La facture des importations de l’Algérie s’est élevée à 33,8 milliards de dollars à la fin de la première semaine du mois de décembre, a fait savoir jeudi à Alger le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane.
Quelques jours après la publication du rapport cinglant de la Banque Mondiale, le premier ministre Benabderrahmane se réjouit des résultats enregistrés par le gouvernement sur le plan économique.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée au Palais du Gouvernement, le Premier ministre a déclaré : « Nous avons réalisé des résultats financiers et économiques inattendus grâce aux efforts déployés ».
« Nous avons réussi à réduire la facture des importations qui a atteint à la fin de la première semaine du mois de décembre en cours 33,8 milliards USD, et ce, en dépit des prévisions de certaines institutions internationales qui tablaient sur un montant de 50 milliards USD », a assuré le Premier ministre.
« La facture d’importation atteignait durant les années passées plus de 64 milliards USD, ce qui est une preuve de la corruption et du gaspillage qui prévalaient et qui se sont répercutés sur la balance commerciale et les réserves de change », a ajouté M. Benabderrahmane.
S’agissant des réserves de change, le Premier ministre a indiqué qu’en dépit des défis de 2020, nous avons pu reconstituer cette réserve. Nous sommes maintenant à un niveau très satisfaisait au regard de la situation économique mondiale fragile, notamment en 2020, une année marquée par une récession de l’économie mondiale qui a impacté l’Algérie ».
Sans fausse modestie, le premier ministre se réjouit du pourtant médiocre excédent de la balance commerciale. « La situation financière et économique s’améliore d’une manière plus que positive », et ce, grâce aux mesures prises par l’Etat, a assuré le Premier ministre, relevant qu’il s’agit d’autant de facteurs communs qui nous ont permis de réaliser un excédant dans la balance commerciale de l’ordre de 1,4 milliard USD au 30 novembre 2021″, déclare-t-il.
Avec APS