29 mars 2024
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FFS : Youcef Aouchiche annonce la nouvelle direction du parti

Youcef Aouchiche

Trois mois après la tenue du sixième congrès qui s’est tenu fin décembre 2022, à Alger, le FFS vient de parachever le processus du renouvellement de ses instances dirigeantes.

Après l’installation, le 10 mars dernier, des commissions permanentes du conseil national, à savoir la commission de discipline, de recours et celle du contrôle financier, le premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, a dévoilé la composante du secrétariat national du parti.

Une instance organique composée de vingt-cinq membres choisis par le 1e SN parmi ses proches pour constituer l’équipe qui aura à prendre les décisions et appliquer les orientations stratégiques issues du 6e congrès durant les quatre ans à venir.

L’empreinte idéologique de Samir Bouakouir

Le retour de Samir Bouakouir qui aura à s’occuper du très sensible dossier de l’Analyse et de la stratégie politique est le fait marquant de la séquence  organique qui a vu la désignation des collaborateurs directs du premier secrétaire.

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Doté d’un potentiel d’élaboration intellectuel et politique reconnu et appartenant à la génération de militants qui incarnent l’ancrage politique à gauche du FFS, Samir Bouakouir a occupé des postes de responsabilité importantes au sein du FFS du temps même du défunt Hocine Aït Ahmed. L’ex porte-parole du parti à l’étranger, vers la fin de la première décennie des années 2000, a connu une longue période de disgrâce du temps du règne Ali Laskri, son rival de toujours qui a mis fin à ses fonctions de porte-parole du parti à l’étranger, en 2012, en raison de ses  positions critiques des choix à l’époque du parti. Raison pour laquelle il a dû subir, à l’instar de Karim Tabbou, les foudres de Hocine Ait Ahmed qui a ordonné au 1er secrétaire national d’alors, Ali Laskri qu’il soit mis fin aux fonctions organiques des deux trublions.

Samir Bouakouir ne tardera pas à revenir en force dans le giron du parti, à la faveur du conflit organique qui a opposé l’aile de Ali Laskri et le camp de Youcef Aouchiche qui a fini par prendre le contrôle de l’appareil du parti dont il deviendra 1e SN et qui l’a  nommé dans son cabinet en tant que son conseiller politique.

Samir Bouakouir à qui des observateurs prêtent des connexions avec des centres décisionnels au sein du pouvoir, passe pour être l’idéologue attitré du parti, son immanence grise. Celui qui réfléchit et élabore la stratégie politique et définit les positionnements idéologique du FFS.

La proclamation, maintes fois réitérée, notamment lors du congrès de décembre dernier  de l’appartenance du FFS au bloc nationaliste porte l’empreinte de Samir Bouakouir.

Le désormais membre du secrétariat  national  chargé du dossier de l’Analyse et stratégie politique n’a, du reste, jamais fait  mystère de son ancrage dans  ce  courant qu’il définit comme démocrate, nationaliste et patriotique.  Sa réflexion déclinée à grands traits dans sa page Facebook inspirera,  d’ailleurs, la déclaration de Y. Aouchiche lors de son élection en tant que premier secrétaire national à l’issue du dernier congrès du parti.

« Je ne suis pas berbériste. Je suis un algérianiste d’origine kabyle convaincu et un adversaire résolu des idées séparatistes portées par le Mak », a-t-il confie dans un entretien au site pro-pouvoir, La Patrie News.

« Jamais, clame-t-il, je  ne hisserai le drapeau amazigh conçu par l’ACB de Bessaoud Mohand Arab et Jack Bénet et imposé par le très suspect congrès mondial  amazigh, cheval de Troie de puissances néolibérales comme le drapeau d’une pseudo-entité supranationale ».

