Le gouvernement Tebboune est un vrai pataquès. A bien y regarder, on s’y perd complètement. Entre ce jeune ministre Khaldi qui se trouve être le fils d’un ponte du régime et le ministre des Moudjahidine Tayeb Zitouni qui nous jurait que Bouteflika nous a été envoyé par Allah pour sauver l’Algérie, on perd la boule. 

Faut-il rappeler les interventions du brillant ministre Ferhat Aït Ali dont les posts Facebook particulièrement fleuris amusent les Algériens ! Ou encore Sid Ahmed Ferroukhi, deux fois ministre (Pêche, Agriculture) sous Bouteflika, le chef de bande, comme l’appelait AGS, et qu’on voit maintenu au même département.

Mais au ministère du Tourisme, le changement prend des allures de jeu d’enfants entre deux noms qui se passent le bureau. 

Hacène Mermouri désigné ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du travail familial était ministre de ce même département il y a un an sous le « chef de la bande »

Ce natif de Djanet a été désigné par Bouteflika jusqu’en avril dernier à la faveur du mouvement de dissidence qui a poussé l’ex-président à la porte. Soit de juillet 2017 jusqu’en avril 2018. Puis, Abdelkader Benmessaoud lui avait gardé le siège pendant neuf mois. Le voilà de retour donc à son poste. Comme au temps de Bouteflika !

Ce sont donc les changements « profonds » opérés par l’ancien premier ministre de Bouteflika, Abdelmadjid Tebboune, devenu depuis le 12 décembre grâce à un scrutin largement boycotté par les Algériens le 8e président du pays depuis 1962. 

Mais peut-on exiger de profonds changements et de nouveaux hommes à un président Tebboune qui n’a connu que le monde version Bouteflika ? Assurément non. Alors …