22 novembre 2024
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E-commerce en Algérie : état des lieux, obstacles et perspectives

Le e-commerce a pris son envol en Algérie en 2020, mais de nombreux obstacles persistent avant qu’il puisse assurer sa pérennité dans le pays.

Un cadre légal relativement jeune

La régulation de la vente en ligne est très récente. Elle date de la loi n° 18-05 de mai 2018 détaillée sur droit-afrique.com, qui fixe un cadre légal à cette pratique : obligations du vendeur et de l’acheteur, modalités des transactions, conditions d’exercice…

Plusieurs textes sont ensuite venus compléter cette disposition : la loi n° 18-07 du 10 juin 2018 sur la protection des données personnelles ; et la loi de finances 2022 qui instaure la TVA à 19 % sur les produits de la vente en ligne (alors que le taux était à 9 % auparavant).

Dans la foulée, le paiement en ligne a connu une augmentation de 70,25 % entre 2020 et 2021, passant de 4,5 à 7,8 millions d’opérations.

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Des obstacles persistent malgré tout

La transition du commerce physique au commerce digital n’est pas évidente dans un pays où l’économie informelle de proximité est encore majoritaire.

Une transition digitale difficile pour certains secteurs

Les entreprises qui vendent des produits physiques ont peur que le manque d’interaction avec les clients porte préjudice à leur chiffre d’affaires.

Pour y remédier, les vendeurs pourraient s’inspirer de ce qui se fait ailleurs, dans des secteurs ultra-compétitifs comme le casino en ligne.

Comme on peut le voir sur la plateforme québécoise bonus.ca, les opérateurs comme PokerStars Casino ou Betway offrent des bonus de bienvenue aux nouveaux joueurs, et ce jusqu’à 2 000 $. Pourquoi ne pas développer un programme de fidélité adapté aux pratiques de consommation des clients ?

Source : Pixabay

Des clients encore méfiants

Comme le mentionne une étude de droit-afrique.com sur le e-commerce en Algérie, les consommateurs ne font pas encore totalement confiance aux acteurs de la vente en ligne, et ce pour différentes raisons.

Premièrement, l’absence d’interaction avec le produit et avec un vendeur qualifié. Cela entraîne une forme de frustration chez le client, voire un déficit de confiance.

Ensuite, les clients n’excluent pas que l’entreprise puisse avoir des intentions mauvaises : non-livraison, produit dont la qualité diffère de ce qui est annoncé sur le site, vol des données bancaires… Ce ressort psychologique est typique des environnements dans lesquels une pratique est encore nouvelle.

Enfin, l’absence d’institutions solides qui garantissent une réelle protection au client est un sujet de préoccupation.

Quelles sont les perspectives d’amélioration ?

Pour instaurer la confiance, il faut d’abord un cadre légal clair, ainsi que des institutions capables de protéger les consommateurs.

Ensuite, n’oublions pas que le e-commerce est tributaire de certaines infrastructures, notamment les agences de livraison, la poste et les télécommunications. Une amélioration de ces services essentiels rendra la vente par internet plus robuste.

Une simplification des procédures douanières permettra aussi de réduire les frais et de faire baisser le délai de transport pour les produits venant de l’étranger, ce qui boostera la crédibilité du secteur.

En conclusion, n’oublions pas que la transition digitale nécessite du temps. Lorsque les générations nées avec le digital arriveront à maturité, l’opinion vis-à-vis de la vente en ligne changera. Celle-ci rentrera petit à petit dans les mœurs, créant ainsi un appel d’air pour de nouveaux entrepreneurs qui étofferont le marché.

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