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France : Bayrou va demander un vote de confiance le 8 septembre, le gouvernement en sursis

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Lors de sa conférence de presse lundi 25 août, François Bayrou a annoncé qu’il engagerait le 8 septembre la « responsabilité du gouvernement » devant l’Assemblée nationale réunie en session extraordinaire, pour trancher la « question centrale » de « la maîtrise de nos finances » et valider le principe de son plan d’économies budgétaires. Une annonce qui intervient sur fond d’appels à bloquer la France le 10 septembre. Plus partis d’opposition comptent voter la chute du gouvernement.

« J’ai demandé au président de la République, qui l’a accepté, de convoquer le Parlement en session extraordinaire le lundi 8 septembre » et « j’engagerai ce jour-là la responsabilité du gouvernement sur une déclaration de politique générale », a annoncé le Premier ministre. À cette occasion, « si vous avez une majorité, le gouvernement est confirmé. Si vous n’avez pas de majorité, le gouvernement tombe », a explicité François Bayrou.

La France traverse « un moment préoccupant et donc décisif », « un moment d’hésitation et de trouble » qui « impose une clarification », a justifié le chef du gouvernement, qui donnait lundi sa troisième conférence de presse depuis avril sur le budget.

Une manière de tenter de reprendre la main alors que les mesures annoncées le 15 juillet, dont l’année blanche fiscale et la suppression de deux jours fériés, ont suscité une forte opposition. Mais « ne débattre que des mesures, c’est oublier la nécessité du plan d’ensemble. Or, c’est le plan d’ensemble, sa nécessité et son urgence qui est la vraie question », a expliqué François Bayrou, qui a évoqué un débat « dévoyé » et « déplacé ».

Faire face au « danger immédiat » du « surendettement »

« Y a-t-il ou pas urgence nationale à rééquilibrer nos comptes publics et à échapper, parce que c’est encore possible, à la malédiction du surendettement (…) ? Et cela en choisissant une trajectoire de retour à la maîtrise de la dette en quatre ans d’ici à 2029, en dépensant moins et en produisant plus », a martelé le Premier ministre, d’un ton grave et solennel.

François Bayrou a aussi évoqué les appels à bloquer le pays le 10 septembre, nés sur les réseaux sociaux et les messageries, et désormais soutenus par la gauche. « La France, ce n’est pas ceux qui veulent l’abattre par le désordre, c’est ceux qui veulent la construire par le courage et la générosité », a-t-il déclaré.

Tout à sa volonté de recadrer le débat, le Premier ministre n’a pas abordé le fond des mesures qui composeront son budget. La France doit « faire face » au « danger immédiat » du « surendettement », a également déclaré le Premier ministre français. « Cet argent, emprunté par centaines de milliards, n’a pas été utilisé comme il aurait fallu pour investir », mais « pour les dépenses courantes », a-t-il dit.

Le Premier ministre ne se contente d’ailleurs pas de sa conférence de presse. Il s’exprimera également mardi à l’événement de rentrée de la CFDT, puis jeudi à celui du Medef.

LFI, le PCF et le RN voteront la chute du gouvernement le 8 septembre

Le vote de confiance demandé par le Premier ministre à l’Assemblée nationale le 8 septembre pourrait être périlleux. Après la chute du gouvernement de Michel Barnier, début décembre 2024, le gouvernement de François Bayrou pourrait tomber à la rentrée. Sitôt l’annonce du vote de confiance à venir, plusieurs partis ont annoncé la couleur : ils ne soutiendront pas le Béarnais.

« Le 8 septembre, il faudra faire tomber ce gouvernement », a aussi réagi Léon Deffontaines, porte-parole du PCF, sur le même réseau social. Même son de cloche du côté des Écologistes, Marine Tondelier a souligné que ce vote de confiance était « de fait une démission ».

Le Rassemblement national (RN), fort de 123 députés et apparentés dans l’hémicycle, « ne votera jamais la confiance à un gouvernement dont les choix font souffrir les Français », a annoncé aussi sur X Jordan Bardella, le président du parti, qui prédit « la fin du gouvernement ». « Nos compatriotes attendent une alternance et un retour aux urnes : nous y sommes prêts », a-t-il insisté. La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a aussi indiqué qu’elle voterait contre la confiance. « Seule la dissolution permettra désormais aux Français de choisir leur destin », a ajouté sur X la cheffe des députés RN, renvoyant dos à dos « gauche, droite et macronistes » qualifiés de « partis du système ».

L’ancien président Les Républicains (LR) Éric Ciotti, allié du RN, a, lui aussi, jugé « inenvisageable d’accorder la confiance » au gouvernement Bayrou.

RFI

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