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lundi 14 juillet 2025
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L’Afrique du Nord affolée par le Bitcoin

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Algérie, Tunisie et Maroc

L’Afrique du Nord affolée par le Bitcoin

Le Maroc a interdit les crypto-monnaies, notamment le Bitcoin, le 20 novembre 2017. Selon la presse locale, les transactions en monnaie virtuelle avoisineraient les 200.000 dollars, chiffre à prendre avec précaution tant il est difficile, voire périlleux, d’évaluer ces échanges. 
 
Pour l’Algérie, l’interdiction serait motivée par des raisons sécuritaires. «L’Algérie espère instaurer un contrôle plus strict sur ce genre de transactions numériques, qui peuvent être utilisées pour le trafic de drogue, l’évasion fiscale, et le blanchiment d’argent grâce à l’anonymat garanti de ses utilisateurs». On ne dispose d’aucunes statistiques sur le montant des échanges sur les monnaies virtuelles.

 Le Maroc interdit formellement les crypto-monnaies, l’Algérie en voie de le faire, la Tunisie y réfléchit. Les monnaies virtuelles, notamment la plus connue Bitcoin, donnent des sueurs froides aux Etats, qui entendent garder le contrôle de leur monnaie. Un vœu pieux ?
«Selon la théorie économique, le bitcoin n’est pas une monnaie. Économiquement une monnaie répond à trois fonctions, comme je l’ai dit au conseil ce matin, c’est un moyen de paiement, c’est une réserve de valeurs et elle a un instrument d’épargne. C’est un instrument hautement spéculatif. La meilleure preuve en est des hackers qui sont en train d’attaquer de façon invraisemblable les plateformes avec des pertes importantes», explique Abdellatif Jouahri, gouverneur de la Banque centrale, Bank Al-Maghrib (BAM).
La Banque centrale tunisienne n’a pas encore pris de mesures sur les crypto-monnaies. Il est aujourd’hui possible se procurer en toute légalité des Bitcoins dans certaines conditions. Une situation qui ne devrait pas durer, selon des spécialistes. Une nouvelle réglementation n’est pas à exclure. 
 
La plus connue des monnaies cryptographiques a vu son cours s’envoler de 1.000 dollars début janvier 2017 à plus de 18.000 dollars aujourd’hui. En décembre, deux importantes places boursières de Chicago ont introduit des produits financiers en bitcoins.
 
Le bitcoin repose sur des blocs de transactions codées et authentifiées s’ajoutant les uns aux autres. Ces blocs sont produits par de puissants ordinateurs qui doivent résoudre des équations dont la complexité augmente à mesure que la valeur de la monnaie augmente, rendant ainsi plus compliquée sa production.
 
Pour la production de bitcoins ou pour les transactions, les échanges se font via les «mineurs», eux-mêmes rémunérés en crypto-monnaie et donc encouragés à produire quand sa valeur augmente.

Auteur
Geopolis

 




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