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Israël poursuit ses bombardements sur Gaza

L’armée israélienne continue de pilonner et d’encercler la bande de Gaza. Cette guerre à Gaza a fait près de 10 000 victimes palestiniennes. Une nouvelle frappe a fait des dizaines de morts dans un camp de réfugiés samedi soir, malgré les appels au cessez-le-feu et le désespoir des civils palestiniens après 30 jours de guerre.

Ce dimanche, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas en Cisjordanie, avant une visite surprise à Bagdad, en Irak. Israël a, de son côté, à nouveau couper internet et le téléphone à Gaza.

Après avoir coupé la bande Gaza en deux, le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé ce soir : « Nous lançons maintenant une attaque massive et décisif contre Gaza ».

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, s’oppose à tout cessez-le-feu tant que les otages du Hamas n’auront pas été libérés. L’armée israélienne prévient que des « frappes significatives » se poursuivront ces prochains jours sur Gaza, territoire désormais coupé en deux entre « Gaza sud et Gaza nord ».

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Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré Mahmoud Abbas. Le président de l’Autorité palestinienne a dénoncé un « génocide » dans la bande de Gaza par Israël. Il a affirmé qu’il devait y avoir un « cessez-le-feu immédiat » et que l’aide humanitaire devait être autorisée à entrer dans la bande de Gaza.

Plus de 45 personnes ont été tuées et une centaine d’autres blessées dans un bombardement israélien contre le camp de réfugiés de Maghazi samedi soir, dans le centre de la bande de Gaza.

« La terre brûle », a écrit cette semaine le quotidien de gauche israélien Haaretz. Al Quds, le quotidien palestinien le plus lu, souligne que « Gaza est devenue un cimetière pour des milliers d’innocents ».

«Poudrière»

La crainte d’un embrasement généralisé est palpable. L’Iran, allié du Hamas et du Hezbollah au Liban, a averti que la situation risquait de devenir « incontrôlable » au Moyen-Orient, transformé en « poudrière », son chef de la diplomatie Hossein Amir-Abdollahian prévenant que les groupes pro-iraniens de la région ne pouvaient rester « silencieux face aux crimes » dans la bande de Gaza.

Avec Agences

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