L’écrivain Kamel Daoud sort du silence. Un mois après avoir reçu le prix Goncourt pour son roman Houris.
Deux semaines après une polémique lancée en Algérie par une femme, Saâda Arbane, qui l’accuse d’avoir fondé l’intrigue du roman sur son histoire et sans son consentement, l’écrivain algérien récuse les accusations et accuse la jeune femme d’être manipulée par le pouvoir algérien.
C’est un Kamel Daoud meurtri, mais combatif qui prend la plume dans une tribune publiée par l’hebdomadaire français, Le Point. L’écrivain revient longuement sur la polémique déclenchée par Saâda Arbane. « C’est complètement faux ! », s’insurge-t-il. « À part la blessure apparente, il n’y a aucun point commun entre la tragédie insoutenable de cette femme et le personnage de Aube », personnage principal du roman.
« La Blessure », précise Kamel Daoud, « est celle de centaines de personnes ». « Et dans les années 90, la télévision diffusait largement les images de ces hommes et de ces femmes avec des cicatrices inhumaines à la gorge », explique encore Kamel Daoud. « Houris est une fiction, pas une biographie », insiste-t-il pour contrer l’argument d’un viol de l’intimité qui selon lui n’a pas eu lieu.
« Affronter ses tueurs »
Saâda Arbane affirme avoir confié son histoire à l’épouse de l’écrivain qui aurait ensuite violé le secret médical. Là encore, Daoud insiste, « il suffit de lire ce roman pour voir qu’il n’y a aucun lien, sinon la tragédie d’un pays. » Et c’est justement pour avoir brisé le silence qui entoure la guerre civile algérienne, que Daoud s’estime attaqué. Et le romancier de souligner amèrement que Saâda Arbane est manipulée.
« Le paradoxe étant ici qu’une femme n’accuse pas ses bourreaux, mais un écrivain ». Kamel Daoud dénonce la haine et la dictature algérienne, en espérant, en conclusion, que son pays se relèvera un jour et osera, écrit-il, « affronter ses tueurs ».
Rfi
Mr Daoud vous avez usurpé l’histoire très tragique de cette rescapée des années noires,malgré toutes les preuves irréfutables vous continuez toute honte bue à vous poser en victime et criez au complot ourdi par « le régime algérien ».
Vous même et votre épouse faites l’objet de deux plaintes déposées à votre encontre par l’organisation Nationale des Victimes du Terrorisme et la principale intéressée Mme Saada Arbane.
Saada Arbane est une miraculée,une rescapée d’un massacre,d’une barbarie sanglante et abominable et qui était suivie pendant de nombreuses années par sa psychiatre le Dr Aïcha Dehdouh qui n’est autre que votre épouse.
Mr Daoud votre profil est assez intrigant,on à affaire à un ancien islamiste condamné pour violences conjugales devenu imposteur et usurpateur le tout animé par la haine et l’égoïsme…
Daoud fait l’objet de deux plaintes mais cela ne veut pas dire condamnation. Peut être serait il plus honnête d’attendre les jugements pour donner son opinions?
Par contre vous le condamnez délibérément tout en relatant des épisodes de sa vie qui n’ont rien à voir avec le roman qu’il a écrit. Battre sa femme c’est très courant dans nos coutumes vous savez. Quant à son passé « islamistes », quel individu, ayant vécu cette tragédie, n’a pas été d’une manière passive ou active « islamiste » Et combien le sont restés encore aujourd’hui portant encore dans leur conscience les crimes qu’ils ont commis sans que la justice soit passée. J’en connais.
Quant à la haine, vous l’illustrez parfaitement par votre intervention.
Enfin, en tant que citoyen, on peut se poser des questions sur les raisons d’un tel battage médiatique orchestré par les thuriféraire du pouvoir. Pourquoi un bouquin peut remuer les médias à ce point? Alors que nous avons maintes questions importantes existentielles concernant l’avenir de l’Algérie et qui attendent des réponses?
« quel individu, ayant vécu cette tragédie, n’a pas été d’une manière passive ou active « islamiste » . »
Dans quel milieu viviez-vous ?
En effet , il a tout à fait raison de dire, il s’agit d’une pure manipulation , c’est un complot évident et une vengeance contre sa personne autant que écrivain libre que nos décideurs ne tolèrent pas.
Cette femme au lieu de condamner ses bourreaux , il s’attaque à un écrivain qui met en lumière la souffrance des victimes du terrorisme islamiste des années 90 dont cette femme fait parti parmi des milliers.
C’est incompréhensible ,ça pue la manipulation et dont beaucoup d’algériens sont tombés dans le piège de la propagande.
On les voit sur les réseaux sociaux déverser tristement leurs venins contre cet homme qui mérite plutôt respect et considération autant que intellectuel.
Un intellectuel doit être protéger par nous tous car c’est un lanceur d’alerte, une valeur sûre pour le développement de notre pays c’est la raison pour laquelle il devient une cible favorite des médiocres et des incompétents qui pullulent dans les cercles de décisions du pouvoir.