28 mars 2024
spot_img
AccueilCommuniquéLa LADDH dénonce l'escalade répressive et soutient le RCD

La LADDH dénonce l’escalade répressive et soutient le RCD

RCD

La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) dénonce, dans un communiqué, l’escalade des arrestations et le courrier du ministère de l’Intérieur visant le RCD.

« Sur fond d’une escalade des arrestations arbitraires des activistes pacifiques du Hirak et de plusieurs sensibilités, et à l’approche du troisième anniversaire du Hirak en février prochain, à nouveau, le parti politique RCD est mis en demeure hier soir (mercredi, NDLR) par le ministère de l’Intérieur pour avoir abrité dans son bureau national une réunion du front contre la répression et les libertés dont fait partie la LADDH et plusieurs organisations.
L’administration exige à ce que ces réunions soient soumises à des autorisations préalables octroyées par ses services et juge que ces mêmes activités sont contraires au mandat du parti.
En fait, cette mise en demeure qui n’est pas une première ou un fait isolé, s’inscrit clairement dans une campagne plus large qui vise plusieurs partis politiques PST, UCP et organisations de la société civile RAJ, SOS Bab El Oued, RPJA, victimes de harcèlements multiples et menacés de dissolution. Plusieurs cadres des partis et des organisations de la société civile sont emprisonnés, le tout, dans le seul objectif est de faire taire toutes les voix discordantes et de l’opposition.
C’est une atteinte manifeste aux libertés publiques et démocratiques alors que la liberté de réunion d’organisation et de manifestations pacifiques est consacrés par la Constitution et sur simple déclaration, alors que le pays s’apprête à recevoir la visite du rapporteur spécial de l’ONU sur la liberté de réunion d’organisation et de manifestations pacifiques prévue en septembre prochain.
Que dira la Cour constitutionnelle au sujet de cette dérive ? Que dira le gouvernement lors de cette visite et devant son prochain examen UPR de l’ONU ?
Tout en exprimant sa pleine solidarité avec le RCD, la LADDH rappelle au respect du droit national et des conventions internationales ratifiées par l’Algérie.
Elle réitère sa demande de :
– L’arrêt de la répression
– L’ouverture des champs politique, associatif, syndical et médiatique et la libération de l’ensemble des détenus d’opinion et des journalistes.
P/la LADDH.
Le vice-président. Saïd Salhi

1 COMMENTAIRE

  1. Iben moua aussi je m’en va faire une lettre à Monsieur le président si je pouvais être aussi cérémonieux et moins véhément. Et j’avais même préparé un brouillon. Oui un brouillon carrément !

    Monsieur le Président, n’allez pas croire qu’il m’ ait soudainement poussé des couilles, hachakoum, en bronze ou que j’aie été saisi par une su-bite frénésie consumériste pour m’acheter plein de courage lors d’une vente flash chez Amazon ni même que j’aie été pris par une envie de suicide pour rejoindre le cortège des chialeuses qui ne savent que vous vilipender.

    Non, Monsieur le président , moua je sais combien votre temps vous est précieux pour que vous n’alliez pas le dilapider à cause des onaniaiseries de journaleux ou faire comme ce Haroun Rachid qui délaissait sa Shéhérazade sous prétexte de s’enquérir de la vie de la populace ,pour folâtrer la nuit chez les gueuzes qui faisaient bouillir des cailloux rien que dans de l ‘eau sans cube Knor ni ras -el-hanout.

    Monsieur le Président, pardonnez-moua de m’excuser de venir intempestivement vous déranger dans votre quiète sérénitude, mais il y a le feu au lac , ou pour vous le dire avec des mots de chez nous pour ne pas plagier totalement Macron : rahi rayha tekhra, Monsieur le Président. Et ce ne sont pas ces mouchaouchine du Matin-Dized qui iront l’éteindre, si vous n’y prenez gare .

    Moua, Monsieur le Président , je n’ai aucune hargne contre vous , et, pour tout vous dire , j’allias vous la faire en chanson , ma bafouille, si javais trouvé une rime au mot de Cambronne , qu’a osé Macron qui s’est attiré toutes les foudres et les cris d’orfraies assourdissant.

    C’est que je ne sais pas comment vous dire que je ne suis pas content de ne pas être content de la chance que j’ai d’être un de vos concitoyens, alors que rien que ça devrait me consoler de ma misérable condition.

    Non, Monsieur ,le président, ce n’est pas pour me plaindre , que j’ai décidé de vous écrire , car je ne saurais vous témoigner autant d’ingratitude que la populace qui elle, d’après ce qui se susurre, serait tentée par une insurrection . Il paraîtrait que la populace s’apprêterait à chier sur la table . Pardonnez ce mot Monsieur le Président , mais ce n’est pas qu’une image , et ce n’est que pour vous faire part de ce qui se susurre dans les chaumières et dans les cafés que je zoze cette entorse aux conventions de langage.

    Monsieur le Président, pardonnez-moua de m’excuser de venir intempestivement vous déranger dans votre quiète sérénitude, mais il y a le feu au lac , et ce ne sont pas ces mouchaouchines du Matin-Dized qui iront l’éteindre, si vous n’y prenez gare .

    Aussi n’allez pas croire que je veuille m’en mêler ou empiéter sur vos prérogatives régaliennes, mais je crois que vous seriez avisé de reporter le 22 février de cette année à une date ultérieure , ou de déplacer les lieux des manifestations , au Kazakhstan par exemple. Pour éviter tout encombrement à Alger ou que tous les bouseux viennent vous importuner.

    Vouala , Monsieur le Président, c’est avec la conscience du devoir accompli , que je vous informe, que j’allais vous remettre , ma lettre en main propre , mais les gendarmes m’ont arrêté à Tijellabine , sur la route d’Alger, sous prétexte que ma mule Dhrifa , n’était pas bien harnachée pour entrer à Alger. Alors j’ai laissé ma lettre chez le Modéro du Matin-Dized, sous pli cacheté , Avec interdiction de la publier , pour que vous puissiez envoyer la récupérer.

    Recevez, Monsieur le président , l’assurance de mes sentiments les plus respectueux .

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici