On croyait que l’Amérique avait tout inventé : le Coca, Hollywood, le hamburger XXL. Mais non. Elle vient d’inventer mieux : une religion à l’ère du plastique. Pas celle de Jésus, trop vieille. Pas celle de Moïse, trop rabâchée. Celle de Donald. Le prophète orange, le messie en cravate rouge, le gourou qui prêche en 280 caractères.
Le trumpisme n’est plus une simple idéologie, c’est une messe retransmise en direct, avec chœurs évangélistes et casquettes rouges comme hosties. L’Amérique prie, et son Dieu n’a pas de barbe blanche mais une chevelure improbable et un slogan « le MAGA » : Make America Great Again. L’histoire américaine n’a jamais vraiment séparé Dieu et le pouvoir. Les puritains traversaient l’Atlantique persuadés d’être le peuple élu. Trois siècles plus tard, leurs héritiers brandissent Trump comme un nouveau Moïse, prêt à ouvrir les eaux polluées du Potomac pour sauver son peuple.
Le salut promis ressemble étrangement à une croisade. Pas de pardon, pas de justice, mais la vengeance comme programme électoral. Et dans cette religion nouvelle, les martyrs naissent vite. « Le jour où Charlie est mort, les anges, » dit-on, « ont pleuré. Mais ces larmes se sont changées en flammes, en slogans de haine, en appels à la guerre. L’Amérique pleure, mais avec le poing serré. »
Dans ce catéchisme trumpien, les anges ne prient plus : ils tweetent. Les prières sont des hashtags. Le paradis promis est un pays « pur », blanc, chrétien et armé. Pas très loin, finalement, de ce qu’on a déjà entendu sous d’autres cieux. Trump recycle une vieille recette que nous connaissons trop bien au Maghreb. Mélangez une poignée de religieux, ajoutez une cuillère de populisme, secouez le tout avec des foules frustrées… et vous obtenez la soupe amère qui a brûlé nos années 90. Chez nous, ce ne sont pas les casquettes rouges mais les barbes noires. Pas de « MAGA », mais des prêches enflammés. Même logique : instrumentaliser le ciel pour gouverner la terre.
Le plus effrayant, c’est que la jeunesse embarque aussi dans la secte. Aux États-Unis, les « Zoomers » scannent TikTok pour trouver leur messie. Chez nous, les jeunes scrollent Facebook et WhatsApp à la recherche du gourou qui promet de tout régler par miracle. Là-bas, c’est Trump qui distribue des punchlines. Ici, ce sont des « érudits » autoproclamés, plus fidèles à Boukhari et à Malik qu’à la raison vivante, qui offrent des certitudes toutes faites. Résultat : dans les deux cas, on ne débat pas, on croit. On ne réfléchit pas, on répète. On ne construit pas, on suit. La démocratie, déjà fragile, se transforme en messe obligatoire où l’on vote comme on récite un hadith : sans y croire vraiment, mais parce qu’il faut.
Regardons-nous en face : l’Amérique découvre à peine le poison que nous avons déjà goûté. Eux s’étonnent de voir un milliardaire jouer au prophète. Nous avons survécu à des politiciens qui se prenaient pour des imams et à des imams qui se prenaient pour des présidents. En Algérie, on a connu l’époque où l’on confondait bulletin de vote et prêche du vendredi. En Tunisie, le balancier oscille toujours entre urne et minbar. Au Maroc, on a inventé la fusion ultime : quand le pouvoir se fonde déjà sur le religieux, toute contestation devient sacrilège.
Bref, nous avons nos éditions locales du trumpisme, vendues sans sous-titres. La seule différence, c’est l’emballage. Chez eux, c’est le cirque évangéliste en stade couvert. Chez nous, c’est la mosquée du quartier transformée en meeting politique. Eux brandissent la Bible, nous brandissons les paroles d’anciens juristes qui se sont parfois crus plus savants que Dieu lui-même. Mais le résultat est identique : on vote avec les yeux fermés et on s’étonne ensuite de marcher dans le noir.
Le trumpisme n’est pas seulement un danger américain, c’est un avertissement mondial. Il nous rappelle que quand la religion s’empare du politique, la démocratie tousse, la raison s’éteint et le peuple se transforme en foule. Et que ce soit en Alabama ou à Alger, à Phoenix ou à Fès, la mécanique est la même : un leader charismatique, une promesse de salut, un ennemi désigné et des foules qui croient. L’Histoire bégaie. Elle change juste de costume.
Alors, faut-il en rire ou en pleurer ? Peut-être les deux. Rire de voir Trump transformer la politique en télévangélisme, pleurer de voir nos peuples piétiner encore les mêmes pièges. Car la vraie question n’est pas « Trump est-il dangereux ? » mais « Sommes-nous capables de résister à la tentation du prêche politique ? » Si l’Amérique s’apprête à suivre les yeux fermés, qu’elle allume un cierge. Et si le Maghreb continue à confondre mosquée et parlement, qu’il prépare beaucoup d’encens. Là où l’on récite au lieu de penser, la démocratie ne meurt pas : elle s’éteint doucement, comme une bougie au vent.
Zaim Gharnati


J’allais ignorer puis why not. Il y a une difference entre ce que trump et les autres prechent. Les Trumpistes la Liberte’ et les autres la soumission. Et, il ne vous echappera pas que la liberte’ preche’e est conditionne’e par la Responsabilite’ Personnelle et les khawteks c’est l’Immobisme Inconditionnel. Ce que je ne comprends pas c’est la motivation des etrangers qui critiquent le President Americain. Ses preches font appele a la sauveguarde et promotion de son pays et ses(pays) valeurs fondatrices. D’ailleurs, il ne fait jamais ou presque jamais reference a une religion specifique. D’ailleur, c’est le 1er President a etre alle’ a la rencontre des Musulmans Americains, majoritairement des gens qui ont fuit leurs jamahiriates respectives.
Son message est simple « La houkouma Americaine ou autres n’a rien a foutre dans vos croyances religieuses, tant que celles-ci ne vont pas a l’encontre des valeurs fgondatrices de la Republique et son Pacte Social. » Et j’enttends la question « Quel Pacte Social? » – Zut alors, je n’ai meme pas a rediger la reponse, l’AI l’essentiel, et je verifie pour m’asurer qu’il re’sume ma pense’e. « La Déclaration d’indépendance américaine est le document fondateur des États-Unis, adopté par le Congrès continental le 4 juillet 1776, proclamant la séparation des treize colonies nord-américaines de la Grande-Bretagne et affirmant des principes universels de liberté, d’égalité et de droits inaliénables. »
Vous ou d’autres vont me reprocher de rabacher la meme chose deja mache’e des decennies durant, mais c’est helas necessaire. Cela fait AU MOINS UN(1) SIECLE que le SUJET aura penetre’ la PSYCHEE et CONSCIENCE ne serait-ce de quelques Algeriens. Cette penetration, je la resumerais en une prise de conscience de l’absence et le BESOIN de reconstruire une societe’ moderne ou il sera BIEN(plus que possible seulement) de vivre, en Liberte’. Ce seront les Turks et Francais, c.a.d. leur pietinnement(Hogra), qui feront d’une necessite’ un besoin. Imaginez la preparation et cuisine de tout ca comme vous voulez, vous arriverez, comme ces Migrants-la(d’Amerique) a la meme conclusion et prise de conscience… Besoin d’un Pacte Social contre la Tyrannie(dictature violente). Un Projet de Societe’.
Le Pacte n’a pas ete’ redige’ dans le sens « PONDU » mais « CAPTE’ » principalement par Thomas Jefferson. Elle(declaration) expose les raisons justifiant la Révolution américaine et a servi de carburant dans le sens INSPIRATION sur le DROIT et les mouvements pour les DROITS DE L’HOMME à travers le monde.
Deux(2) paragraphes plus haut j’ai utilise’ le mot BIEN VIVRE pour decrire la finalite’ des Algeriens( et tous les nord-africains et autres domne’s d’a travers le monde), absence d’un autre terme specifique et clairemment ennonce’. Ce « bien-vivre » dans sa realite’ aura porte’ sur une « justice sociale » entre « Autoctones Algeriens » et « Francais » – en d’autre termes une reforme de la republique Francaise. dans le sens d’une Autonomie initie’e par les pied-noirs, plus exactement. Il en aura ete’ pareil en Amerique. Et dans les 2 cas, emergeront des DIVERGENCES et donc divisions. Les INDEPENDENTISTES dans les 2 cas auront le dernier mot dans les 2 cas. Une Independence dans le sens SOUVERAINETE’ aux IDEAUX clairement ENONCE’s:
_ Le droit a la vie, la liberte’ et la poursuite du bonheur – pour les Americains. NOTEZ le Beneficaire est Le Citoyen(personne).
_ Maniere d’organiser l’Etat(souverainete’) et la Gouvernance(Autorite’/Force) – pour les AlKhaRiens. Benefs aux politiques et militaires. Et je rajouterais a ceux qui ont un pied dans le politique et l’autre dans l’arme’e, c.a.d. les Services.
