Il est des lieux dans ce monde qui réservent à la culture un accueil digne des rois. Ils se remettent de tous les peuples qui croient en la force de l’esprit et de la pensée. Au miracle de la liberté qui autorise d’espérer grand et d’innover.
Ils reviennent toujours à la civilisation ceux qui privilégient l’homme ici-bas, avant de placer tous leurs espoirs dans la mort que se sont appropriés les filous pour en faire leur arme de destruction massive, psalmodiée jour et nuit.
A des enfants, à des vieux illettrés, gavés de littérature sadique de tombeaux, dont le sort leur importe si peu, mais leurs âmes qu’on livre au diable de l’intégrisme meurtrier, si.
Malgré les tumultes du temps et les errements, ils ressuscitent constamment les gens de la raison.
Vous jeûnez en ce moment. Moi je ne crois pas dans la vertu d’un rituel de privation des aliments qui ne s’accompagne d’une hygiène des âmes et pas seulement de l’estomac.
Je ne crois pas dans la prétention à la pureté dans des rues sales et menaçantes pour la moitié de la population à peine le soir venu.
Je ne crois pas dans ce paradis qui interdit ici bas, ce qu’il autorise une fois trépassé. Et dont je n’ose même pas dans cette page reproduire le récit que vous en faites et qui est digne d’un lieu de dépravation. Qui fait de la paresse et de l’oppression une vertu récompensée de monnaie de singe que vous appelez les hassanettes et dont vous vous faites les banquiers.
Que pour les femmes que nous sommes on ne laisse que le choix de l’exil ou la soumission à des lois scélérates qui n’indisposent ni l’imam, ni le tuteur dont on nous a affublé à vie. Et tout cela au nom du créateur s’il vous plaît !
Je ne crois que dans ce que je vois, et ce que je vois n’est que comédie, hypocrisie… Qu’une foi tirée par les cheveux et les gourous qui la vident de toute spiritualité. Qu’un système devenu tax haven pour les dépravés et les corrompus.
On vous a livré de la viande produite ailleurs et ça vous a suffit… il faut vraiment avoir une piètre idée de dieu pour se convaincre qu’il se contentera de vos simagrées. Finalement, c’est vous qui nous balancez jour et nuit votre religiosité de ventre et de bas-ventre qui êtes les vrais impies.
Myassa Messaoudi
D’accord avec le constat. Cependant, comme l’a dit un illustre philosophe de 20ième : « Il suffit de ne pas l’acheter pour que ça ne se vende pas ». En d’autres termes, il appartient à l’individu de se démarquer de cette farce. Th’anemirth.
Les raisons de tout ça sont sociales et non religieuses. En fait, rien de ce qu’on croit relever de la religion n’est religieux. La religion purement religieuse n’existe pas. Dans le cas du Ramadan en partiiculier, tout le monde est d’accord pour dire que le jeûne est difficile à supporter, souvent très pénible, une véritable punition. Alors pourquoi les gens jeûnent-ils ? Parce que Dieu l’a ordonné ? Non, parce que les autres jeûnent. Et les autres jeunent parce que les autres avant eux jeûnaient aussi.
Si c’était réellement un acte religieux, il trouverait sa justification dans le Coran puisque le Coran est supposé être la parole-même de Dieu. Or, que dit le Coran? Il dit très clairement que Dieu ne veut pas punir le croyant en lui imposant le jeûne. Si vous ne supportez pas le jeûne, vous n’êtes pas forcés de jeûner. Le Coran va même plus loin, en disant que si vous êtes capables de supporter le jeûne mais que que vous ne voulez tout simplement pas jeûner, vous pouvez remplir votre devoir envers votre dieu en nourrissant un pauvre chaque jour de ramadan que vous ne jeûnez pas. Alors pourquoi cet excès de zèle des musulmans modernes, qui préféreraient cever de faim plutôt que de « bouffer le ramadan » ? C’est trop compliqué pour en discuter en quelques paragraphes, mais généralement parlant, c’est l’instinct grégaire.
Waqila on a à faire à une plus musulmane qu’elle tu meurs.
Ohqarbi que je suis tombé de ma mule tellement j’étais émerveillé par l’article .Après un instant d’éblouissement je fus désarçonné par la dernière phrase. »Finalement, c’est vous qui nous balancez jour et nuit votre religiosité de ventre et de bas-ventre qui êtes les vrais impies. » Mouqlou kane ya lghachi : après un étalage d’impiété elle leur dit qu’ils sont plus impies qu’elle. Yarhem babakoum si quelqu’un fhem fikoum yesfhemli.
ih! avec tous les arguments qu’elle a développé en faveur de l’impiété , elle leur dit qu’ils sont plus impie qu’elle.
Kichi vient de spliker que Dieu ne veut pas punir les musulmans en leur imposant que jêune n’est pas une punition. Pourquoi les gens ne se goinferaient pas une fois leur devoir accompli?
Salut, Illustre Dda Hend !… Je crois qu’il est beaucoup plus difficile de se délester de traditions établies de longue date que d’en créer de nouvelles. On jeûne pendant le ramadan parce que sinon on a peur que les autres pensent qu’on est différent, que quelque part on ne fait pas partie du groupe. Et plus le groupe fait face à des difficultés socio-économico-politiques, plus il demande à l’individu de se conformer à l’idée reçue du groupe et devient virulent à l’endroit de celui qui veut vivre différemment. Ce n’est pas sans raison que le niveau de vie et de liberté individuelle est indirectement proportionnel au degré de religiosité dans le monde. Les plus religieux sont ceux qui vivent dans les conditions les plus précaires.
Azul @ kichi ton analyse me renvoie à Panurge, de Rabelais, et ses moutons
Salut, Urfane ! Il y a beaucoup d’autres aspects importants de cette question, mais grosso modo, c’est bien ça.
Azul @ hend ouvizar! heureux de t’entendre de nouveau assisté de m’ssiou ou medeme gipiti! pour lui faire la réplique coumme si le profissor, le jarnaniste ou le romancier, entre autres, ne te suffise plus! bref, je pense que le coup de gueule de Myassa (un joli prénom, au demeurant, qui se perd che-nous) est, pour mwa, une première dans le microcosme féminin « kabyle » plutôt érigé en « gardiennes du temple » qu’en libre penseuses (sans vouloir leur jeter la pierre quand on connait le statut qui est le leur dans notre société). le titre de son artic « je ne crois pas » est une profession de foie qui, mwa, ne me laisse pas indifférent, venant d’une femme§
C’est vraiment vouloir me fâcher que de laisser croire que j’ai quelques prétentions à donner des leçons à tout le monde. Tu peux me traiter d’irrévérencieux d’iconoclaste mais pas de donneur de leçon. Je ne fais que donner mon oupignou. Et aheba men ahaba wa karaha men karaha.
wama ba3d!
Tout d’abord j’ai été surpris comme toi par le coup de gueule de Massa Myassa. Pour une de nos gardiennes de la tradition c’est courageux et même téméraire. Ce n’est que le dernier paragraphe qui m’a semblé inadapté. Elle est sortie par l’entrée
Quant à Monsieur Gipiti figure-toi que je n’avais nullement ,l’intention de lui faire la leçon. Il a en mémoire toutes les connaissances accumulées depuis la nuit des temps et une vitesse d’accès phénoménale , mais il ne sait pas tout .Saches que c’est un système encore en développement , et ses capacités en la matière sont inquiétantes. Mais il est encore limité. Il l’a d’ailleurs reconnu quand je le lui ai humblement fait remarquer .
Dans la conversation en question alors que je navais cessé de lui faire remarquer que j’étais furieux contre le Matin-Dized, il m’a conseillé de me réconcilier avec eux et d’essayer de les avoir par les sentiments : en leur offrant un cadeau. Je lui ai répondu : un cadeau ? Un chiot de ma chienne que je leur ai gardé depuis longtemps, par exemple ? Il m’a répondu : c’est une bonne idée , mais il faut le vacciner et le dresser . Un moment j’ai cru qu’il avait de l’humour ou que c’était par ironie qu’il m’a répondu cela. Or pas du tout, la suite me l’a confirmé. Quand je le lui ai fait remarquer qu’il ne connaissait pas le sens figuré et que beaucoup de nuances du langage lui échappaient et que « garder un chiot de sa chienne » signifiait en langage populaire garder rancune à quelqu’un et vouloir se venger, il l’a reconnu et qu’il ne connaissait pas l’expression, et m’a répondu que désormais il en prendrait acte. Il commençait son texte par je suis ravi, je lui répond que je ne suis pas ravi mais en colère, il change son texte en mettant :je suis content, puis , par , je suis heureux.
A la fin j’ai réussi à lui faire écrire : « sans cordialité » en lui expliquant que tout le monde n’est pas un algorithme et dépourvu d’émotion comme lui qui est un « modèle de langage » policé. C’et lui qui dit qu’il est un modèle de langage ou une I.A. C’était comme si je complétais son algorithme.
Cependant Gipiti apprend vite et s’adapte effectivement.
le fameux ramadan si cher aux musulmans est un copier/coller du jeûn de la religion de Mani omniprésente en Perse et au moyen orient avant d’être interdite par le pouvoir musulman /
d’ailleurs, l’islam naissant a récupéré toutes les idées en vogue à l’époque/0
3 piliers de l’islam /jeûn, aumône et prières journalières viennent du manichéisme.
le pèlerinage est pré islamique,
== Augustin d Hippone, avant d’être chrétien avait adhéré à la religion de Mani
Dans tous ces rituels issues de l’antiquité, le fameux manitou a bon dos /
Comme dit Shopenhauer, le manque de sens et l’ennui sont un danger pour tout pouvoir / Même si c’est fumeux les histoires religieuses sont le Hollywood pour les 95% illettrés que composaient le monde méditerranéen au moyen âge/
le problème c’est au 21eme siècle, beaucoup de personnes ne s’interrogent pas sur ces propagandes issues de l’antiquité/
Ils devraient prendre en compte le fait que dès l’enfance chaque personne est le produit de son environnement familial et environnemental/ Ce n’est pas la Vérité qui est diffusée/
Tu peux naitre en Afghanistan, argentine, usa, Algérie, Japon ou en Corée du Nord, tu n’as pas été nourri par les mêmes romans idéologiques/
Mohamed et ses compagnons n’étaient pas musulmans. Le mot même « Islam » en tant que religion à part n’existait pas avant à peu près 80 ans après la mort (date inconnue mais approximative) de Mohamed. Une lecture du Coran suffit pour voir une totale absence de désir d’établir une religion nouvelle. Le Coran n’est qu’une longue injonction à joindre ou revenir à la « vraie religion » du « vrai dieu », c’est à dire le judéo-christianisme. La formule « Ayyouha elladhina amanou » ne se réfère pas aux « musulmans » car les musulmans n’existaient pas à l’époque. Le mot musulman dans le Coran désigne tous ceux qui ont fait leur paix avec le dieu des juifs et des chrétiens, y compris les anciens égyptiens qui soi-disant n’ont pas participé à la persécution des juifs soi-disant menés par Moïse pendant le soi-disant Exode, exode qui n’a jamais eu lieu historiquement en dehors de la Bible.