Dans une déclaration rapportée par le journal El Moudjahid, il prétend l’existence d’une connivence entre «intégrisme religieux et l’intégrisme identitaire panamazigh», notant que «c’est cette connivence qu’on retrouve dans le « hirak » et qui avait comme finalité de dévoyer la révolution de 22 février 2019 et la vider de sa substance nationaliste, souverainiste et démocratique, pour l’entraîner dans des voies insurrectionnelles et séditieuses, semer le chaos et provoquer l’intervention étrangère».

Des acteurs autoproclamés « porte-voix » du « Hirak », privilégiant les voies de la subversion à celles de la politique et de l’engagement électoral, ont voulu, avec l’appui médiatique, logistique et financier d’offices étrangères, inscrire cette dynamique dans le registre géopolitique des « révolutions de couleurs » quand d’autres s’ingéniaient à l’orienter dans le sens de l’affrontement et de la violence avec les institutions du pays, notamment l’Armée pour plonger le pays dans le chaos. Le FFS devrait annoncer sans attendre sa participation aux élections locales. La direction du FFS ne doit pas se laisser dicter une fois de plus sa position par des minorités agissantes, politiquement infantiles, ou céder aux stupides petits calculs d’appareil sans lendemain comme ce fut le cas lors des législatives », a-t-il déclaré en 2021, peu avant les élections locales auxquelles  auxquelles a pris part le FFS.

Voici dessiné à grands traits le portrait de celui qui a la charge de réfléchir sur la stratégie politico idéologique du FFS,  de veiller à son application et d’élaborer la feuille de route politque qu’aura à suive FFS lors des prochaines échéances politiques du pays.

Samia Naït Iqbal

Liste des membres du secrétariat national

ZANABI Hichem – Grands dossiers et analyse des politiques publiques

AISSAOUI Azzedine – Animation politique

BOUAKOUIR Samir – Analyse et stratégie politique

FERLI Hassen – Communication

KRIDI Hakim – Organique et suivi des fédérations

LOUNI Mourad – Déploiement et au développement du parti

DERGUINI Abdenour – Relations avec les partis politiques et les institutions

BALOUL Karim – Relations internationales

BOUAMAMA Fairouz – Dialogue social et relations avec la société civile

BOUKRIF Moussa -Economie, social, transformation digitale

CHIBANE Mohand- Ecologie et développement durable

ROUAR Madjid – Modernisation du parti

HAROUN Hocine – Elus

BOUKOUCHA Youcef – Analyse et Stratégie électorale

KLALECHE Mohamed – Solidarité locale

BARKAT Bachir -Démocratie participative

MAHIOUT Nora – Condition féminine

KHEDDOUCI Slimane – Jeunesse et monde universitaire

BOUBEKERI Imad – Réseaux sociaux

BERKANI Amar- Droits, libertés et législations

BOUDIAF Aicha – Affaires juridiques

BELDJABRI  Oudjabri Karima- Relations militantes

MACHOUCHE Amrane- Politique financière

BOUDAOUD Kahina – Culture, éducation

AMMOURI Nacer – Solidarité

Sont également nommés : 

CHAIBI Rachid, chef de cabinet du Premier Secrétaire national

GHEZLAOUI Samir, porte-parole du FFS à l’immigration

 

Une Administration générale des moyens et des finances est nommé, elle est composée de:

YAHIAOUI Mohand –Administration, documentation et numérisation

HEDDAD  Mahfoud-Trésorier du parti et Directeur du Siège national

Les délégués du 1er Secrétaires nationale pour l’organisation et le développement

HEBBIR Mohamed (Région Est du pays)

BESSAHA Mourad (Région centre du pays)

BOUCHLAGHEM Nourreddine (Région Ouest du pays).

HAMOU Mosbah (Région sud du pays)

BOUMEDIENE Kada (Région sud-ouest du pays)

LEBOUKHI Abderrahmane (Région des haut-plateaux)

AAGAD Ahmed (Région Ouest du pays)

Youcef Aouchiche a annoncé aussi la mise en place les prochains jours des autres organes qui complèteront cette composante à savoir :

  • Un Cabinet d’Orientation et de Suivi de l’Action des Elus,
  • L’Ecole de formation Ali Mécili,
  • L’Observatoire des Droits de l’Homme
  • Les Conseillers du 1er Secrétaire National.