Note: Pour les autres tendances, vous aurez le Canada et le Mexique d’une part qui restent loyaux aux puissances Europeennes(Angleterre et Espagne) et Maroc et Tunisie qui recuperent des Autonomies sous la couette coloniale.
Tout cela pour vous dire, que vous pouvez lui reprocher tout ce que vous voulez sauf la fidelite’ aux IDEAUX AMERICAINS. Si Trump, ses methodes ou discours vous derangent, c’est peut-etre a cause de la divergence entre les Ideaux qu’il defend et les votres. Cette divergence ne peut se trouver que dans celle entre les Ideaux Republicains Americains qu’il rappele a tous et TOUTES, et ceux que vous pensez etre plus legitimes – peut-etre genre Canadien ou Mexicain? ou leurs equivalents Tunisiens et Marocain.
Je dirais plutot une des tendances Algeriennes pre-1954. Cela dit, c’est votre droit absolut, ou peut-etre juste un heritage que vous avez du mal a porter. Et je vous comprends. Tous les heritages sont lourds a porter en Algerie. Chaque ociete'(groupe societal/region) d’Algerie et des 4 autres pays autours, souffrent du meme POIDS. C’est ce qu’ils ont de commun. A examiner de plus pres, c’est partout, dans le monde, pareil… des jeunesses sacrifie’es pour servir des VIEILLASSES INCAPABLES, sans meme essayer. Bref, les societe’s archaiques. Le divorce ne vient d’etre accorde’ aux femmes en Irelande que depuis quelques anne’es.
Mais, puisque vous choisissez l’aspect religieux pour mesure de critique/evaluation, du personnage Trump, votre critique appele necessairement la comparaison a la comparaion de cette notion de BIEN-ETRE CITOYEN, dans differentes religions et leur places respectives dans la gouvernance. Plus besoin de trop tarder, cela a ete fait et le resultat est que la gouvernance par des Musulmans produit a chaque fois pas seulement de la dictature mais de la TYRANNIE – au point ou les jeunes Algeriens fuient la souverainete’ de leurs terres natales pour les systemes colons d’autrefois. Bref,
La souverainnete’ Algerienne est PIRE que le Colonialisme Francais et l’independence ne sera complete complete en Afrique du nord sans au minimum la neutralisation de l’Arabo-Islamisme. D’aileur, s’il y avait projet d’un espace economique integre’ au sud de la mediteranne’e, celui-ci ne pourrait reussir sans la diversite’ culturelle – dont l’Ingredient obligatoire est la LIBERTE’ dans tous ses sens, c.a.d. Democratie Assume’e. Celle-ci ne viendra pas de ceux qui sucent le sang de ces societe’s, mais des populations elles-meme.
Maga …make algeria great again. choukran
Trump
Je traduis le choukran trump: Khra Drumb !
Vous avez vu comme les slamaleks q-en-air jubilent quand un vrai chikour apparait? De veritables hlimettes. Trump n’est pas un evangeliste nais un REALISTE – ni plus ni moins. Ce qu’il dit est qu’il n’y a pas de souverainete’ Nationale sans souverainete’ Individuelle. Celle-ci necessite Liberte’ et Independence. Tandis que la liberte’ revient a l’Etat de la guarantir, l’Independence quand a elle decoule de l’Autonomie. Au niveau personnel, ca se traduit en Responsabilite’ – c.a.d. assumer ses enguagements comme Individu, male ou femelle. Dans le Jargon Americain, ca s’appele l’Agentivite’.
Je suis pret a parier les tetes de leurs meres qu’aucun des gestionnaires de l’Etat Algerien ne sait ce que ca veut dire, ni la majorite’ de la plebe Francaise.
<Agentivite': Dans la culture Anglo-Saxxonne,l’Agentivite’ ou l’Autonomie Personnelle est la capacité d’un individu à faire des choix et à agir intentionnellement pour façonner sa vie et son environnement, lui procurant un sentiment de contrôle et d’autodétermination. Elle implique intention, réflexion et confiance en sa propre capacité à atteindre ses objectifs et à influencer les résultats, plutôt qu’à réagir passivement aux forces extérieures. Un fort sentiment d’autonomie personnelle est associé à une meilleure estime de soi, à un bien-être accru et à la capacité d’assumer la responsabilité de ses actes.
Aspects clés de l’action personnelle
Intentionnalité :
Agir avec un objectif précis et en vue d’atteindre des objectifs, plutôt que par instinct ou par stimulation immédiate.
