24 novembre 2024
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La réforme de l’Islam de France…

KRIMOU A LU POUR VOUS

La réforme de l’Islam de France…

Encore une autre réforme de l’Islam dit de France. Espérons que contrairement aux précédentes celle qui se prépare n’aura pas de connotations strictement sécuritaires et donc policières. 

Il y a dès lors intérêt à permettre le jaillissement d’un Islam sain, humaniste et tolérant en France. Un Islam et un savoir-vivre musulman avec et envers les autres (croyants ou pas) compatible de ce fait avec la notion de laïcité bien incrustée dans les esprits des françaises et des français, synonyme de séparation des cultes religieux comme de leurs pratiques respectives d’avec l’exercice de la politique partisane légale et ouverte, ou clandestine sous peine de sévères sanctions individuelles et collectives.

Ni le bon Dieu, ni ses prophètes, et encore moins ses « clercs » autoproclamés n’ont vocation à devenir parlementaires. Ce sera, je pense, de bon augure pour toutes les communautés musulmanes où qu’elles se trouvent.

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« Le ni charte, ni constitution » des chemises noires teintées de vert des Abassi, Belhadj & consorts est à bannir absolument.

K. H.

Ces propositions chocs pour réformer l’islam de France

Un rapport qui va être remis à Emmanuel Macron préconise plusieurs mesures pour la réorganisation de l’islam de France, parmi lesquelles l’instauration d’un « Tracfin islamique » et d’une taxe sur les produits halal. EXCLUSIF Europe1

C’est un rapport bientôt remis au pouvoir et dont les propositions devraient faire du bruit. Europe 1 a pu consulter ce texte de plusieurs centaines de pages coordonné par Hakim El Karoui, un intellectuel spécialiste de l’histoire de l’islam pour l’Institut Montaigne, à propos de l’organisation de l’islam de France. Dans son discours devant les parlementaires réunis en Congrès, Emmanuel Macron l’avait promis : « À l’automne, l’islam de France sera organisé ». Un changement de paradigme qui pourrait s’appuyer sur plusieurs mesures chocs qu’Europe 1 révèle vendredi matin dans la matinale de Nikos Aliagas.

Une surveillance accrue des flux financiers liés à l’islam

La première proposition concerne le financement de l’islam : il préconise la mise en place d’une tour de contrôle des flux financiers et des dons, une sorte de « Tracfin islamique », en référence à la structure pilotée par Bercy pour lutter contre la fraude, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cette structure rejoindrait la future Association pour le financement et le soutien du culte musulman (AFSCM) voulue par les grandes fédérations de mosquées et lancée début juillet.

L’organisation des pèlerinages plus contrôlée

Ce document insiste également sur un contrôle et une régulation renforcés du système opaque des voyagistes qui organisent les pèlerinages à La Mecque. Aujourd’hui, le consulat d’Arabie Saoudite en France publie chaque année une liste officielle d’une quarantaine d’agences de voyages françaises agréées. Mais dans les faits, des structures se présentent comme des membres de cette liste en agissant plutôt comme des sous-traitants non contrôlés par le consulat. 

Une taxe sur le halal collectée par un nouvel organisme

Il pourrait s’agir de la mesure la plus difficile à mettre en oeuvre, selon nos informations, tant les résistances sont fortes. Le rapport préconise la taxation des produits halal, qui pèse cinq à six milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année en France. La mise en oeuvre de cette taxe serait pilotée par une institution nouvelle chargée d’organiser et de financer le culte musulman. Son nom : l’Association musulmane pour l’islam de France (AMIF).

L’UOIF battue en brèche

Le rapport pointe enfin un risque de « l’islamisation des musulmans » et ne mâche pas ses mots sur l’UOIF, l’Union des organisations islamiques de France. Il le décrit comme en perte de vitesse, enfermé dans des rigidités idéologiques avec comme seul message, un discours victimaire.

Si l’institut Montaigne avance des mesures potentiellement explosives, c’est que le pouvoir a besoin que des choses soient dites pour pouvoir avancer et prendre des décisions. Et Hakim El Karoui ne prend pas de gants : « L’islam de France, contrairement à ce que l’on dit, n’est pas pauvre. Il faut juste que ceux qui l’appauvrissent s’écartent de la gestion des flux financiers. »

 

Auteur
Krimou Hammada

 




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