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mercredi 27 août 2025
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El Hadj M’hamed El Anka et la bière !

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El Hadj M’hamed El Anka et la bière !

À tout seigneur, tout honneur !

Tout au sommet de mon Panthéon personnel et de celui de centaines de milliers d’algériens se trouve l’inamovible El Hadj M’Hamed El Anka. Et c’est avec Soubhann Allah yaltif que le maître a clos la boucle de son art si maîtrisé.

Pendant des dizaines d’années, El Anka a régné sur le chaâbi algérois et par là même sur cette musique qui allie un lyrisme presque dénudé et des textes d’une grande portée poétique.

Non seulement Mustapha Toumi et El Anka, avec cette dernière sortie, ont manié les rimes et les métaphores avec une verve étourdissante mais le maître, au plus haut de son talent, a fait résonner une voix métallique proche de l’instrumental.

Loin du chaâbi moderne qui accapare les ondes radio, Soubhann Allah yaltif a misé sur l’intelligence, la subtilité et l’authenticité.

La bière

Il me semble important ici de suggérer un produit consommé sur les rives sud de la Méditerranée, qui n’est pas original et qui est sans contenu vraiment intéressant puisqu’il s’agit de la bonne bière, quelle que soit la façon de la brasser – ma préférence allant de loin à la méthode Pils (qui vient de la ville de Plizen en république Tchèque, faut-il le rappeler ?)

J’ai choisi la bière parce que je me rappelle de ces soirées radieuses qui illuminaient Alger où, sur une terrasse du côté de la célèbre Pêcherie, en compagnie de mes amis Tahar Djaout et Rachid Bey, nous dégustions une kémia tout en sirotant une bière rafraîchissante et buvions nos vingt ans au son métallique du luth du maître.

Auteur
Kamel Bencheikh

 




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