Auto-réflexion :
Capacité à évaluer ses propres désirs, motivations et croyances, et à choisir celles qu’il faut approuver ou rejeter.
Auto-efficacité :
Confiance en sa capacité à accomplir avec succès des actions ou des tâches spécifiques pour atteindre les résultats souhaités.
Autonomie :
Liberté d’agir de manière indépendante et de faire des choix, bien que cette capacité soit souvent façonnée et entretenue par les interactions et les relations sociales.
Responsabilité :
Se reconnaître responsable de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes, ainsi que de leurs conséquences.
L’importance de l’agentivité personnelle
Autonomisation :
Elle procure le sentiment d’être l’auteur de sa propre vie et de son histoire, plutôt que d’être un simple spectateur passif des événements.
Bien-être :
Un sentiment d’agentivité sain contribue au bonheur, à la sécurité et à la détermination.
Croissance et développement :
Il favorise la capacité à se fixer et à atteindre des objectifs, à développer son potentiel et à mener une vie plus épanouissante.
Résilience :
Les personnes dotées d’une forte agentivité peuvent mieux faire face aux situations difficiles, donner du sens aux événements et agir pour surmonter les défis.
Essentiellement, l’agentivité personnelle consiste à reconnaître et à exploiter son pouvoir d’influence sur sa vie, même face aux pressions et aux limites extérieures.
Vous m’avez enlevé ces paroles de la bouche. Je voyais lmarikane comme un salut pour l’humanité, bien sûr qu’ils commettent des erreurs, á cause surtout de la propagande qui leur est imposée, mais ils ont mis fin au féodalisme en Europe, au droit de cuissage, ect. et ils ont été les premiers á remettre en cause de manière pragmatique l’esclavage. Oui, tout n’est pas parfait, mais je regardait la somme avec beaucoup d’espoir pour l’humanité … mais aprés Jimmy Carter, ils ont commencé á tomber au fond et avec Trump á creuser pour s’enfoncer encore plus … oh ma tête!
L’ algerien n’ a jamais e’te’ nationaliste et il n ‘ a jamais rien bati , il ne sait que de’truire et mette le feu aux forets .
Je cite: « L’ algerien n’ a jamais e’te’ nationaliste et il n ‘ a jamais rien bati »
Le Nationalisme SE NEGOTIE. Negotier veut dire relativiser ses enguagements dans un projet d’investissement commun. Les Investisseurs dans le Projet sont ainsi ENGUAGE’s et INVESTITs dans le projet, c.a.d. leurs « APPORTs » et dans la REUSSITE du projet. La reussite est la colle d’une Nation. C’est pour ca dit-on qu’il faut vivre enguage’ dans quelque chose de plus grand que soi. Car seul, l’echeque est guaranti !
Un secret: Les harkis de la guerre d’independence sont ceux-la dont le soi est ailleurs… Ce ne sont pas des Algeriens ! Exemple: Boukharouba et Co. Un batard turk assorti des batards des hamams « Hallal ».
Je n’essaye pas d’etre mechant, mais gentile. On ne peut avoir d’Iinterets si on ne sait pas qui on est !
Tout comme en Algérie, la religion a une place imminente aux usa. La différence c’est que dans les faits : les américains ont une liberté de conscience et de culte ce qui n’est pas le cas des Algériens !
Il faut dire que l’apostasie dans l’islam est une véritable glue !
La pensée unique et vision du monde étant la règle. Cela facilite l’épanouissement des dictatures, comme on le voit dans les pays musulmans !!!
Trump partira dans 4 ans, tous les princes, rois, généraux des pays # islamiques # resteront à leur place, n’est ce pas le destin dans la pensee musulmane ?
Quelle différence entre le culte ailleurs et chez nous. Ailleurs la croyance est personnelle chacun est libre d’aller au temple ou pas, de prier ou pas, de pratiquer la religion ou pas. Chez nous on rentre en religion comme on rentre dans les ordres. Nous devons obéir aux mêmes lois ancestrales des tribus de Koreiche, où la tribu, devenue oumma est sacrée. Aujourd’hui, chaque membre de la oumma doit suivre les préceptes du Coran et les hadiths sous peine de condamnation ( flagellations, lapidation ou même la mort en cas de reniement). Le Dieu de la oumma est plus sévère qu’ailleurs, il pratique la punition collective. Si un individu sort du rang, c’est la oumma qui risque d’être punie, raison pour laquelle nos zélotes s’octroient le droit du punir le récalcitrant pour prémunir la oumma de la colère de ce Dieu si sévère pour les musulmans.