En 2024, les échanges commerciaux entre la France et l’Algérie ont connu un ralentissement, s’établissant à 11,1 milliards d’euros, soit une baisse de 4,3 % par rapport à l’année précédente.

Le 27 février dernier, la Direction générale du Trésor (France) a publié un document analysant les principaux indicateurs des relations économiques entre la France et l’Algérie. Ce rapport, qui ne fait pas état des récentes difficultés diplomatiques, révèle une diminution des échanges commerciaux bilatéraux en 2024. Cette baisse est largement attribuée à la chute des cours des hydrocarbures, qui a entraîné une réduction des importations françaises de produits énergétiques algériens.

Dynamique des exportations françaises

Malgré ce contexte, les exportations françaises vers l’Algérie ont affiché une croissance de 6,6 %, atteignant 4,8 milliards d’euros. Cette progression s’explique par plusieurs facteurs:    une augmentation des exportations de matériels de transport (+28,2 %) et d’équipements mécaniques, électriques et électroniques (+22,8 %) et un rebond significatif des ventes de céréales, qui ont plus que doublé après une forte baisse en 2023.

Cependant, les exportations de produits agroalimentaires ont enregistré un recul de 21,9 %. L’Algérie demeure le deuxième marché d’exportation pour la France en Afrique, après le Maroc.

Recul des importations françaises

Les importations françaises depuis l’Algérie ont diminué de 11,2 %, s’établissant à 6,3 milliards d’euros. Cette baisse est largement attribuable à la réduction des revenus tirés des hydrocarbures, qui représentent la majeure partie des exportations algériennes vers la France.

 Les ventes d’hydrocarbures ont chuté de 14 %, impactées par la diminution des importations de gaz naturel (-19,1 %).

La combinaison de l’augmentation des exportations françaises et de la diminution des importations a entraîné une réduction du déficit commercial de la France avec l’Algérie, qui s’établit désormais à -1,5 milliard d’euros.

Investissements français en Algérie

La France reste un investisseur majeur en Algérie, avec un stock d’investissements directs étrangers (IDE) de 2,8 milliards d’euros en 2023. Les investissements français se concentrent principalement dans les secteurs des services financiers, de l’industrie manufacturière et des industries extractives.

Samia Naït Iqbal

7 Commentaires

  1. Quel sont les chiffres des investissements du régime algérien en France a part la taxe sur les documents d’identité ainsi que la taxe pour transformer les produits consommables en halal et les billets acheter chez air algérie ?

    • Mais, c’est les 2 milliards en question ! societe’s francaises ? Des prete-nom !!! D’ailleurs on parle toujours de groupe ! Les 2 milliards c’est ce qui sort de la LESSIVEUSE ! Tu y met 4 et il en sort 2. Et les comptes sont SWASWA !

  2. Les clivages entre la France et l’Algérie sont vastes, croire les contenir par cette politique de négation mutuelle est dangereuse. Les échanges économiques sont indissociables de la politique, laquelle est sous pression d’une conjoncture défavorable, c’est peu dire. Ce n’est toujours la faute de Macron, même s’il a participé à cette rupture. Le choix d’alliance avec le Maroc dans la question du Sahara a rendu inconciliable la continuité formelle des relations avec ce pays qui reste malgré tout le plus francophile. On a atteint des seuils impensables il y a quelques années, certes, il y a eu toujours des clandestins, mais statistiquement les clandestins algériens sont moins nombreux que ceux d’autres pays, mais la presse a engagé une campagne de propagande à sens unique en stigmatisant l’Algérien comme catégorie, non qu’il n’y ait pas de délinquants d’origine algérienne. Ce qui est frappant, c’est la stigmatisation systématique.
    De tout temps, les décideurs économiques devraient prendre en main les choix politiques. Je connais moins que Macron le personnel politique algérien, ce qui est visible, ce n’est que paradoxalement que l’on peut comprendre cette tragédie. Tous s’attendraient à ce que le rationnel prenne le dessus, hélas au pays de Descartes l’irrationnel est à son comble. Ainsi, en l’espace de quelques années, ce couple- France/Arabie nous livrera des salamalecs aux risques de conflit militaire.
    Certes, les stratégies politiques/pays souvent sont chaotiques, sinon on aurait vu la naissance d’un géant mondial des anciens empires, si les considérations économiques étaient déterminantes. Hélas, l’homme est plus agité par les pulsions, puis se cherchera les justificatifs pseudo-rationnels après-coup. Dans le cas Algéro-français, on a atteint l’irréparable. Je lance donc un appel aux décideurs économiques pour qu’ils reprennent en main ce dossier, parce qu’après avoir perdu l’Afrique Noire, laisser perdre l’Algérie, pour le plaisir des quelques chauvins ou racistes comme certains les définissent, est plutôt un signe de la bêtise humaine. Rétablir un niveau de communication et chercher les solutions. Les deux parties devraient trouver un niveau de dialogue, croire que l’on puisse passer du pire aux solutions est comme bruler sa maison pour en faire une autre, il y a toujours des pyromanes qui trouveraient utile ce sacrifice, ce n’est pas le cas des hommes de paix. Faites appel aux valeurs partagées, comme l’humanisme et la volonté de

