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L’artiste peintre Arezki Larbi s’est éteint

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Arezki Larbi
L’artiste peintre Arezki Larbi a imprimé un style artistique propre à lui à toutes les manifestations et œuvres qu’il a réalisées.

L’artiste-peintre et scénographe Arezki Larbi s’est éteint à l’âge de 68 ans. Les hommages à cet immense artiste pleuve depuis l’annonce de son décès hier soir.

 à Aït Laziz, dans la wilaya de Bouira. La guerre d’indépendance faisait rage. Il fera d’ailleurs parti de cette génération d’artistes, écrivains et poètes imprégnée jusqu’au trognon par la violence de cette guerre.

Il entre à la célèbre Ecole des beaux-arts d’Alger en 1978. Il en sort en 1982 et commence à exposer un peu partout. Touche à tout, Arezki Larbi crée décors et costumes pour les films Machaho (1995) et El Manara (2004) de Belkacem Hadjadj, La Montagne de Baya d’ Azzedine Meddour (1997), Morituri d’Okacha Touita (2004), Gourbi Palace de Bachir Deraïs (2006), Celui qui brûle de Slimane Bounia (2016), lit-on dans sa fiche Wikipedia. De renommée internationale, ses expositions ont illuminé plusieurs capitales : Alger, Paris, Bruxelles, La Havane, Nice, Dakar, Luxembourg.. L’homme était un astre qui irradiait la vie et le regard avec ses œuvres.

« Un grand ami. Un artiste de génie. Un ange. Je suis effondré. Juste le temps de me délivrer de la stupeur qui m’étreint d’une accolade sournoise comme à chaque fois que se verse sur moi le doux liquide des confiances et je vous parlerai de ce plasticien et de sa grandeur d’âme », témoigne Djaffar l’artiste Benmesbah.

L’écrivain et chercheur Rachid Oulebsir écrit : « En regardant ce beau visage marqué par la vie, me remontent avec les larmes les années 70 à Alger, nos rêves immenses, nos espérances immédiates, nos premiers combats contre la haine officielle des profondeurs de notre identité. Nous étions un groupe mouvant autour de Farid Mammeri , et d’ autres qui avaient la poésie, la peinture, l’écriture, et de nombreuses finesses partagées. Arezki, étoile, toujours inattendue , éclairait nos obscurs débats de son génie . Sa présence modérait les ardeurs et remettait nos élans poétiques dans le réel de notre territoire étirant entre la faculté centrale et la cité universitaire de Ben Aknoun. Va en paix mon ami, tu as vécu en artiste, tu pars en grand homme reconnu pour ses repères et ses valeurs. Repose en paix »

L. M.

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