7 février 2025
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Elections sénatoriales : des candidats éliminés pour lien avec l’argent sale

Le jeudi 6 février 2025 marquait la date limite pour le dépôt des dossiers de candidature pour les élections pour le renouvellement du tiers de la composante du Senat du 9 mars 2025.

Selon un communiqué officiel de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), 359 formulaires de déclaration de candidature ont été retirés, et 177 dossiers ont été déposés. Après examen minutieux, 99 dossiers ont été retenus, dont 40 émanant de candidats parrainés par huit partis politiques, et 59 de candidats indépendants.

Cependant, 32 dossiers ont été rejetés pour diverses raisons, dont 18 dossiers pour non respect des exigences administratives (défaut de présentation d’un certificat d’approbation signé par le plus haut responsable du parti), 10 dossiers en raison de leur lien avec des cercles d’argent sale et des affaires suspectes, en plus de 4 dossiers de candidats qui n’avaient pas régularisé leur situation auprès de l’administration fiscale.

Des recours et des dossiers en cours d’étude

Onze recours ont été enregistrés auprès des tribunaux administratifs. Neuf ont été rejetés, et deux ont été acceptés. Par ailleurs, 46 dossiers sont toujours en cours d’étude.

Un renouvellement partiel du Sénat 

La Chambre haute du parlement algérien est composée de 144 membres. Les deux tiers, soit 96 membres, sont élus au suffrage universel indirect, tandis que le président de la République nomme le tiers restant, soit 48 membres.

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Un nouveau président pour l’Assemblée nationale

Suite à une décision de la Cour constitutionnelle rejetant la prolongation du mandat du président du Sénat, Salah Goudjil, un nouveau président devra être élu après les élections.

Un mandat de six ans renouvelable par moitié

La durée du mandat de cette institution élue est de six ans, mais sa composition est renouvelée par moitié tous les trois ans. Le mandat ne peut être prolongé que dans des circonstances exceptionnelles.

La rédaction

1 COMMENTAIRE

  1. Tout ce qui se passe n’a rien a voir avec la gouvernance d’un pays normal.
    Tout ce qui passe est en fait un pays transformé en fond de commerce pour toute sorte d’individus de tout bord.
    Des bandits de grands chemins aux analphatètes, c’est la course pour l’enrichissement rapide.
    Pauvre pays.

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