mais les fonds d’archives, publics ou privés, ne sont certainement pas tous explorés, de même que la presse ancienne. 

L’accent sera mis surtout, je crois, sur la réception de l’œuvre ; les ouvrages fondamentaux du professeur André Guyaux, dans sa belle collection « Mémoire de la critique » (Sorbonne Université Presses), de même que ses propres éditions de Baudelaire, montrent la voie. 

Le Matin d’Algérie : Avez-vous des projets en cours ou à venir ?

Catherine Delons : Je viens de publier un ensemble documentaire sur Baudelaire à partir de la fin de mars 1866, c’est-à-dire à partir du moment où, aphasique, hémiplégique, il est à peu près privé de tout moyen d’expression, jusqu’à la fin de 1872 : Baudelaire. L’entrée dans la postérité. Ces témoignages éclairent donc les derniers mois de vie du poète, les réactions à sa mort, à la publication de ses œuvres dites complètes, comme aux premiers ouvrages ou études qui lui furent consacrés. Sinon, je compte poursuivre mes efforts dans les deux directions que j’ai suivies jusqu’à présent : essais et éditions documentaires. 

Le Matin d’Algérie : Un dernier mot peut-être ?

Catherine Delons : Baudelaire, qui a revendiqué le droit à la contradiction, a laissé une œuvre dense, complexe, qu’il faut considérer dans sa totalité, en évitant de s’arrêter sur tel aspect qu’une autre partie de son œuvre démentirait. La tentation peut être forte de projeter sur lui ses propres aspirations ou idées en se fondant sur des membres isolés de son œuvre, et en les surinterprétant. 

De son temps comme du nôtre, il a toujours été aisé d’insister de façon réductrice sur, par exemple un poème mal lu, comme Une charogne, ou des détails biographiques absurdement exploités comme le trop fameux « crénom », ou encore des aspects de sa légende qui a vraiment la vie dure. Baudelaire, à la fin du poème Le Voyage, c’est-à-dire à la fin de la deuxième édition des Fleurs du Mal, ne conclut pas ; arrivé au terme de son parcours, prêt à plonger dans l’inconnu et les ténèbres, le voyageur est impatient de trouver du nouveau, quel qu’il soit. L’accent est mis sur un désir de poursuite de l’effort spirituel, du travail de la pensée qui ne peut se figer dans quelque certitude.  

Entretien réalisé par Brahim Saci

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