Le président de la République française Emmanuel Macron a nommé François Bayrou au poste de chef du gouvernement français vendredi 13 décembre, selon un communiqué du palais de l’Élysée.
François Bayrou succède à Michel Barnier, contraint de démissionner le 5 décembre, après trois mois à son poste, à la suite d’un vote de censure historique à l’Assemblée.
« Le président de la République a nommé M. François Bayrou Premier ministre, et l’a chargé de former un gouvernement », selon un communiqué de l’Élysée. M. Bayrou aura la lourde tâche de former un gouvernement susceptible de survivre à la menace de censure d’une Assemblée nationale sans bloc majoritaire, et de faire adopter un budget dont la France est pour l’instant privée pour 2025.
François Bayrou a été l’un des premiers alliés de poids d’Emmanuel Macron, lorsque celui qui était encore ministre de l’Économie de François Hollande s’est lancé dans la course à la présidence, en 2017.
L’ascension de l’ex-maire de Pau intervient après des décennies de vie politique à des postes de premier plan, mais également marquée par des échecs : jusqu’à s’éclipser en faveur d’Emmanuel Macron en 2017, François Bayrou avait été candidat à toutes les élections présidentielles depuis 2002. Cela sans jamais atteindre le second tour.
Une fois dans la majorité présidentielle macroniste, le camp centriste du MoDem avait mené bataille à de nombreuses reprises pour une nomination de leur chef de file à Matignon… sans succès jusqu’ici.
Une nomination tardive
Emmanuel Macron avait promis, mardi 10 décembre dans l’après-midi, un chef de gouvernement « dans les 48 heures ». Un serment fait aux dirigeants des partis politiques, réunis à l’Élysée en quête de compromis, en l’absence de l’extrême droite et de la gauche radicale.
Le président français n’aura finalement pas tenu le délai promis. À peine l’avion présidentiel posé près de Paris, de retour d’une visite écourtée en Pologne, l’Élysée a annoncé que la nomination n’interviendrait pas jeudi soir, mais le lendemain matin. « Il conclut ses consultations », a dit à l’AFP son entourage, sans plus d’explications. Cette décision est signe de la difficulté à trouver une personnalité susceptible de se maintenir plus longtemps que l’éphémère Michel Barnier, et de faire adopter un budget, dans un paysage politique fracturé.
À la surprise générale, le chef de l’État avait dissous l’Assemblée nationale en juin, après la déroute de son camp aux élections européennes face à l’extrême droite. Les législatives anticipées ont abouti à une Assemblée fragmentée en trois blocs (alliance de gauche, macronistes et droite, extrême droite), sans majorité absolue.
Issu de la droite, l’ex-Premier ministre et ancien commissaire européen Michel Barnier, en fonction depuis seulement trois mois, avait été contraint le 5 décembre de démissionner, après un vote de censure historique à l’Assemblée nationale.
Avec AFP/RFI
Bayrou est destine’ au meme sort, pour permettre a Macron de faire face a la Constitution, son depart. Les 2 censures prevaut, sont des avertissement et les concepteurs, je pense, avait en tete une espece de mecanisme en cas extrement grave, tel un etat de guerre, pandemie et genre. Mais Macron interprete ca autrement ou peut-etre prend-il les Francais pour des poules mouille’es, sur qui il reussirait un coup de force, pour imposer une espece d’assendant. Erreur ! Il aurait dut partir et vite, et laisser les Francais faire leurs comptes politiques, et faire disparaitre les faux politiques, sans reelle base. Ceux-la qu’il utilise pour faire durer sa presence a l’Elyse’e. La realite’ des faits est que la France a atteint son maximum. Un maximum empreinte’-meme, c.a.d. paye’ a credit. Macron a surestime’ la capacite’ de l’economie Francaise – et le prix/cout de cet emprein est trop lourd. Il lui interdit toute ombition.
Rien dans notre constitution n’oblige Macron à démissionner même une Motion de censure tous les jours, à moins d’un coup d’ État, ce qui n’est pas dans nos mœurs, le dernier date du 9 Novembre 1799 appelé « 18 Brumaire 1799 « donc cela fait plus de 200 ans !!
Oui, notre déficit est inquiétant, mais la place financière a encore confiance car l’épargne des français ( qui pleurent) se monte à environ 6200 milliards €, gros magot sur lequel les fonds de pension étrangers voudraient bien mettre la main, celui de l’Algérie est de 26 milliards € ( réf: votre banque d’Algérie) !
Je ne sais si Macron a été atteint par le symptôme de tous vos dirigeants d’hier et d’aujourd’hui, mais pour avoir voulu prévaloir la paix sociale, le carnet de chèques a été utilisé à outrance !
Certains attendent la bouche ouverte que notre État providence vienne leur donner la becquée, oui les assistés sont nombreux, très nombreux dans notre beau pays de France.
Mon fils est professeur d’Histoire de l’Art à La Sorbonne et il a des élèves dont il se demande ce qu’ils font là, la très grande majorité n’ira pas plus loin que la licence, que feront-ils avec un tel diplôme : RIEN !! Et on devra les assister, mais nous avon un État providence, alors tout va bien ! Après tout, nous ne sommes que la 6 éme puissance économique mondiale, nous avons la bombe atomique, nous sommes une des 5 puissances mondiales à faire partie du conseil de sécurité permanent de l’ONU avec droit de veto, nous avons ( après les USA ) le plus de Km de littoral … j’ai confiance, nous nous en sortirons !!!
Bien à vous.