Jeudi 7 février 2019
Hadj Ghermoul condamné à 6 mois de prison pour avoir dénoncé le 5e mandat
Amnesty international dénonce la condamnation de Hadj Ghermoul à six mois de prison pour avoir déclaré son opposition au 5e mandat de Bouteflika.
« En réaction aux informations selon lesquelles un tribunal de la ville de Mascara a condamné le militant Hadj Ghermoul à 6 mois de prison ferme et une amende pour « outrage à corps constitué » pour avoir posté sur Facebook une photo où il tient une pancarte sur laquelle est écrit « Non à un cinquième mandat » du président Abdelaziz Bouteflika, la directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International, Heba Morayef, a déclaré :
« La condamnation de Hadj Ghermoul est une grave atteinte à la liberté d’expression en Algérie. Il est totalement absurde qu’il soit condamné à passer six mois derrière les barreaux simplement pour avoir exprimé pacifiquement ses opinions politiques.
« Son arrestation et sa condamnation témoignent une nouvelle fois de l’intolérance dont font preuve les autorités algériennes vis-à-vis de l’opposition et de leur inquiétante tendance à multiplier les arrestations et les détentions arbitraires à l’approche de l’élection présidentielle prévue en avril.
« Elles doivent annuler la condamnation de Hadj Ghermoul et le libérer immédiatement et sans condition. Nul ne devrait être incarcéré pour avoir exercé sans violence son droit à la liberté d’expression. »