Le président américain Donald Trump a rencontré, mardi 23 septembre, des dirigeants du monde arabe et musulman en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York pour discuter de la fin de la guerre Israël-Hamas à Gaza, qualifiant à plusieurs reprises cette rencontre comme sa « réunion la plus importante ».
« Nous voulons mettre fin à la guerre à Gaza. Peut-être que nous pouvons y mettre fin tout de suite », a déclaré M. Trump hier. Malgré ces déclarations, n’oublions pas qu’il reste le soutien indéfectible de Benyamin Netanyahu qui mène avec sa coalition d’extrême droite au pouvoir cette impitoyable guerre contre les habitants de Gaza.
La rencontre avec ces dirigeants arabes en marge de la réunion de l’Onu, a duré près d’une heure. À l’issue, aucune déclaration, juste quelques pouces levés pour signifier aux journalistes que les échanges avaient été positifs. On s’attendait à ce que Donald Trump dévoile le plan américain pour la gestion de Gaza après la guerre, finalement peu de choses ont filtré.
Donald Trump a présenté le premier plan américain pour mettre fin à la guerre de Gaza : libération des otages, cessez-le-feu permanent, retrait progressif d’Israël, une administration de Gaza d’après-guerre sans le Hamas, des forces de sécurité arabes et un financement arabe pour la reconstruction, rapport Channel12. Les dirigeants arabes l’ont soutenu mais ont exigé qu’il n’y ait pas d’annexion israélienne, pas de nouvelles colonies, la protection du statut d’Al-Aqsa et davantage d’aide humanitaire. Un plan détaillé est actuellement en cours d’élaboration, et des discussions avec Netanyahu sont prévues pour lundi, poursuit le même média israélien.
Seul le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié la rencontre de très fructueuse. Pour Donald Trump, la réunion incluait « tous les grands acteurs sauf Israël, mais cela sera la prochaine fois », a-t-il dit aujourd’hui. Outre le Qatar, la Turquie, il y avait l’Egypte, l’Arabie saoudite, la Turquie, la Jordanie; l’Indonésie… L’Algérie n’a pas été invitée.
Efforts plombés par la frappe au Qatar
Il y a une dizaine de jours, l’attaque israélienne sur une délégation du Hamas au Qatar a plombé les derniers efforts à date de l’administration américaine pour chapeauter un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages.
Mais les Israéliens restent optimistes sur la capacité de Donald Trump à trouver des solutions. D’après un sondage publié ce matin dans le Jerusalem Post, 78% de la population soutient une initiative politique menée par le président américain, à condition qu’elle mette fin à la guerre, ramène tous les otages et désarme le Hamas.
La rédaction avec Rfi