  3. On a un Président qui est fou ! Un Président qui pense que les relations diplomatiques et commerciales de l’Algérie peuvent se payer le luxe d’être soumises aux caprice d’un psychorigide alcoolique. On prend le risque d’une rupture avec le principal client de l’Algéerie. A croire qu’on est suffisamment riche. Teboune est tellement bête, nul, incompétent qu’il ne comprends pas que la Russie va bientôt revenir sur le marché et que le Quatar et les émirats se feront un plaisir de remplacer l’Algérie. Déjà qu’en temps normal, on est dans la misére… je vous laisse imaginer les conséquences sur le peuple d’une rupture avec la France. Les généraux ne seront pas touchés : quelle que soient les recette hydrocarbures, ils s’en accpareront toujours la majeure partie. C’est une des constantes de la politique des généraux algériens depuis 62 : ne pas permettre l’émergence dune vraie économie, d’une économie d’abondance. Ne permettre que l’économie de pénurie afin que les algériens soient toujours dépendants du bon vouloir des ennemis de la nation que sont les généraux.
    Les seuls ennemis de la nation sont l’usurpateur Teboune et ses généraux.

    • Et les 45 millions de brebis qui leur servent de troupeau. Et le droit chemin alors, qu’est-ce que vous en faites ? Tu t’imagines qu’un pote « carrieriste informaticien, me parle de droit-chemin !

      Apres 40 ans, lui parti en Russie moi au Zimbabwe, on skype de ce qu’il a fait, de ce que j’ai fait . . . et soudainnement le haut-parleur s’annonce et le mon zami il coupe vite, il doit partir !!!

  4. J’ai lu que cela fait 3 mois que l’Espagne n’a pas acheté une goutte de GNL à l’Algérie. 3 mois ! Pas une seule goutte… Nous avaons perdu notre première place en Espagne. A qui la faute ? On a un Président qui sur le terrain diplomatique et commercial ne fonctionne qu’au chantage, aux menaces et aux crises de nerfs. Le résultat le voilà : de moins en moins de pays ont confiance en l’Algérie. Teboune a détruit tout le capital diplomatique de l’Algérie, il a détruit tout le capital commercial de l’Algérie. Ces derniers jours, l’Algérie est obligée de brader son pétrole (nous sommes le pétrole le moins cher actuellement… obligé de baisser ses prix parce que Teboune a tellement sali l’image de l’Algérie et des algériens, il a tellement dégradé l’image de notre pays que peu à peu nous perdons tous nos marchés. Les généraux s’en foutent. Ils n’ont aucun sens patriotique, aucun sens des intérêts du peuple algérien. Tout ce qui les intéressent c’est de se goinfrer à nos dépends et de détruire l’Algérie avant de la quitter et de se réfugier au Maroc ou aux Emirats

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