La population akboucienne s’est donné un autre- rendez vous pour une 46 ème marche hier vendredi 03 janvier 2020 comme pour réitérer ses revendications relatives au départ du système guidé par l’équipe illégitime qui gouverne ce pays.

Cette équipe qui, à son tour, a exclu toute voie de dialogue et toute solution en relation avec l’exigence des algériens d’une période de transition nécessaire pour la reconstruction radicale d’un État de droit basé sur une réelle justice. Après le simulacre vote imposé par les seules recettes de la violence et de la fraude.

La marche d’Akbou a commencé, comme à l’accoutumée, à partir de la trémie de Guendouza où une grande masse de citoyens scandait des slogans très hostiles au pouvoir à fortiori aux symboles de la confiscation de la volonté du peuple algérien les accusant d’être à la solde des étrangers c’est-à-dire des émirats et de la France comme, d’autres les qualifient d’élément dangereux pour l’unité nationale en tentant une division tantôt et de la provocation tantôt.

Un jeune étudiant M. Aimad, qui tenait une pancarte où est écrit ceci : «Pour une Algérie meilleure » a osé nous laisser son impression quant à cette énième manifestation en déclarant ceci : Nous refusons le retour d’un État militaire encore une autre fois, nous sommes décidés à mourir pour cet objectif, que Tebboune et consorts sachent que le peuple est mature et résolu à arracher une deuxième république vidée de tous ces vampires qui ont mis l’Algérie à sec ».

Une autre militante a accepté de nous étaler son avis, il s’agit de D. Karima, médecin: «Depuis le début du Hirak et à chaque vendredi, toutes les manifestations se déroulaient d’une manière très organisée dans une ère pacifique. Les foules manifestent dans un climat festif brandissant des drapeaux, des pancartes qui portent des messages ironiques chacun à sa manière mais pour un but commun qui se résume en la dissolution de ce pouvoir politique mafieux, en exigeant la construction d’un nouveau système en usant de slogans tels : système dégage et à bas le pouvoir ».

D’autres ont affiché des banderoles appelant à la libération de tous les détenus sans distinction et mettre fin à une justice aux ordres. solution doit émaner des militaires qui ne veulent pas écouter le peuple qui est censé être la source du pouvoir. La façon dont a choisie le pouvoir pour imposer son autorité est un acte anticonstitutionnel puisque nous sommes une république dont la souveraineté appartient au peuple, cette définition semble déranger les décideurs qui continuent à opter pour des manœuvres dans l’espoir de gagner du temps.

La marche d’Akbou a été une réussite totale, vu le nombre de participants. Comme d’habitude la marche a pris fin à la place centrale de la ville où des jeunes prenaient des photos en guise de souvenir pour immortaliser l’événement.

Malgré la libération des détenus d’opinion jeudi passé, le hirak continue avec la même mobilisation ce qui a généré cette grandiose conscience sociale qui ne cesse d’agacer l’oppression massive du régime en place.