 

7 Commentaires

  1. Laisse tomber! Le fondateur (pour ne pas dire le Zaïm) aurait du le dissoudre avant sa mort tant ce mouvema a été réduit dès sa création à une simple expressiou (urticaire devrais-je dire) de lutte de pouv-war. No Way!

  2. Le seul baroud d’honneur qui leur reste à ces gens c’est de disparaître à jamais de la seine politique.
    Ils n’ont rien apporter ni à la démocratie ni au pays.
    Ils ont réussi l’échec.
    Au lieu de faire de l’opposition au pouvoir , ils s’attaquent à leurs propres frères eux mêmes dans l’opposition.
    Ils se disent nationalistes alors ils sont que des petits mercenaires politiques au service des clans du pouvoir les plus offrants pour casser toute dynamique de changement dans le pays.
    Ils sont revenus juste pour une autre mission pour casser l’opposition qui devient très actif à l’étranger et qui commence à faire mal aux décideurs.
    Le seul, qui puisse casser un kabyle c’est toujours un kabyle , c’est une malédiction historique qui se perpétue.

  3. « Jamais, clame-t-il, je ne hisserai le drapeau amazigh conçu par l’ACB de Bessaoud Mohand Arab et Jack Bénet et imposé par le très suspect congrès mondial amazigh, cheval de Troie de puissances néolibérales comme le drapeau d’une pseudo-entité supranationale ».

    DALHO va se retourner dans sa tombe

    tant qu’il y a des algériens pour adherer à ce parti l’Algérie ne se relèvera PAS

    Il est grand temps pour une dissolution de TOUS LES PARTIS POLITIQUES ils ne servent à rien

    De mon coté je suis amazigh (homme libre) mon pays c’est TMAZGHA de la Cyrénaïque aux iles Cannaries (incluses)

  4. « …il prétend l’existence d’une connivence entre «intégrisme religieux et l’intégrisme identitaire panamazigh» ». De quelle connivence parlez-vous Mr Aouchiche? Rappelez-nous déjà qui était de connivence avec Anouar Haddam, représentant de l’intégrisme religieux, à San’Igidio une certain 13 janvier 1995? « Je ne suis pas berbériste. Je suis un algérianiste d’origine kabyle … ». Grand bien vous fasse Mr Aouchiche. Dans le langage populaire on appelle ça un KDS. À titre d’info, « l’algérianisme est un mouvement intellectuel et culturel né en Algérie, dans la première moitié du XXe siècle, en milieu social d’origine européenne, de langue française, principalement urbain ». Hisb frança Mr Aouchiche? Quant à votre allergie au drapeau amazigh, ceux et celles qui le hissent haut, très haut, avec fierté et amour avec tous les risques que cela induit, surtout depuis 2019, vous demandent gentiment de bien vouloir garder vos mains à bonne distance. Utilisez-les plutôt pour applaudir vos maîtres comme vous avez dû certainement applaudir l’ex-ministre Zerhouni quand il avait déclaré après l’assassinat du regretté Massinissa Guermah que ce dernier n’était qu’un voyou. N’ayez crainte Mr Aouchiche, personne au pouvoir ne risque de vous soupçonner de berbérisme. Vous pouvez même jouer le rôle de lièvre en 2024. Travaillez-y d’ores et déjà. Qui sait? Vous aurez peut-être droit un strapontin.

    • Merci
      votre poste n’est pas une arnaque
      par contre tous les partis « BOLITIGUE » en algérie (pays né en octobre 1839 decret du roi philippe à cette date la Kabylie etait libre) SONT LA GRANDE ARNAQUE

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