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lundi 30 juin 2025
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La diaspora maintient la résistance au régime

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DISSIDENCE

La diaspora maintient la résistance au régime

Dimanche 31 octobre Paris était sous les couleurs de l’Algérie. Des dizaines de milliers d’Algériens ont manifesté contre le régime et l’arbitraire qui règne dans le pays.

Les expatriés algériens ont France ont été au rendez-vous à la contestation du régime dimanche. A la veille du très symbolique 1er Novembre, les rues parisiennes étaient pavoisées de drapeaux algériens. Les manifestants ont dénoncé « la dictature qui règne en Algérie », les arrestations, la paralyse voulue du pays. 

Depuis bientôt trois ans, l’Algérie est mise sous scellés par un régime impopulaire et particulièrement honni. Rien n’est épargné à la population. L’inflation, le manque de médicament dans les hôpitaux, le chômage, la répression… « Ce régime fait tout pour que la situation reste telle quelle, la crise actuelle l’arrange, le peuple au lieu de protester est obligé de chercher à s’en sortir, confie un connaisseur des pratiques du système. D’ailleurs même pour les élections, le taux de participation ne l’intéresse autrement il aurait pris des mesures de détente ». Puis de lâcher cette sentence : « Le régime actuel dépasse en machiavélisme tous ceux qu’on a vu depuis 1962 ».

Répression et enfumage

Méthodiquement le régime a serré le noeud autour des manifestants, multipliant les arrestations, les intimidations et les convocations devant la justice. Des centaines d’activistes sont arrêtés, certains condamnés à de lourdes peines. Après avoir cyniquement « béni » le Hirak Tebboune-Chanegriha interdisent les marches à Alger et ailleurs. Tant et si bien qu’il ne restait que la Kabylie à maintenir les manifestations hebdomadaires. Puis il y a eu les incendies meurtriers qui ont visé cette région début août. Cette drame dont on ne connaît ni les véritables commanditaires ni les auteurs a fait 230 victimes. 30 000 ha de couverts forestiers et tout ce que ces bois contiennent sont partis en fumée. 

Si une colère insondable gronde dans le fin fond de l’Algérie, le régime a réussi pour l’heure à maintenir le couvercle et à faire taire la dissidence.

En ce 1er novembre, c’est une Algérie percluse par un système de terreur inédit, l’innommable crise économique, le mensonge et la manipulation de l’opinion.

Auteur
L. M.

 




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